Suaves visiteurs, une nouvelle fois, nous voilà confrontés à des choses qui nous dépassent grandement, en l'occurrence, l'impossibilité soudaine de nous connecter à notre boite aux lettres virtuelle (notre boite mail donc) Hotmail, qui refuse notre mot de passe qui n'a pourtant pas changé depuis 45 ans.
Compte bloqué, détourné, bug suspect : après avoir tenté tout ce qui était en nos capacités, certes modestes, mais tout de même, nous abandonnons et voici donc notre nouvelle adresse : soyonssuave2@gmail.com. Normalement nous y recevrons les notifications du moindre commentaire publié sur nos pages.
Et tout ça alors que nous travaillons d'arrache-pied à la compilation "Suave Noël 2024"... On ne peut franchement pas être tranquille deux secondes. En vous espérant néanmoins en pleine suavité, nous vous embrassons.
Oui mais voilà c'est fini. Et cette fois, c'est vraiment fini. Forcément, nous remercions plus que chaleureusement tous nos suaves invité(e)s pour le temps passé en notre compagnie, leur disponibilité ainsi que leur gentillesse. Franchement, c'était vraiment très chouette.
Mais comme chaque année lorsque l'été tire à sa fin et que les premiers frimas pointent le bout de leur nez, il est temps pour nous de prendre une pause hautement méritée jusqu'à... Noël ? Au pire du pire ?
C'était en tout cas merveilleux de passer une nouvelle fois ces deux mois en votre compagnie, et même légèrement plus. Et si vous vous demandez, puisque nous voilà déjà le 13 septembre, pourquoi ne pas continuer un peu, allez, au moins jusqu'au 30, nous vous répondrons un seul mot, enfin trois : Hélas : La vie !
Sachez néanmoins que nous vous embrassons, fort, et que nous vous disons à bientôt. Et d'ici là : soyez suaves, évidemment. Et tchin !
Version lente, très lente ou légèrement plus primesautière, "The End of a love affair" va étonnement traverser les décennies et même s'offrir une cure de jouvence à l'orée des années 70 grâce à de jeunes pousses qui vont lui offrir un radical lifting.
Radical, certes, mais doux et agréable : notre chanson de la semaine va parfois sentir bon les embruns californiens alors qu'attablé à Santa Monica, on sirote un Singapore Sling, se tinter d'une touche Brazil toujours appréciée ou d'un accent fort frenchie.
Vous n'aviez jamais entendu parler de Jean-Paul Vignon ? Rassurez-vous, nous non plus. Et pourtant : une belle carrière à Paris puis aux USA dans les années 60 et un duo avec Farrah Fawcett dont nous reparlerons forcément tant il est suave et inattendu.
Il manque forcément une version étrangère à notre saga et ce qui tombe bien, c'est que seuls les français s'y sont risqués. Dès 1953. Et avec Mademoiselle de Paris elle-même, the French chanteuse, la parisienne de plus d'1m40 (donc après Edith Piaf) la plus connue au monde : Jacqueline François.
Après une semaine d'amour qui s'achève, vous êtes peut-être un peu mélancolique et nous vous comprenons puisque cela nous gagne également. Mais point d'inquiétude : notre amour, à nous, est toujours aussi vif et voilà pourquoi, une fois encore, nous vous proposons de réunir d'un clic tout ce que nous avons entendu depuis lundi.
Et pour tout télécharger au format zip, normalement, vous savez comment faire. Sinon, c'est à désespérer.
Si vous suivez cette dernière saga musicale depuis lundi, vous savez, non seulement que nous nous penchons sur le cas de "The End of a love affair", mais également qu'en un peu plus de 10 ans, la chanson va avoir au moins deux carrières : grand slow parfois proche de la rumba pour chanteuses également actrices, et hymne pour crooners intrépides, tout cela entre 1951, date de sa création et 1964, lorsque Johnny Mathis et Nat King Cole vont l'enregistrer, quelques temps après Sinatra.
C'est sans compter qu'entre temps, en 1958, Billie Holiday l'intègre à son album "Lady in Satin", sur lequel se trouve également "I'll be around", chanté aussi par Chaka Kahn sur le même album qui nous fit découvrir notre chanson de la semaine. Soudain tout s'explique : en 1988, Chaka, entre deux compositions de Prince, rendait en fait un hommage à Billie. Et nous découvrons cela aujourd'hui !
En tout cas une chose est certaine, avec Billie Holiday, "The End of a love affair" devenait jazz, et vous imaginez aisément ce qui suivit, et continue de suivre d'ailleurs, les jazzmen et women étant ceux qui font vivre le titre aujourd'hui à un point ahurissant : 41 versions entre 2000 et 2009, c'est fou.
Et ce n'est là qu'un tout petit aperçu de ce que vous pourrez trouver au rayon jazz vocal et instrumentaliste, le second nous étant nettement plus inconnu que le premier.
Hier nous citions Nat King Cole comme celui qui pouvait mettre d'accord tous les spécialistes des crooners. Aujourd'hui nous sommes moins certains que les afficionados valideront notre dernière proposition. Jazz ? Variété ? Finalement on s'en fiche quand il s'agit de Julie London. Surtout un peu fatiguée...
Il se disait dans les années 50 qu'une chanson ne prenait réellement son envol qu'à partir du moment où elle avait été enregistrée par Frank Sinatra. Les spécialistes de la saga musicale estivale ajouteront "Et Johnny Mathis !". C'est exactement ce qui va se produire pour "The End of a love affair" en respectivement, 1957 et 1964.
