Noir, sans sucre et oui, nous prendrons une part de gâteau puisque finalement, le buffet était très équilibré.
samedi 2 novembre 2013
L'idée collection du weekend.
Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de suaves idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et épater vos amis tout en restant suave.
Non ne partez pas en courant, il ne va pas être question de numismatie aujourd'hui, rappelons que vous êtes sur Soyons-Suave et qu'à part Jacqueline Caurat, nous n'avons jamais réussi à comprendre l'intérêt de collecter timbres et pièces, fussent-ils rares et convoités.
Nous vous proposons plutôt de trouver enfin une fonction à votre menue monnaie, celle en tout cas que vous ne destinez pas à Bernadette et s'il vous gène vraiment de rendre obsolètes des pièces qui, il est vrai, restent de l'argent, doublez l'activité du jour d'une chasse aux devises étrangères. Ce serait extraordinaire que personne autour de vous n'ait un pot de vieux dirhams tunisiens conservés alors que cette semaine à Djerba n'était même pas si extraordinaire que cela.
Vous avez donc de la monnaie, vous avez également certainement un reste de gouache quelque part : chaussez de bonnes lunettes ou emparez-vous d'une loupe et découvrez les plaisirs de la peinture sur pièces, une activité qui ravira petits et grands, parfaite alors que les longues soirées d'hiver approchent.
Franchement, la peinture sur pièces est l'une des choses les plus suaves que nous ayons découvert récemment, mêlant reconversion et invention. C'est assez bête, en tout cas cela peut l'être, ça ne sert à rien mais c'est pourtant irrésistible. Qui eut cru, par exemple, qu'il n'y avait pas de limite à une pièce de 5 cents ou de 2 pence ? C'est même à la limite du perturbant.
Nous entendons déjà les plus sceptiques s'écrier : "Oui, mais voilà une proposition d'activité et non une idée collection. Vous nous trompez !". Devons-nous parfois être vraiment suaves pour conserver cette sérénité qui nous caractérise...
Même s'il s'agit d'une rime pauvre, "collectionner" peut rimer avec "fabriquer" et ne vous sentirez-vous pas, d'ailleurs, encore plus fiers en dévoilant à vos amis sidérés, ce dans quoi vous ne manquerez pas d'investir : la mallette à pièces ? Hein ?
Terminons enfin en précisant que toutes ces merveilles ont été réalisées par André Levy, designer brésilien résident en Allemagne et dont vous pouvez admirer les œuvres ici-même.
André est sur Facebook, il est aussi sur Instagram et sur Tumblr. Il sera peut-être un jour dans notre poche si quelqu'un parvient à mettre la main sur la plus belle pièce suisse que nous n'ayons jamais vue.
A vos pinceaux !
C'est samedi : soyons musical !
Une fois n'est pas coutume, "Soyons-Suave weekend" a décidé de faire une concession à l'actualité et célèbre avec à peine un mois de retard l'arrivée de ce qui va changer notre vie à tous : la 4G.
Précisons que nous ne faisons là que reprendre l'argument principal entendu partout. Sans être hostiles aux nouvelles technologies, nous attendrons d'avoir un peu de recul avant d'affirmer que la 4G a effectivement bouleversé notre existence. En attendant elle est là et tout va soudainement si vite que s'en est étourdissant.
Et à présent la vérité.
Nous sommes quelque peu obsédés par une chanson composée en 1963 par Roberto Menescal, l'homme à qui l'on doit des merveilles telles que "O barquinho" ou "Voce" et dans laquelle il est question d'une ligne de téléphone perpétuellement occupée. Réquisitionnée dès sa composition par Wilson Simonal, elle sera interprétée dans une version anglaise par Astrud Gilberto, venue porter main forte (à défaut de voix) au nouveau quartet de Stan Getz.
Comme cela nous arrive souvent, nous sommes persuadés que cette chanson nous poursuit, resurgissant régulièrement aux moments, évidemment sinon c'est nettement moins drôle, où nous nous y attendons le moins.
Reprise maintes et maintes fois par des interprètes brésiliens, elle bondit en français au hasard d'un 45 tours de la québécoise Jocelyne Pascal. Désireux de goûter un peu de chaleur mexicaine, nous la retrouvons tapie en instrumental sur un album mariachis et enfin, elle illumine l'album nécessaire et incontournable des Mike Sammes Singers "Sounds sensational", nécessaire et incontournable comme tout album des Mike Sammes Singers, évidemment.
