dimanche 4 décembre 2011

L'Infirmière du dimanche.

Nous sommes très heureux de vous présenter notre amie, "l'infirmière du Dimanche", dont l'altruisme, le dévouement et l'uniforme virginal sauront rendre encore plus suave cette journée de célébration.


Et pour sa trente-quatrième journée de travail, l'Infirmière du dimanche ne fait que passer... De toutes les façons on la surveille.

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?


Parce que le Weekend, au moins, on peut faire un effort, Rita Hayworth vous propose l'option "Amanite tue-mouches".

samedi 3 décembre 2011

Un café avant de partir ?



Noir et sans sucre pour nous, merci. A demain.

Soyons-Suave vous fait gagner 90mn.


Dans son immense suavitude, Soyons-Suave vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de nos suaves préoccupations quotidiennes, garanti sans Joan, Bette ou Lauren et que par conséquent vous pourrez vous abstenir de voir. Comme nous vous en présentons les grandes lignes et la fin, vous pourrez cependant en parler. Ne dites rien, cela nous fait plaisir.

Cette semaine, notre choix s'est porté sur "Jeepers Creepers 2", suite de "Jeepers creepers", réalisé en 2003 par Victor Salva. Mais de quoi est-il question ? Voyons cela en 5 instants choisis.


Dans "Jeepers creepers", un monstre surgissait des Enfers afin de dévorer des jeunes gens. Il avait pour cela 23 jours devant lui. "Jeepers Creepers 2" débute alors qu'il entame sa dernière journée et après avoir dévoré un petit enfant blond sous les yeux de son père, il s'en prend à un bus de lycéens basketteurs avec option pompom girls et chauffeur lesbienne.


Le bus étant immobilisé (pneus crevés à l'aide d'un objet tranchant fait d'os humains) les jeunes gens se détendent en prenant le soleil et en prononçant le plus de blagues homophobes à la minute. Qui est gay semble être leur obsession jusqu'à ce que les adultes accompagnateurs disparaissent mystérieusement la nuit venue.


Il n'est soudain plus question de bronzer puisque les athlètes découvrent rapidement à qui ils ont affaire : un doux mélange de Clint Eastwood période western et de Samuel L Jackson en colère ce qui est un pléonasme, avec des ailes et une terrible envie de déchiqueter les garçons. Pour de mystérieuses raisons les filles le laissent totalement indifférent, pendant que l'une d'entre elles entre en communication psychique avec le monstre et raconte son histoire, permettant aux spectateurs n'ayant pas vu le numéro 1 de rattraper leur retard.


Le dilemme : rester dans le bus ou s'échapper à travers champs tourne court lorsque le monstre éventre le véhicule et fait tranquillement ses emplettes de chair fraîche entre les fauteuils. Il semble malgré tout contrit de ne pouvoir s'offrir un des jeunes gens de couleur, qu'il convoite par dessus tout et va poursuivre jusqu'à ce que...


... le père du garçonnet tué dans les cinq premières minutes ne surgisse et parvienne à l'occire à l'aide d'un fusil harpon monté sur une voiture tout terrain. Le monstre finit cloué dans une grange mais pour combien de temps ? A priori 23 ans dans le temps de l'histoire et 9 ans dans la vraie vie puisque le troisième volet est annoncé prochainement sur vos écrans.

Il existe de nombreuses pages sur Internet dissertant du contenu crypto-gay de "Jeepers Creepers 2", prouvant que les suites prêtent à ambiguïté, voir pour cela "Les griffes de la nuit 2 : la revanche de Freddy", plutôt cuir. Le monstre de "Jeepers Creepers" est-il une métaphore ? Pourquoi ne dévore-t-il que les garçons aux pectoraux développés ? Suaves visiteurs, posons-nous plutôt les vraies questions : les adolescents américains ont-ils des problèmes de prostate et en quoi est-ce masculin d'uriner à plusieurs ?


Gay ou pas gay, very queer ou juste tourné par de fortes températures, "Jeepers Creepers 2" est en tout cas un film dans lequel on tombe facilement le tee-shirt. C'est bien simple il n'y a guère de plan sans un jeune homme affichant fièrement son torse glabre, ce qui ne dut pas être suave pour Victor Salva le réalisateur, interdit d'approcher de trop près ses jeunes acteurs en raison d'une petite condamnation pour attouchement sur mineurs quelques années auparavant. Mais nous savons que les jeunes sont cruels.



Il est difficile de regarder "Jeepers Creepers 2", non seulement sans remarquer Al Santos, ancien mannequin un temps héros de la série télé "Grosse pointe", mais surtout sans se dire que ce jeune homme nous rappelle terriblement quelqu'un.



Heureusement il est assez longtemps à l'écran et filmé d'assez près (pas trop près tout de même Victor, attention) pour que soudain tout s'illumine : un petit air de Marlon Brando ! Un air certain trouvent même les agents d'Hollywood qui tentent depuis des années de monter un projet dans lequel il incarnerait le jeune Marlon. Il s'est déjà prêté à l'exercice dans un téléfilm sur la vie du chanteur Lou Rawls mais songeons à nous dépêcher : Al a à présent plus de 35 ans et nous savons ce qu'il advint de Brando passée la quarantaine.

Al : un conseil : pas de crème glacée.

L'instant Mode du Weekend.



Ne serions-nous pas passés à côté des paillettes de jour ?

C'est samedi : soyons musical !


