lundi 10 mars 2014

La question suave du jour : Linda Blair s'est-elle un peu cherchée après l'Exorciste ?





































Admettons-le, après l'Exorciste, s'est Linda Blair s'est même franchement perdue. Mais comment ne pas le comprendre.

Alors bien sûr, cela a pris du temps, sans doute quelques séances chez un professionnel et un gros travail sur soi mais aujourd'hui Linda va bien. Et nous en sommes vraiment heureux.


Le String de la semaine.

Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image. 

































Et cette semaine, notre ami le String, qui n'est pas né d'hier, profite du beau temps tout en se méfiant du rhume si vite arrivé en cette saison. Il a donc mis un gilet et il a bien fait.  

Le Brushing du jour.

































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette cinq cent quarante troisième édition, Diane McBain présente le modèle intitulé "Je note les racines pour la prochaine fois ?". 

C'est lundi !
















Normalement vous devez être au courant : la semaine va être estivale, enfin, estivale pour un mois de mars, pas de quoi sortir nu quand même. Ce qui explique bien entendu que le poulpe du lundi reste au frais... ainsi que les amateurs d'hivers rigoureux qui s'habillent en noir depuis déjà quelques semaines. 

vendredi 7 mars 2014

Pour le plaisir.

































A défaut d'autre chose, nous sommes cependant très heureux de vous offrir une pause désaltérante. 

Bon weekend et à lundi. 

Connaissez-vous Jean-Michel ?

Autant vous le dire, nous sommes un peu dépassés par l'ampleur de nos travaux de rénovation. Mais malgré tout, malgré les gravats et la poussière, l'enduit qui ne prend pas et le silicone qui sèche trop vite, comment imaginer une fin de semaine sans notre cher ami Jean-Michel, qui chaque vendredi, partage avec nous, et le monde, les plus suaves clichés de son album photos. 






















Jean-Michel, 34 ans, qui aujourd'hui encore, ne sait pas du tout ce que c'est que cette tache. 

mercredi 5 mars 2014

Pour le plaisir.





















Soyons-Suave est heureux de vous offrir et de prendre un peu de repos. C'est épuisant les travaux mais tellement réconfortant que quelqu'un ait, un jour, inventé les temps de séchage obligatoires...

L'Instant Grrr


Les archives de Soyons-suave : faut-il réhabiliter la cape ?

Cela vous aura peut-être échappé, mais lors de la dernière cérémonie des Oscars, nous avons contemplé, émus, un phénomène que vous nous annoncions dès octobre 2011 : le retour de la cape. Et si, seul le selfie qu'à présent tout le monde a vu qu'il le désire ou non, a laissé son empreinte, observons plutôt quelques instants "tapis rouge" : 





































C'est saisissant.

Aussi pour éventuellement rattraper votre retard, revoici le petit billet du 21 octobre 2011 :


Octobre déclinant et les températures baissant, une question ne va pas tarder à surgir : le duffle-coat soit, la doudoune éventuellement, le trench, bien que fin, bien sûr, mais quid de la cape ? Cela fait d'ailleurs maintenant près de 10 ans que, chaque automne, les esprits s'échauffent sans parvenir à une réponse claire et définitive. Parmi toutes les possibilités offertes afin de résister au froid, la cape est tentante. Mais est-elle suave ?

Il n'est sans doute pas inutile de préciser qu'une cape n'est pas une pèlerine, elle n'a rien à voir avec un manteau et survit fort bien sans capuche. A priori déclinée de "capa", "vêtement" en occitan, elle fut un temps assimilée à la pelisse ce qui n'est plus vraiment le cas et a longtemps été l'apanage des immaculées conceptions, des enchanteurs, des dictateurs de petite taille avec problèmes gastriques et des guerriers crétois. Liste non exhaustive.


Milieux de la mode mis à part, la cape, qui semble appartenir à un passé lointain n'a pas pour autant disparu. On l'aperçoit encore sur des femmes âgées fortement brushées et des octogénaires bavarois. Mais notons malgré tout que ces exemples sont rares et accompagnent la cape d'ornements divers : médailles, plumes, robes blanches, cardinaux, le Vatican : accessoires que nous ne possédons pas tous dans nos placards !