Comme il serait inhumain de vous imposer plus de quatre versions de ce même titre (et comme beaucoup sont assez similaires), nous avons choisi d'égayer cette suave compilation d'autres titres amusants où il est question de téléphone, puisque rappelons-le, c'est tout de même l'alibi du jour.
Voilà pourquoi vous aurez plaisir à entendre Gillian Hills imiter une tonalité d'occupation dans le bien nommé "Tut tut tut tut", Philippe Nicaud et dans un genre différent, Sheila, faire l'amour au téléphone, Claude Véga, dont nous baisons les pieds, parodier le "Babylone 21 29" de Jean Yanne et Henri Salvador où encore Mina reprendre un célèbre numéro de Glenn Miller. Et autant le savoir, vous n'échapperez, ni à Rose Murphy, ni à Nicole Croisille, forcément là dès qu'il est question de télécommunications.
Une dernière chose : ne soyez pas surpris de ne pas retrouver ici "Le jeu du téléphone" de Natacha Snitkine, par ailleurs aimable adaptation par Claude Carrère du "Music to watch girl by" de The Bob Crew Generation.
Il faut le savoir : les blagues au téléphones ne sont pas suaves. Les blagues au téléphone ne sont pas drôles.
Voici donc 14 odes à celui qui est peut-être votre meilleur ami, celui-là même sur lequel vous nous lisez en ce moment. Un seul conseil : attention au poteau.
1. Wilson Simonal - Telefone
2. Claude Véga - Babylone 21 29
3. Gillian Hills - Tut tut tut tut
4. Baja Marimba Band - The telephone song
5. Sheila - L'amour au téléphone
6. The New Classic Singers - Call me
7. Stan Getz et Astrud Gilberto - The telephone song
8. Philippe Nicaud - Séparation
9. Rose Murphy - Busy line
10. Meri Wilson - Telephone man
11. Mina - Pennsylvania 6-5000
12. The Mike Sammes Singers - The telephone song
13. Nicole Croisille - Téléphone-moi !
14. Jocelyne Pascal - Buzz Buzz
Et pour télécharger tout cela sans coupure de ligne, vous savez comment faire.
Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?
Ce n'est pas parce que nous sommes samedi qu'il ne faut pas faire un effort. Annette André montre l'exemple et propose l'option "Non je ne suis pas Ophélie Winter !".
Bienvenue dans "Soyons-Suave weekend" !
Comme chaque samedi, Soyons-Suave devient "Soyons-Suave Weekend", c'est à dire la même chose mais en plus "fin de semaine", un supplément détente qui vous permettra, sans erreur, d'affirmer que, oui nous sommes samedi, crévindiou nous sommes dimanche.
Et au programme de ce quatre vingt dixième numéro : des chapeaux, une touche Brazil, une idée repas, de la mode, des mp3 qui passent eux-aussi à la 4G, l'Infirmière du dimanche, une promenade, une idée collection mignonne et ingénieuse, une caresse, 90mn offertes sur un plateau et du café.
vendredi 1 novembre 2013
Pour le plaisir.
Soyons-Suave est très heureux de vous offrir Poséidon, dieu des mers et des océans en furie mais aussi, on le sait moins, ébranleur du sol.
Connaissez-vous Jean-Michel ?
Impossible d'envisager une fin de semaine sans notre très cher ami Jean-Michel, qui chaque vendredi, partage avec nous, et le monde, les plus suaves clichés de son album photos.
Jean-Michel, 28 ans, est ravi de passer un peu de temps avec son grand frère Jean-Pascal.
Et maintenant chantons !
En 1968 Judi Dench créait "Cabaret" à Londres. Il n'est écrit nulle part que Sally Bowles est une extraordinaire chanteuse. Et cela tombe bien... Oh : et le son part mais rassurez-vous, il revient.
La question suave du jour : George Cukor était-il un homme à femmes ?
Quelques courriers reçus récemment nous ont un peu surpris en nous demandant s'il existait un rapport éventuel entre le fait que George Cukor ait été un extraordinaire réalisateur de films de femmes et qu'il ait, par ailleurs, été, dans sa vie privée, particulièrement suave.