Johnny Mercer, compositeur et parolier légendaire, auteur de plus de 1000 chansons et quatre fois récompensé aux Oscars attendait sagement son heure, nous murmurant régulièrement aux oreilles : "je suis suave moi aussi". La démarche n'était pas nécessaire : Johnny Mercer est l'un de nos dieux, et pas uniquement parce qu'il est sans doute l'homme qui enregistra le plus avec les Pied Pipers, Le groupe vocal ultime, celui en lequel l'équipe de Soyons-Suave aimerait être réincarnée si une telle chose était possible et surtout rétroactive.


Oscar en 1961 pour "Moon River" avec Henry Mancini

Né à Savannah, Johnny Mercer sera acteur, chanteur avant de devenir le parolier ultime d'Hollywood et de Broadway, puis le fondateur des disques Capitol, ce dont nous reparlerons demain, célébré par les Gerschwin, Berlin, Porter et tous les grands alcooliques d'Hollywood. Johnny aimait boire, certes, mais sobre, il fut capable de donner ses lettres de noblesse à la chanson populaire américaine. C'est bien simple, Ella Fitzgerald l’inclura dans sa liste des "Songbooks" ce qui est une reconnaissance sans appel de suavitude.

Johnny Mercer le chanteur fut un temps plus célèbre que le compositeur, décrochant des numéros 1 face à son rival et ami Bing Cosby quand les crooners dominaient le monde. Il chantait le blues comme personne, enfin comme personne d'aussi blanc que lui. Anecdote : quand il se fit entendre pour la première fois à la radio, il devint aussitôt le chanteur noir préféré de la communauté afro-américaine. Suave méprise.


Soyons-Suave est vraiment très heureux de vous proposer aujourd'hui 20 enregistrements de Johnny Mercer le chanteur, qui ne se contentait pas d'interpréter que ses propres créations. Personne ne chante mieux que lui "One for my baby" griffonné sur une serviette un papier dans un bar de New-York. Il chante également comme personne, de sa voix veloutée, les tubes des autres. Vous trouverez, suivis d'un *, les titres dont il est l'auteur et accompagnés d'un + ceux sur lesquels il harmonise avec les Pied Pipers. Bon voyage en Georgie... enfin pas celle du Caucase bien sûr.

1. Two of a kind - avec Bobby Darin *
2. Hello out there hello *
3. Movie tonight +
4. Bob White - avec les Six Hits and a Miss*
5. Don't fence me in +
6. On the Atchison, Topeka and the Santa Fe * +
7. I guess I'll have to change my plan
8. One for my baby *
9. Candy +
10. G.I Jive *
11. Ac-Cent-Tchu- Ate the positive * +
12. Personality +
13. Let's fly +
14. Any place I hang my hat is home *
15. St Louis blues +
16. Spring Spring Spring - avec The Notables *
17. Love that boy +
18. The Hills of California +
19. I never heard you say - avec Margaret Whiting
20. Winter Wonderland +

Et pour télécharger tout cela au format zip, vous savez comment faire.


Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?


Parce que le Weekend au moins, on peut faire un effort, Romy Schneider propose l'option "La neige arrive".

Bienvenue dans Soyons-Suave Weekend !



Comme chaque samedi, Soyons-Suave devient "Soyons-Suave Weekend", c'est à dire la même chose, mais en plus "fin de semaine", un supplément détente qui vous permettra, sans erreur, d'affirmer que, oui nous sommes samedi, crévindiou nous sommes dimanche.

Et au programme de ces deux jours : une promenade à Savannah avec Johnny Mercer, notre héros du weekend, des chapeaux, du café, une touche Brazil, la naissance d'un label et d'une tour qui tourne, de la mode, une promenade, le deuxième chapitre des aventures d'un monstre aux appétits sélectifs et une caresse.

De belles histoires, de douces musiques, de chatoyantes couleurs pour vos yeux. C'est le weekend. Restons suaves !

vendredi 2 décembre 2011

Pour le plaisir.



Soyons-Suave est heureux de vous offrir une solution ménage.

Il aurait été suave qu'on pense à m'inviter...



Jérôme dirait même mieux : il eut été très suave que l'on pensât à nous inviter...

Pendant ce temps, à Hollywood...



Shelley Winters rentre encore dans les cases...

La question du jour : est-il suave de rejoindre quelqu'un sous la douche ?



Après avoir longuement réfléchi à la question en conseil de rédaction, l'équipe de Soyons-Suave est en mesure de déclarer que oui, il peut être suave de rejoindre quelqu'un sous la douche, avec son accord ou par surprise, sans raison ou pour prêter main forte, et cela, indépendamment de la taille de la cabine et de la pression permise par le cumulus.






Et si la perspective de partager un pommeau avec quelqu'un de très âgé ou de franchement décédé vous dérange, rassurez-vous, la jeune génération semble tout aussi soucieuse de son hygiène corporelle.




Nous sommes cependant navré d'apprendre à Janet Leigh que nous ne la rejoindrons pas derrière le rideau. Rien de personnel. Il se trouve simplement que nous n'aimons pas trop être dérangé pendant nos ablutions.


Et maintenant découpons !


La Paper Doll du vendredi est un peu elfe sur les bords...

Barbara Bain présente l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.




C'était l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette deux cent quatre-vingt-unième édition, Natalie Wood nous propose un modèle intitulé "Aérodynamisme".