samedi 28 octobre 2017

Et maintenant dansons !



La touche Brazil sans laquelle un weekend n'est pas vraiment suave nous prouve une nouvelle fois que les moustaches sont pleines de surprises. 

L'Instant Mode du weekend.


































Ne serions-nous pas passés à côté des accessoires en crochet ?

C'est le weekend : soyons musical !

Enfin nous trouvons le temps de consacrer les mp3 du weekend à la seule, l'unique et l'incomparable Lypsinka, chose que nous annoncions nous ne savons même plus quand, des semaines, des mois, des années, hier tu disais que c'était une joie, c'est une joie et une souffrance. 

Sauf que vous n'êtes pas sans savoir, et son nom en est une indication forte, que Lypsinka ne chante pas vraiment, non, elle lypsinke, enfin elle lip-synch, ou plus exactement elle fait du play-back si nous choisissons la version française. Est-ce pour autant un frein à ce qu'elle soit l'inspiration de notre bouquet musical de fin de semaine ? Evidemment non, pas du tout même. 



Lypsinka, dont nous avons fait la connaissance quelque part au cours de l'année 2003, est sans doute la drag queen (empressons-nous de préciser qu'elle déteste ce terme) la plus fascinante à nos yeux, en raison de son personnage inspiré du mannequin américain des années 50 Dovima, de sa maîtrise qui confine au génie de l'art du play-back et du matériel qu'elle utilise et qui finit de la rendre unique.

Car Lypsinka ne danse pas sur des tubes du moment, elle interprète des numéros montés de ses blanches mains où se mêlent obscures chansons de Broadway, classiques de diva lounge et répliques, généralement de mélodrames féminins des années 50 ou 60.



































Bien plus qu'une idole, Lypsinka est très rapidement devenue pour nous un guide, en raison principalement de sa participation à la revue très underground Re Search où, en 1994, entre un entretien avec les Cramps et une interview d'Eartha Kitt, elle prenait le temps d'expliquer son amour pour les magasins de disques d'occasion et présentait son invraisemblable collection de vinyles, citant des artistes dont nous n'aurions jamais entendu parler sans cela.

En fait, cet entretien est devenu le socle de notre propre collection et nous sommes partis aussitôt à la recherche, globalement de tout ce dont Lypsinka parlait, ricochant d'une chanteuse à un groupe vocal et d'un show inconnu à une joueuse de cithare.











































En fait, nous pouvons bien le dire aujourd'hui : Lypsinka a fait notre éducation musicale, en grande partie en tout cas et nous sommes certainement nombreux à pouvoir dire qu'une fois qu'on a fait la connaissance de Dolores Gray, il est difficile de faire marche arrière.



Nous vous proposons donc aujourd'hui de célébrer celle qui, en français, se nommerait Playbaka, à travers certains des titres qui ont fait d'elle ce qu'elle est : une aventurière de la table de montage et une exploratrice d'un monde perdu, celui des disques obscurs et des chanteuses oubliées. 

Parce que Dolores Gray et Lauren Bacall, d'accord, mais savez-vous combien de temps il nous a fallu pour mettre la main sur un exemplaire décent de l'unique album de Sylvia de Sayles ? Eh bien beaucoup plus qu'il nous en a fallu pour offrir à Youtube la seule vidéo de cette chanteuse disponible à ce jour. Une production Soyons-Suave, gage de qualité. 



Plongez donc avec volupté dans l'univers de Lypsinka grâce à 11 titres, parfois hystériques, sélectionnés avec soin et découvrez de grandes voix, toujours accompagnées de formidables orchestres et dont les ponctuations cuivrées accompagnent merveilleusement les chorégraphies de bras.

Toutes ces chansons ont accompagné Lypsinka a un moment ou à un autre et vous pouvez retrouver presque toutes ses prestations sur Youtube.

1. Barbara Harris - Gorgeous
www.youtube.com/watch?v=DybQXNwmsGc
2. Barbara MacNair - On the other side of the tracks
www.youtube.com/watch?v=AOZRyNd2B_I
3. Lauren Bacall - But alive
www.youtube.com/watch?v=_APSR7RaAxw
4. Dolores Gray - There'll be some changes made
5. Marilyn Maye - Get me to the church on time 
www.youtube.com/watch?v=EAEwvMS1rxI&t=34s
6. Judy Canova - The Lady in red
7. Sylvia de Sayles - I've got your number
www.youtube.com/watch?v=1u0FFR8MM-8
8. Kay Stevens - Today I love everybody
9. Lisa Kirk - Anything goes
www.youtube.com/watch?v=hMe9i6JjNzg
10. Fay McKay - Mame
www.youtube.com/watch?v=o3-Zy5CB6-I
11. Lainie Kazan - Life is a song worth singing / Music in me
www.youtube.com/watch?v=aWAVdnYxIU4









Et pour télécharger tout ceci au format zip, vous savez comment faire. 

Mais avant de poursuivre, un café peut-être...


Noir et sans sucre pour nous merci... oh... entschuldigung... danke !

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?


































Ce n'est pas parce que c'est le weekend qu'il ne faut pas faire un effort. June Alysson montre l'exemple et propose l'option "Casquette couture". 

Bienvenue dans "Soyons-Suave Weekend" !


