Dès lors, notre ritournelle de la semaine va pouvoir dormir tranquille, après des premières années passées dans un relatif anonymat. Car Frank signifie crooner et la musique américaine n'en manque pas dans les années 50 et 60, du chanteur de bar à l'apprentie vedette de Las Vegas. A la superstar hollywoodienne. "The End of a love affair", soudain, est partout.
Nous entendons d'ici les quelques grincheux (il y en a mais ils parviennent toujours à rester suaves) s'écrier : Frank, d'accord, Johnny M., pourquoi pas, Johnny H., c'est déjà plus confidentiel mais franchement, le petit Avalon ou Vic Damone, parlons-nous bien de la même chose lorsque nous mentionnons le mot "crooner" ?
Aussi mettons tout le monde d'accord : sur un rythme rapide, parfois latin ou au contraire perdue dans un océan de cordes, "The End of a love affair" va vraiment être la chanson des messieurs à la voix de velours dans les années 50 et 60. Frank ne vous a pas convaincu ? Vous ne pourrez rien dire face à Nat.
Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois informations capitales concernant Miss Tilly : elle a été poursuivie de ses assiduités par le Prince Charles, elle reçoit toujours 30% des bénéfices réalisés par son ex-mari Sam Simon, co-créateur des Simpsons grâce à un accord très intéressant pour elle à la suite de son divorce, et elle est une des plus reconnues, et riches, joueuses de poker professionnelles. Intéressant, non ?
Lorsqu'en 1988, nous découvrions sur un album de Chaka Kahn "The End of a love affair", malgré les arrangements langoureux et les cordes envoutantes, nous n'avions pas idée que la chanson avait en fait été composée en 1951 pour Margaret Whiting, donc clairement, la place sur nos pages n'est pas à la hauteur de l'affection que nous lui portons.
Fille de Richard Whiting, immense compositeur de succès devenus des classiques de la variété, Margaret eut l'insigne honneur de devenir la chanteuse préférée de Johnny Mercer et ainsi, être l'une des premières personnalités à signer chez le nouvellement formé label Capitol, où elle restera du début des années 40 jusqu'au début des années 60.
Première chanteuse à vendre 1 million d'exemplaires d'un de ses 45t, "Moonlight in Vermont", Margaret naviguera jusqu'à sa mort en 2011 entre la radio, la télévision et les studios d'enregistrement, et créera même la surprise en épousant en 1994 l'une des plus grandes stars du porno gay, Jack Wrangler, "parce que c'était lui et parce que c'était elle". C'est si beau, parfois, l'amour, surtout lorsque cela vous tombe dessus à 70 ans.
Pour revenir à "The End of a love affair", composé par Edward Redding qui ne fera pas grand chose d'autres, on ne peut pas dire que lors de sa sortie, la chanson affola les foules. Ce fut un titre parmi d'autres de Margaret, à peine repris dans les années qui suivirent, à l'exception, dans un premier temps, d'une catégorie d'artistes que nous adorons : les actrices chantantes.
Nous pouvons compter sur les doigts des deux mains les stars de la télévision ou du cinéma qui ne cédèrent jamais aux sirènes du microsillon, ou qui ne se mirent pas à pousser la chansonnette dans un de leurs projets. Pour celle qui s'abandonnèrent, dans le meilleur des cas elles étaient doublées (Margaret, d'ailleurs, offrit sa voix, comme personne ne l'ignore, à Susan Hayward dans "La Vallée des poupées").
Mais dans certains cas, des célébrités, dont tout le monde ignorait qu'elles savaient chanter, ou presque, affrontèrent le micro avec une certaine bravoure. Et pour des raisons mystérieuses, elles se tournèrent alors vers "The End of a love affair". Illustrations :
Et si vous vous demandez si seules les actrices s'attristèrent de la fin d'un amour, soyez rassurés : les acteurs aussi eurent des sentiments, à l'image de George Maharis, connu pour des tas de choses mais surtout une séance photo très déshabillée pour Playgirl et une arrestation pour exposition indécente de son anatomie.
Cherchez vous-même : ce sera une recherche très instructive et fort agréable.
Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir quelques incontournables de notre invitée de la semaine.
Voilà quelques étés que nous laissons le grand gagnant, ou la grande triomphatrice du Quizz estival, attendre patiemment notre retour en décembre pour savourer officiellement sa victoire. Ce n'est pas juste. Ce n'est pas suave. Voilà pourquoi cette année, décernons la couronne tandis que l'été n'est pas encore totalement mort.
Lors de notre dernier épisode, le film d'Angela Lansbury à identifier était bien "The reluctante debutante" de Vincente Minnelli, alias "Qu'est-ce que maman comprend à l'amour", alias "Mama nos complica la vida", une merveille.
Alors bien sûr, il s'agit plus d'un film mettant en vedette le couple Kay Kendall et Rex Harrison qu'Angela mais elle y est formidable, comme toujours, et vole pratiquement toutes les scènes où elle apparait.
A part peut-être celles avec John Saxon qui était décidément une jeune homme fort sympathique. En 1958.
Avec une nouvelle victoire et 3 nouveaux points, c'est Gatsby qui remporte le Quizz de l'été, du haut de ses 12 points, loin devant tout le monde. Aussi recevez, cher visiteur parmi les plus fidèles, nos félicitations et notre admiration. Nous nous permettons également d'embrasser chaleureusement Nina, qui, c'est ) présent écrit, remporte le Quizz une année sur deux.
Ne reste que la couronne. La voici ! Sachez-le, elle est énorme.