mercredi 22 juin 2016

Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...


C'est mercredi : soyons LGBT !

Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne". 

C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.




Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette sept cent trente et unième édition, Ann-Margret présente le modèle intitulé "Chignon mou". 

lundi 20 juin 2016

Pour le plaisir.

































Soyons-Suave est heureux de vous inviter à découvrir la Floride.

Le Quizz de Marianne.

































Suaves visiteurs, il semblerait que Marianne ait entendu certains de vos cris : "c'est trop dur", "on en a assez des gens de dos", "Je veux gagner !". Aussi, personne ne pourra dire quoi que ce soit ce soir, et ce sera pour nous l'occasion de vérifier si vous connaissez vos nouilleries classiques.

Qui tourne donc son visage vers le ciel (le plafond en l'occurrence) ? Qui implore ? Qui place très haut ses chaises ? Indices mercredi en cas de panne, un seul nom par proposition et on ne mitraille pas. Et évidemment, Marianne ne joue pas. A vos cellules grises. 


17 fois Cécile Cassard ?




























Non, 17 fois Cécile Cassard, ce serait trop. Contentons-nous de 7 fois un très suave parapluie, ce sera déjà hautement satisfaisant. Et étrangement de saison. 


Et maintenant dansons !



Cela semble comme une évidence quand on y réfléchit...

Pendant ce temps, à Rome...






















Clint est très skate...

La fin du Quizz de Céline de la Saga.
































Généralement, lorsqu'un Quizz décède dans les 10 minutes qui suivent sa parution, nous savons que : 1) il était très facile, mais ce qui n'arrive jamais 2) un suprême pourfendeur de photo mystère s'est connecté à temps. 

Retenons la deuxième solution puisque c'est Marianne qui a su rendre à Beau Bridges son identité et qui voit donc son nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave, ce qui n'était pas arrivé depuis quelques temps, n'est-il pas ? Marianne, recevez de plus nos chaleureuses félicitations et notre admiration. Si si. 


































Il fallait bien qu'un jour ou l'autre nous parlions de Beau et de ce film étonnant, "The Landlord" alias "Le propriétaire", sorti en 1970 et première réalisation de Hal Ashby, qui dans les années qui suivront, livrera au monde "Harold et Maud", "Shampoo" ou le très oscarisé "Le retour" avec Jane Fonda. 

"The landlord" et son affiche si subtile, raconte comment un jeune héritier, très blanc, décide de faire quelque chose de sa vie en devenant propriétaire d'un immeuble à Brooklyn, exclusivement habité par des afro-américains, au RMI si une telle chose existait aux USA. Il souhaite en faire un immeuble de luxe mais succombe peu à peu à la bonhomie des habitants et à leurs charmes et ce n'est pas une mais deux histoires qu'il vivra avec deux locataires dont une finira enceinte et l'autre à son bras. 























On pourrait voir dans "The Landlord" une fable politique, mettant en scène en ce début des années 70 des romances interraciales et une certaine confrontation entre l'activisme black panther et la société blanche de l'époque. Détrompez-vous : ce film est une ode à Lee Grant, qui en mère de Beau Bridges, se retrouvera d'ailleurs en piste pour l'oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. 

Car, et c'est précisément où "The Landlord" est là où on ne l'attendait pas forcément, le film est en fait une farce, parfois très drôle, parfois très déconcertante, une sorte de Case de l'Oncle Tom à peine caricaturale (euphémisme) dans laquelle jouerait Malcom X. Et il sombrera dans l'oubli pratiquement dès sa sortie, ne faisant aucune entrée. Ce qui implique, mais vous l'avez deviné, qu'il est aujourd'hui forcément culte. 



La séquence ci-dessus possède une de nos répliques préférées du film, lors d'une très éthérée confrontation entre Beau et sa mère. "Tu es bien un Lion" lui dit-elle. "Non maman, je suis Cancer" lui répond-il. "Vraiment ? Quand es-tu né déjà ?"... Une mère comme on les aime et comme les affectionnent particulièrement Valentine Deluxe et BBjane Hudson sur "Mein Camp".

Si nous connaissions "The Landlord" essentiellement en raison de Lee Grant, nous avons réalisé qu'en dehors de "Norma Rae" et des "Baker boys", with Michelle Pfeiffer, la carrière de Beau Bridges était pour nous un mystère. Quelques minutes plus tard, nous comprenions pourquoi : au cours des années 70, qui auraient du le propulser dans le star système, Beau a tourné avec de grands réalisateurs mais généralement dans leur film qui n'a pas marché. Car Norman Jewison, Stanley Kramer, Sidney Lumet, ce n'est pas rien. Mais alors ce qui suit...





