En tout cas, accordons-nous sur un point : pour que cape il y ait, manches se seront absentées. C'est un peu médiéval comme structure, certes, mais c'est catégorique. Une cape n'a pas de bras !


Pourquoi la cape est-elle tentante ? Ayant longuement débattu de ce point en conseil de rédaction, l'équipe de Soyons-Suave est parvenue à établir que le charme de la cape vint d'abord du fait qu'elle offre une possibilité qu'aucun autre vêtement ne permet : se placer sur tous les autres.

On ne termine pas plus sa tenue en enfilant une culotte qu'on ne parfait sa silhouette en boutonnant une chemise par-dessus sa veste de tailleur. La cape éclipse tout. Elle serait l'arme ultime si elle était autorisée comme figure dans une partie de "Pierre-Feuille-Ciseaux". D'ailleurs qu'il y a-t-il sous celles d'Audrey ou Grace ? On ne sait pas, on ne sait plus, on est perdu.


N'est-elle donc pour les vêtements qu'un équivalent du tapis pour la poussière ? Bien sûr que non ! On ne porte pas la cape uniquement pour cacher un trou de mite ou bien pire, un pull à rayures sur un pantalon à carreaux. On la choisit délibérément, parce qu'on la veut, elle et rien d'autre. La cape est bel et bien une déclaration.

Nous en voulons pour preuve le choix que fit Barbara Stanwyck parmi les innombrables modèles proposés lors de sa participation à la campagne Blackglama. Saisit-elle une étole ? Un trois-quart ? Un boléro en jars ras ? Que nenni, elle imposa la cape, impériale, sobre, un rien virile, et nous savons tous pourquoi.


Affirmons-le : porter une cape n'est pas innocent et encore moins anodin, cela ne convient ni aux timoré(e)s ni aux indécis(es). La cape enveloppe parfaitement une personnalité affirmée qui saura en utiliser toutes les ressources.

Car tombante elle saura dévoiler une épaule appétissante ou une gorge n'attendant qu'à être croquée, sur l'épaule à la cosaque c'est une invitation à de joyeuses cavalcades et, bien évidemment, ouverte brutalement c'est un papier cadeau qu'on déchire. Oui, la cape est sexuelle. S'en est même indécent.


Quelques précautions s'imposent tout de même dans le choix et l'utilisation d'un tel vêtement. La couleur, la matière nécessitent une attention particulière, comme n'importe quelle autre pièce nous direz-vous. Pas exactement. Un pantalon en peau est certes un peu rustique, une robe en chanvre un peu datée mais aucun de ces exemples ne passe pour un déguisement ce qui, malheureusement, peut être le cas lors d'une erreur de cape.

Trop opaque et c'est l'envol vers la Transylvanie, trop brillante voire satinée et c'est l'assurance qu'on vous tirera dessus afin de vérifier l'efficacité de vos bracelets à l'épreuve des balles.


Notons enfin que la longueur de la cape n'est pas anecdotique. Elle doit impérativement se choisir en fonction de sa morphologie et être malgré tout conséquente. "J'aime beaucoup ton pashmina". "Mais enfin Jeanine, c'est une cape !" entendait-on récemment. C'est intolérable.

Cape pas franche.

Cape extrême.

Il est grand temps d'apporter une réponse définitive à cette question du jour bien enveloppée. Les suaves visiteurs qui nous suivent depuis le début l'auront compris : évidemment, la cape est suave, il est impératif et une bonne fois pour toute de la réhabiliter et pas uniquement par qu'elle surclasse tout, sait être un appel au sexe et témoigne d'un fort caractère.

La cape est suave car elle est simple (finalement ce n'est ni plus ni moins qu'une couverture avec un lacet) supporte et appelle même l'accessoire, se décline en matières rares qui pourraient faire pleurer l'Argentine et vous permet pour un soir d'être reine de France.





Et si nous ajoutons qu'elle se fait même au crochet, nous aurons, espérons-le, achevé de vous convaincre. Encapez-vous avant qu'il ne soit trop tard. Nous vous aurons prévenu !

Et maintenant chantons.



