lundi 6 mai 2019

Cache-cache : saurez-vous retrouver Maggie Smith dans cette image ?


































Gagné ! Elle était derrière les rideaux ! 

Et maintenant dansons !



Il est possible que Rita nous excite un petit peu...

Pendant ce temps, à Hollywood...


































IL semblerait que Liza ait la réponse à la question...

La fin du Quizz de Nina



































Loin de nous l'idée de vous envoyer d'urgence chez un ophtalmologiste mais il est vrai que la capture du dernier Quizz était un peu pénible pour les yeux. La victoire sans appel de Juvendis nous semble donc d'autant plus méritoire et prouve à Bruno, qui déclarait un jour être capable de reconnaître Stéphane Audran dans n'importe quelle position, qu'il a désormais de la concurrence. 

Juvendis, c'est, à moins d'un terrible oubli de notre part, votre première victoire aussi voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages. Vous entrez dans la grande famille des pourfendeurs de photos mystère. Willkommen, bienvenue, welcome. 




















Sorti en 1974 et alors troisième adaptation du célèbre roman d'Agatha Christie publié pour la première fois en 1939, "Les 10 petits nègres" ou "10 petits indiens" ou "Et il n'y en eut plus aucun" offrait incontestablement la distribution la plus cosmopolite des trois, ce qui semble finalement logique pour une production, prenons notre respiration, franco-anglo-italo-germano-espagnole, réalisée par un anglais et tourné en Iran.

Le principe restait cependant et bien entendu le même : 10 meurtriers se retrouvaient dans un lieu isolé et étaient un à un assassiné par un vengeur mystérieux, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucun. Mais puisqu'ils étaient seuls, alors qui tuait tout le monde ? Voilà très exactement le mystère du film et du livre. 
























Tout aussi mystérieux sont les différents titres possibles des adaptations du roman d'Agatha Christie qui alla même jusqu'à se nommer "Les Assassins meurent aussi" au Québec. Il faut dire qu'il y a au départ une chanson pour enfant composée dans la deuxième moitié du XIXe siècle aux Etats-Unis et qui enfilait tous les stéréotypes possibles sur les noirs avec pour seul objectif d'apprendre aux bambins à compter jusqu'à 10. L'immense popularité de la comptine parvint jusqu'en Grande-Bretagne où la maman d'Hercule Poirot décida d'en faire la trame de son nouveau roman. 

Forcément, à partir des années 40, le terme "nègre" ne sembla plus très adapté et on trouva beaucoup plus politiquement correct de décimer à la place des indiens, ce qui, après tout, avait déjà été fait. 






















On opta finalement à partir des années 60 pour le dernier vers de la chanson "Et n'y en eut plus aucun", puisque le survivant du carnage se pendait, vers qu'Agatha Christie avait écrit elle-même afin de coller à l'intrigue de son livre. Dans la version originale, il n'en restait plus aucun parce que le dernier nègre ou indien se mariait. Ce qui est tout de même plus réjouissant mais moins propice au suspense. 

Et Stéphane Audran dans tout cela ? Magnifique, comme toujours, une actrice et une femme idolâtrée à propos de laquelle nous écrivions ceci en 2011 : 

D'un point de vue strictement Soyons-Suave, nous avons toujours été sensibles à sa versatilité capillaire, prônant le roux, assez peu présent sur les écrans français mais ne refusant pas le blond, le brun ou le platine. Et quand on maîtrise aussi bien le spectre du coloriste, avec surtout une telle aisance, le monde vous appartient.




Stephane Audran est enfin à célébrer pour le naturel avec lequel elle permit à des milliers de spectateurs de s'exclamer : "Stephane, quelle femme magnifique", phrase en elle-même aussi intriguante que pourrait l'être "Robert, quelle charmante fillette".

Rejoignant le club très fermé des gens dont on pense que mais en fait pas du tout, elle a désormais sa place sur Soyons-Suave. L'ambiguité, même passagère, est un frisson charmant. Illustrations :

Le sans ambiguité Dana (Andrews)

Le parfaitement viril Kelly (Slater)

Les pinceaux emprunts de testostérone de Joan (Miro)

La grâce délicate de Claude (Jade)

Le parfaitement masculin malgré le khôl Alice (Cooper)

La sérénité patriarchale d'Anne (Hazare)

Le String de la semaine.

Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image. 


































Et aujourd'hui, notre ami le String, qui ne respire qu'une fois toutes les 7 minutes, trouve parfois le temps un peu long. 

Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette neuf cent cinquante troisième édition, Rhonda Fleming présente le modèle intitulé "L'Araignée". 

C'est lundi !


































Mais avant toute chose, saluons un basset hound !

mercredi 1 mai 2019

Pour le plaisir.


































Soyons-Suave est heureux de vous offrir ce qui, à priori, est une salière. Ne nous trompons pas, ce serait idiot. 

L'Instant Grrr


Et maintenant dansons !



Un jour de 1968, Barbra se réveilla et se dit qu'il serait sans doute cool d'être Lesley Gore pour 24 heures... Cette chanson resta finalement au stade du 45 tours et ne figura jamais sur le moindre album... 

La photo mystère du mercredi.


































Ne nous demandez pas ce qu'il se passe dans cette image, nous n'en avons pas la moindre idée. 

La question suave du jour : avez-vous vu cet homme ?


































Si d'aventure vous vous êtes un jour retrouvés devant une diffusion ou rediffusion de la série "Twin Peaks" originale de David Lynch, et encore mieux, si à l'époque, vous avez pratiquement suivis en direct les aventures de l'agent Cooper, tentant de savoir ce qui était arrivé à Laura Palmer, vous gardez alors sans doute un souvenir ému de Bob, oui, simplement Bob.

Douloureusement coincé au bout du lit de la pas si délicieuse Laura, Bob, en quelques secondes, et pour sa première apparition, provoqua certainement la plus sérieuse série de cauchemars collectifs à l'échelle de la planète. Beau succès pour l'acteur qui l'incarna, Frank Silva, qui hérita d'ailleurs du rôle par accident. 

Décorateur de plateau pour Lynch depuis "Dune", Frank travaillait sur un des décors de "Twin Peaks" qu'il quitta un peu tardivement et se retrouva un instant capturé par la caméra, par le reflet d'un miroir. Ravi de ce qu'il découvrit, Lynch trouva Silva effrayant et Bob était né. Et beaucoup s'en souviennent. 








































Si Bob demeure à ce jour le plus improbable des personnages Lego, Frank Silva ne le sut jamais puisqu'il décéda en 1995 du sida.

De quoi pousser un large cri, si vous voulez notre avis.


Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...

C'est mercredi : soyons LGBT !

Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne". 

C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.




Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette neuf cent cinquante deuxième édition, Céline Dion présente le modèle intitulé "Isio 4"