Disons donc qu'à la différence de son petit frère, Beau n'a pas eu de chance. Ou n'a pas su choisir. Ou n'a pas eu de chance.

Et c'est alors le moment de vous rappeler que Beau est bien le frère de Jeff et donc le fils de Lloyd, une dynastie comme on les aime parce que cela donne toujours de jolies photos de famille.



















Depuis le début des années 90, Beau a semble-t-il accepté d'être, des Bridges, celui qui travaille beaucoup sans pour autant en recevoir la gloire. Sa filmographie est impressionnante, que de films, que de téléfilms, que d'apparitions à la télévision, et elle continue de l'être. Au même moment, son frère Jeff passait dans une autre dimension : "The Fisher King", "The big Lebowski", "Ironman", "True Grit", plus des occasions de cabotiner pour beaucoup d'argent dans d'énormes productions. Tout en optant définitivement pour une importante pilosité faciale.

La leçon a visiblement été retenue par le fils de Beau, Jordan, lui aussi comédien, qui, parfaitement rasé comme papa, ne s'est vu offrir que des utilités à la télévision mais qui occasionnellement fourni comme tonton, a intrigué au point qu'il est une des vedettes aujourd'hui de la série "Rizzoli et Isles".















Le poil est donc le secret. Retenons bien la leçon.

Le String de la semaine.

Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en String. Chaque lundi, la preuve en image. 


































Et cette semaine, notre ami le String comprend enfin pourquoi ses chères pelotes de ficelle disparaissent mystérieusement. C'était Moustache. 

Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette sept cent trentième édition, Elizabeth Taylor présente le modèle intitulé "Poivre et sel". 

C'est lundi !


































Mais avant toute chose, saluons un basset hound !

samedi 18 juin 2016

Une caresse avant de se quitter.

































C'était le 119e numéro de "Soyons-Suave Weekend" et ce fut un plaisir. 

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave Weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave. 


































Si nous partons du principe qu'il n'y a en fait pas d'âge pour jouer à la poupée, et qu'on peut d'ailleurs posséder des poupées sans avoir réellement envie de jouer avec elles, on peut alors envisager de se lancer à la poursuite d'une collection qui élimine d'emblée tout ce qui a été créé avant 1900 et serait même légèrement hispanique. 

Parce que vraiment, personne ne souhaite avoir un étagère remplie de ce qui suit ou apercevoir cette même étrangère en entrant chez quelqu'un qu'on connait bien... ou qu'on croyait bien connaitre le cas présent. 



































La collection de poupées, que nous avons déjà traité ici-même et que nous évoquons chaque été, doit être établie avec une grande prudence et surtout un angle, ce qui est, il faut le reconnaître, le maître mot de toute collection. 

Voilà pourquoi nous vous suggérons aujourd'hui un angle, suave, évidemment, et bien plus accessible qu'on pourrait le penser : la poupée Barbra Streisand. 




































Du temps de sa gloire interplanétaire, c'est à dire au cours des années 60, 70 et 80 (rappelons que depuis 1990, Barbra n'est plus une star, c'est un système solaire à elle toute seule), il n'était venu à l'idée de personne de créer une poupée Streisand. Trop ethnique au départ, destinée à un public trop adulte (non, Barbra n'a jamais été l'équivalent yiddish des 5 directions), franchement, qui aurait acheté ? 

Les choses ont évidemment changé lorsque Mattel a lancé en 2009 sa poupée de collection "Barbra au Coconut grove 1963", succès instantané, liste d'attente et revente à prix exorbitant sur Ebay. Nous aimons évidemment beaucoup la notre. 



































Depuis, c'est pratiquement une déferlante Barbra, dans des matières diverses, des positions variées et d'époques différentes et pour des prix très intéressants, ce sur quoi nous insistons toujours. 

Car une collection ne nécessite pas forcément de se ruiner, elle demande simplement patience et sagacité. Etsy oui, Ebay okay, Le Bon Coin mon copain. Illustrations : 







































Notons, pour les plus intrépides, que Dennis Beltran s'est spécialisé dans la Barbra en chiffon et que sa page Facebook est une merveille. C'est environ 250 dollars l'unité et à ce prix c'est aussi dangereux que les cacahuètes : on en prend une mais comment s'arrêter ? 




































Soyons-Suave vous donne donc sa bénédiction si l'envie d'une collection Barbra vous séduit. Et pour ceux qui serait encore un peu frileux, réfléchissez et attendez Noël. 

Nous reparlerons alors des décorations pour sapins. C'est très bien aussi.