Chanté, orchestré, au kazoo ou par les choeurs de 2e régiment de parachutistes de Pau, "A summer place" est indestructible. 

La photo mystère du mercredi.

















Ne nous demandez pas ce qui se passe sur ce cliché, nous n'en avons pas la moindre idée. Et vous ? 

La fin du Quizz de Nina et Daisy






















Eh bien eh bien ! Il aura fallu une de nos compatriotes pour vous causer bien des soucis. La créature de dos, en vert et passablement raidie par la stupeur était bien Claudette Colbert dans "Parrish", réalisé en Delmer Daves en 1961. Et si vous vous demandez pourquoi elle est stupéfaite, vous regarderez avec intérêt la bande annonce ci-dessous.

Mais avant cela, célébrons Didier qui voit son nom en noir sur gris sur Soyons-Suave et reçoit nos plus sincères félicitations. Comme vous le disiez très cher ami, la coupe de cheveux, inchangée depuis 1931 était reconnaissable entre mille. Elle ne vous a pas échappé ou si peu. Bravo. 



Produit par la Warner, "Parrish" est un inénarrable mélodrame qui possède quatre intérêts : nous en apprendre plus sur l'industrie du tabac, prouver qu'il ne sert à rien d'essayer de donner une suite à "A summer place", que Troy Donahue n'avait pas fait l'Actor Studio mais est formidable quand il est habillé en rouge et, last but not least, contempler Claudette Colbert pour son dernier rôle au cinéma.

Car "Parrish" fut la dernière apparition de miss Emilie Chauchoin sur grand écran, après quoi Claudette jugea qu'il était temps de se consacrer à autre chose, entre autre parce que les rôles ne venaient plus et que Troy Donahue l'appela grand-mère pendant tout le tournage. Quand on a remporté un Oscar, été une des actrices les plus populaires et les mieux payées, une des premières stars indépendantes également et les plus glamour, comment survivre à un rôle qui vous offre Karl Malden comme fiancé ?


































Si vous songez aux indices fournis la semaine dernière, vous comprenez mieux le tabac et la biographie de Henry Wilsson dont Troy Donahue fut l'un des poulains. Karl Malden est maintenant une évidence. Reste la Barbade, où Claudette Colbert s'installa à partir de 1962 et où elle repose au côté de son époux et de sa mère.

"Parrish" est d'ailleurs une des clefs de l'installation de Claudette à Speightstown, deuxième ville de cette île paradisiaque puisque c'est précisément pour finaliser l'achat de sa future propriété qu'elle accepta ce rôle. Parce que son époux était malade et nécessitait une atmosphère plus tropicale, Claudette Colbert hésitait entre Puerto Rico et la Jamaïque. Un séjour dans la résidence du décorateur Oliver Messel décida l'actrice : elle acheta la villa Bellerive qui allait devenir l'épicentre de la vie sociale caribéenne.  
























Pendant près de 30 ans, Claudette Colbert va recevoir pratiquement tout le monde à Bellerive, de Frank Sinatra et Mia Farrow en lune de miel aux époux Regan. La Princesse Margaret et Mick Jagger, voisins de l'île Moustique, passaient pour le dîner, et bien sûr on y croisait Verna Hull, l'amie fidèle avec laquelle Claudette vécut plus longtemps qu'avec son propre époux épousé pourtant en 1935 et à laquelle elle n'adressa plus la parole après la disparition de celui-ci.

A la mort de l'actrice, tous les biens de Claudette, qui n'eut jamais d'enfant, furent partagés entre sa domestique de la Barbade, une nièce et une autre "amie", rencontrée également pendant le tournage de "Parrish" (décidément), qui vendit Bellerive pour 2 millions de dollars à David Geffen qui la revendit aussitôt. Il existe peu de photos de la villa, de cet endroit que Claudette Colbert préféra par dessus tout et des fêtes qui s'y déroulèrent. Et c'est finalement une bonne chose...
















Joan, était-il vraiment nécessaire de partager ce cliché ? 

Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...


C'est mercredi : soyons LGBT !

Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne". 

C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.




Le Brushing du jour.

































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette cinq cent quarante deuxième édition, The Lady Bunny présente le modèle intitulé "Nuages".