Comme chaque weekend, ou presque, ou vraiment presque, ou vraiment vraiment presque, Soyons-Suave devient "Soyons-Suave Weekend", c'est à dire la même chose mais en plus "fin de semaine", un supplément détente qui vous permettra, sans erreur, d'affirmer que, oui nous sommes samedi, crévindiou nous sommes dimanche.

Et au programme de ce 124e numéro qu'on n'espérait plus : un chapeau, une idée repas, de la mode, des mp3 qui font du play-back, une caresse, un bel exemple de rivalité féminine, une touche Brazil et du café. 

De belles histoires, de douces musiques, de chatoyantes couleurs pour vos yeux. C'est le weekend. C'est "Soyons-Suave weekend" !


vendredi 27 octobre 2017

Pour le plaisir.


































Soyons-Suave est heureux de vous offrir un intérieur pentu.

Connaissez-vous Jean-Michel ?

Impossible d'envisager une fin de semaine sans notre cher ami Jean-Michel, qui chaque vendredi, partage avec nous, et le monde, les plus suaves clichés de son album photos. 























Jean-Michel, 5 ans, n'aime déjà pas dormir seul.

Soyons K, soyons Pop, soyons K Pop !

Découvrir la K Pop par accident permet sans doute de se mettre un instant à la place de Speke apercevant pour la première fois le lac Victoria : on devine immédiatement qu'on vient de mettre le doigt sur quelque chose d'important. 

Chaque vendredi, échangeons nos hallucinations et notre fascination grandissante pour cette pop venue du Pays du Matin Frais tout en vous mettant en garde : cela peut être suavement addictif.



Nous sommes très heureux de vous présenter aujourd'hui la sympathique formation de filles baptisée Stellar, qui est pour nous un cas d'école et qui va nous permettre d'expliquer deux trois choses aux néophytes en variété coréenne, ce que nous étions encore il y a peu. 

Dans sa grande majorité, l'industrie musicale du pays dont Séoul est la capitale (périphrase qui permet d'éviter la répétition de "coréen") fonctionne selon un modèle qui ferait crier "MGM 1935" à n'importe quel survivant de l'âge d'or hollywoodien : à la suite de castings, on fait signer des contrats d'exclusivité de plusieurs années à des (très) jeunes gens assoiffés de musique et de célébrité. On crée un concept et une chanson, qu'on lance et on observe les résultats. 

Si cela fonctionne, on sort un deuxième titre puis un mini album. Si la chose prend, on sort alors un album, on tente les versions japonaises et chinoises, on promène le produit à la télévision et sur scène et on recommence tous les 6 mois, ce qu'en langage kpopien on nomme un "comeback". Pour certains, cela dure depuis 10 ans. Pour d'autres, c'est plus compliqué. 
























Lancé en 2011, Stellar, qui a changé depuis sa création 3 fois de membres, est l'exemple du concept qui ne fonctionne pas mais sur lequel les producteurs vont s'acharner. Au début, les quatre Stellar girls chantent de charmantes ritournelles assez caractéristiques du genre, c'est à dire inoffensives avec cependant des changements mélodiques qui peuvent surprendre dès qu'arrive le refrain (ce qui donne parfois l'impression qu'une chanson coréenne est en fait la juxtaposition de trois ou quatre titres aux oreilles occidentales). 

Puisque personne n'achète, Stellar va se réinventer et revenir à ce qui fait vendre depuis que le monde est monde : le sexe. On investit donc dans des micro shorts, on crée des chorégraphies centrées essentiellement sur le bassin et, idée tout de même formidablement géniale, on fait appel à des campagnes de crowdfunding pour financer les albums et les vidéos. C'est donc le public qui va payer. 

En 2014 et avec le single "Marionette" (ironie, vous croyez...), la Corée toujours un peu prude découvre le nouveau Stellar qui se retrouve aussitôt censuré à la TV et dont les vidéos vont toutes être interdites aux mineurs. Est-ce pour autant un succès ? Non, cela marchotte dirons-nous mais puisque c'est toujours mieux que l'ancienne formule, on va continuer. 



Que dire de ce "Vibrato" (???!!!) si ce n'est que la vidéo propose, à partir de 02:00 la plus grande succession de métaphores vaginales aperçues depuis longtemps...

Le 27 juin dernier, Stellar sortait son nouveau "mini album". Il y a toujours des micro shorts  et des mouvements pelviens mais le groupe semble avoir pris le virage oriental qui frappe la K Pop depuis l'arrivée du mastodonte BlackPink en son "Boombayah" en provenance de Delhi. Allez les filles, on y est presque. 

Soyons Peplum !


































Célébrons la toge, la tunique et même la serviette nouée. 

La question suave du jour : votre linge passerait-il "l'examen-fenêtre" ?





































Oui. A la seule condition que vous utilisez Bonux !

Et en plus il y a un cadeau !!!


Que lire ce weekend ?






















Le guide Marabout est notre ami pour la vie. Il sait tellement de choses...

Les maisons parisiennes présentent l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.






































C'était l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.

Le Brushing du jour.



































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette huit cent quarantième édition, Angela Lansbury présente le modèle intitulé "Casque d'or". 

mercredi 25 octobre 2017