S'il est vrai que le palmarès de Cukor est impressionnant en matière de stars féminines, cette supposition laisserait à penser que seul John Ford, les jambes bien écartées par une masculinité triomphante, était capable de diriger l'également arqué John Wayne, pendant que George, sans doute alangui dans une bergère Louis XVI, pouvait mettre en scène Greta Garbo.
Mais enfin, suaves visiteurs, un peu de sérieux.


Avant de pulvériser ce raccourci quelque peu étrange, rappelons-nous les choses suivantes. Tout d'abord, Cukor a fait l'essentiel de sa carrière à la Paramount, la RKO et à la MGM, trois studios dont la notoriété s'est avant tout construite sur leurs vedettes féminines.
Réalisateur sous contrat comme des dizaines d'autres, Cukor a donc, mathématiquement, fait tourner beaucoup d'actrices, mais ni plus ni moins finalement que, disons Victor Fleming qui hérita à quatre reprise de Jean Harlow, à deux reprises de Ingrid Bergman et reste l'homme derrière "le Magicien d'Oz". D'accord, il y a "Autant en emporte le vent", Clark et sa moustache mais le tout perdu au milieu de beaucoup de crinolines et de robes en rideaux.
W.S. Van Dyke est, pour sa part, le réalisateur du premier "Tarzan" de Johnny Weissmuller et de "L'ennemi public numéro 1" mais également celui d'une quantité infinie d'opérettes viennoises avec Jeanette MacDonald. Susurrons pour finir "Marie-Antoinette" avec Norma Shearer...
Venons-en à présent au point qui nous semble central dans cette question du jour : George Cukor est venu à Hollywood après des années passées à Broadway comme metteur en scène, se spécialisant, après une adaptation remarquée de "Gatsby le magnifique", dans les comédies.
Ce n'est donc pas par hasard qu'on lui confia pour ses débuts derrière la caméra des adaptations de pièces à succès : ce sera le cas de ses trois premiers film pour la Paramount, pour sa première collaboration avec Katharine Hepburn à la RKO et c'est enfin pour cela que la MGM le débaucha, c'était en 1933 pour "Dinner at eight".
Blâmez les auteurs, le public ou les directeurs de théâtre, rien n'y fera : il existe plus de grands textes ou de textes tout court mettant en scène des héroïnes que des héros. Hollywood préférant définitivement les succès aux échecs, c'est encore mathématiquement que George Cukor hérita donc de scénarios adaptés de sujets féminins, satisfaisant ses envies de mise en scène et son amour des dialogues.
Si le western est taiseux et la bande sonore du film de guerre déjà bien chargée en explosions, la comédie sophistiquée a souvent tendance à être bavarde. Que vouliez-vous que George choisisse ?
Puisque pour une fois nous invoquons les chiffres afin de solutionner notre problème du jour, terminons comme nous avons commencé. La preuve irréfutable que George Cukor n'était pas qu'un réalisateur de films de femmes mais un grand directeur d'acteurs tout court tient dans ce nombre impressionnant : tout film confondu, les acteurs ayant joué pour lui furent à 25 reprises en compétition pour un Oscar.
Et si 5 d'entre eux remportèrent la statuette suprême, 3 étaient des hommes (James Stewart dans "Indiscrétions", Ronald Colman dans "Othello" et Rex Harrison dans "My Fair Lady") que vous pouvez admirer, et féliciter ci-dessus. Ingrid Bergman pour "Hantise" et Judy Holiday dans "Comment l'esprit vient aux femmes" sauvèrent l'honneur. Et nous ne préciserons pas que ces 5 films primés étaient tous des adaptations...
Vous comprendrez donc que nous allons répondre non à la question de ce vendredi, définitivement non. Certes George était suave dans sa vie privée (et cela a fait un temps les belles heures de nos histoires dominicales) mais quel rapport avec sa relation avec ses actrices ?
Et si cette réputation naquit de cette rumeur qui veut que Clark Gable fit, lui-même, renvoyer Cukor du plateau de "Gone with the Wind" parce qu'il craignait qu'il n'accorde trop d'importance à Scarlett, cela confirme simplement ce que nous avons toujours pensé : moustache ou pas, Clark était une chochotte.
C'est vendredi : soyons Peplum !
Parce qu'il est plus agréable de terminer la semaine de tenue légère, célébrons la toge, la tunique et même la serviette nouée.
Le Brushing du jour.
Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette cinq cent deuxième édition, Jayne Mansfield présente le modèle intitulé "Jour férié".
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