mardi 10 septembre 2024

Nous sommes mardi : sortons dîner !


 








Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant chantons !


Lorsqu'en 1988, nous découvrions sur un album de Chaka Kahn "The End of a love affair", malgré les arrangements langoureux et les cordes envoutantes, nous n'avions pas idée que la chanson avait en fait été composée en 1951 pour Margaret Whiting, donc clairement, la place sur nos pages n'est pas à la hauteur de l'affection que nous lui portons. 

Fille de Richard Whiting, immense compositeur de succès devenus des classiques de la variété, Margaret eut l'insigne honneur de devenir la chanteuse préférée de Johnny Mercer et ainsi, être l'une des premières personnalités à signer chez le nouvellement formé label Capitol, où elle restera du début des années 40 jusqu'au début des années 60. 

Première chanteuse à vendre 1 million d'exemplaires d'un de ses 45t, "Moonlight in Vermont", Margaret naviguera jusqu'à sa mort en 2011 entre la radio, la télévision et les studios d'enregistrement, et créera même la surprise en épousant en 1994 l'une des plus grandes stars du porno gay, Jack Wrangler, "parce que c'était lui et parce que c'était elle". C'est si beau, parfois, l'amour, surtout lorsque cela vous tombe dessus à 70 ans. 

















Pour revenir à "The End of a love affair", composé par Edward Redding qui ne fera pas grand chose d'autres, on ne peut pas dire que lors de sa sortie, la chanson affola les foules. Ce fut un titre parmi d'autres de Margaret, à peine repris dans les années qui suivirent, à l'exception, dans un premier temps, d'une catégorie d'artistes que nous adorons : les actrices chantantes. 

Nous pouvons compter sur les doigts des deux mains les stars de la télévision ou du cinéma qui ne cédèrent jamais aux sirènes du microsillon, ou qui ne se mirent pas à pousser la chansonnette dans un de leurs projets. Pour celle qui s'abandonnèrent, dans le meilleur des cas elles étaient doublées (Margaret, d'ailleurs, offrit sa voix, comme personne ne l'ignore, à Susan Hayward dans "La Vallée des poupées"). 

Mais dans certains cas, des célébrités, dont tout le monde ignorait qu'elles savaient chanter, ou presque, affrontèrent le micro avec une certaine bravoure. Et pour des raisons mystérieuses, elles se tournèrent alors vers "The End of a love affair". Illustrations : 


Et si vous vous demandez si seules les actrices s'attristèrent de la fin d'un amour, soyez rassurés : les acteurs aussi eurent des sentiments, à l'image de George Maharis, connu pour des tas de choses mais surtout une séance photo très déshabillée pour Playgirl et une arrestation pour exposition indécente de son anatomie. 

Cherchez vous-même : ce sera une recherche très instructive et fort agréable. 

C'est l'été : attention aux soucoupes !




 

















Puisqu'on vous dit qu'on les a vues...

Le trio du jour.




 


















Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir quelques incontournables de notre invitée de la semaine. 

Soyons plastique !


 

Pendant ce temps, sur une plage...


 

Jennifer Tilly est l'invitée de la semaine...




















Et elle vous dit bonjour !  

lundi 9 septembre 2024

Jennifer Tilly est l'invitée de la semaine...


 Et elle vous dit bonsoir. Et à demain. 

La fin du Quizz de l'été


Voilà quelques étés que nous laissons le grand gagnant, ou la grande triomphatrice du Quizz estival, attendre patiemment notre retour en décembre pour savourer officiellement sa victoire. Ce n'est pas juste. Ce n'est pas suave. Voilà pourquoi cette année, décernons la couronne tandis que l'été n'est pas encore totalement mort. 

Lors de notre dernier épisode, le film d'Angela Lansbury à identifier était bien "The reluctante debutante" de Vincente Minnelli, alias "Qu'est-ce que maman comprend à l'amour", alias "Mama nos complica la vida", une merveille. 













































Alors bien sûr, il s'agit plus d'un film mettant en vedette le couple Kay Kendall et Rex Harrison qu'Angela mais elle y est formidable, comme toujours, et vole pratiquement toutes les scènes où elle apparait. 

A part peut-être celles avec John Saxon qui était décidément une jeune homme fort sympathique. En 1958. 






















Avec une nouvelle victoire et 3 nouveaux points, c'est Gatsby qui remporte le Quizz de l'été, du haut de ses 12 points, loin devant tout le monde. Aussi recevez, cher visiteur parmi les plus fidèles, nos félicitations et notre admiration. Nous nous permettons également d'embrasser chaleureusement Nina, qui, c'est ) présent écrit, remporte le Quizz une année sur deux. 

Ne reste que la couronne. La voici ! Sachez-le, elle est énorme. 



Et maintenant chantons !


En 1988, Chaka Khan sortait son septième album solo (seulement vous direz-vous, mais n'oublions pas qu'elle fut pendant toute la première partie de sa carrière la moitié de Rufus and Chaka Khan, ce qui explique cela), et évidemment, le jour J, nous faisions la queue à la Fnac ou chez Nuggets, afin d'acquérir ce que nous attendions depuis deux ans. 

Car depuis "I feel for you" en 1984, Chaka était devenue notre amie. Un peu déçus par l'album "Destiny" de 1986, nous lui avions cependant pardonné de ne plus faire appel à Prince, dont le retour était annoncé sur ce nouvel opus. Donc ce ne pouvait être que formidable. 

Et ce le fut, mais pas pour les raisons que nous imaginions. Les deux titres signés et produits par Prince se révélèrent très passables, le single composé par Womack&Womack fortement bof, et le reste assez ennuyeux, à l'exception de deux curiosités : "I'll be around" et notre saga de la semaine, parfaite pour clore cet été : "The end of a love affair". Et ce fut largement suffisant pour notre bonheur. 


Difficile d'imaginer qu'en 1988, nous ignorions que Chaka Khan, c'était "I'm every woman", "Tell me something good" ou "Papillon", aka "Hot butterfly". Nous étions un peu sots. Nous étions jeunes. Nous sommes toujours parfois un peu sots mais nettement moins jeune et donc nous mesurons l'ampleur de notre ignorance d'alors. 

Pour revenir aux deux "surprises" de l'album de 1988, elles tranchaient tant avec le reste des compositions qu'elles cachaient forcément un mystère, vite percé : "I'll be around" fut composé en 1942 pour Cab Calloway et "The End of a love affair" en 1951 pour Margaret Whiting. C'était en fait des vieilles choses, parfaites pour une saga musicale estivale mais comme il n'en fallait qu'une, voici la seconde dont nous ne parlerons pas. Même si c'est divin. 

Soyons plastique !


 

Le trio du jour.









Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir une journée bien remplie. 

Pendant ce temps, sur une plage...


 

Jennifer Tilly est l'invitée de la semaine...


Et elle vous dit bonjour ! 

C'est lundi !





 
















Mais avant toute chose, saluons comme il se doit notre nouveau sponsor !