Soyons-Suave est heureux de vous rappeler la suavitude du coordonné.
mercredi 30 mai 2018
Et maintenant dansons !
Utilisons une nouvelle fois Soyons-Suave a des fins thérapeutiques puisque cela fait trois jours que nous sommes coincés avec ceci...
La question suave du jour : y a-t-il du monde au balcon ?
Si personne n'ignore que Jean Genet fit une intrusion remarquée au cinéma avec son "Chant d'amour" et offrit "Querelle" à Fassbinder et "Poison" à Todd Haynes, sans parler de "Mademoiselle" à Tony Richardson, n'oublie-t-on pas qu'en 1963, le réalisateur Joseph Strick s'attaqua à l'adaptation de la pièce "Le Balcon", film vaguement trouvable aujourd'hui dans d'obscures éditions dvd et qui lors de sa sortie, n'affola pas grand monde si ce n'est les censeurs.
Pourtant, si ce n'est pas là une production au casting affriolant, alors nous ne savons plus ce qu'est une production au casting affriolant. Illustrations :
Plus qu'un générique, un rêve : Shelley Winters endossant pour la première fois un rôle de Madame, Lee Grant, Leonard Nimoy pré Star Trek et Peter Falk bien avant Colombo, et la délicieuse Ruby Dee qu'on ne vit plus jamais de la même façon après ceci :
Déconcertant, choquant bien que très expurgé par rapport à la pièce originale et recevant la bénédiction de Genet lui-même, il y a définitivement du monde à ce "Balcon" qui offrit de merveilleuses affiches au monde mais parmi lesquelles nous ne sommes pas parvenus à dénicher une seule création française...
Mais peu importe, le film est disponible en intégralité sur Youtube ici-même et vient de nous donner l'occasion de créer un tag "Jean Genet", ce qui est finalement la vraie surprise du jour, même pour nous.
C'est mercredi : soyons LGBT !
Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne".
Le Brushing du jour.
Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette huit cent quatre vingt septième édition, Joan Collins présente le modèle intitulé "On dirait des vrais".
lundi 28 mai 2018
Le Quizz de LouisD
Même si nous ne prenons plus la peine de le préciser, nos photos mystères sont toujours "Google image safe" c'est à dire que l'utilisation de ce moteur de recherche inventé par le Malin ne vous donne pas la solution du Quizz que nous testons toujours. Il n'en demeure pas moins que les résultats obtenus sont toujours savoureux. L'image de ce soir vous conduira par exemple au thème "Girl" et nous ne savons pas pourquoi.
Quoi qu'il en soit, demandons-nous tous ensemble qui se prépare à fumer au lit ce qui est fortement déconseillé car toujours une très mauvaise idée. Indices mercredi en cas de panne (ce dont nous doutons fort) et évidemment LouisD ne joue pas. Un seul nom par proposition. A vos cellules grises.
17 fois Cécile Cassard ?
Et maintenant dansons !
Et vendangeons l'amour en espagnol. Même si en l'occurrence, Los TNT sont totalement uruguayens.
La fin du Quizz de Valentine.
Décidément le Quizz n'est finira jamais de nous surprendre. Nous pensions que Joan serait démasquée en un tour de main, le roux flamboyant entraîna Deborah Kerr et on ne sait pas vraiment pourquoi Angela Lansbury, dont nous avons pu vérifier qu'elle restera pour l'éternité la pugnace Jessica Fletcher.
Et finalement LouisD surgit et rendit à "Joanie" son identité, ajoutant un clin d'oeil "la meilleure de toutes" particulièrement subtil, une victoire confirmée par Mirabelle dont nous apprécions toujours le sens de la précision et de la concision. Mais c'est bien LouisD qui voit son nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages, qui reçoit nos félicitations quand le reste des participants dégouline désormais sous l'assaut de nos bises humides. Ne dites rien, nous sommes comme cela. C'est de l'amour vous savez...
Sorti en 1959, "The Best of everything" / "A quoi rêvent les fille" / "Rien n'est trop beau" est, mais l'ignorez-vous, un de nos films "île déserte", c'est à dire pour ceux qui auraient loupé les épisodes précédents, l'un des, allez, disons 20 titres que nous glisserions dans nos valises si d'aventures nous envisagions de nous échouer sur un atoll sans personne mais bénéficiant tout de même d'un réseau électrique, d'un lecteur dvd et d'un écran plat si possible de 55 pouces.
Existe-il une seule chose que nous n'aimons pas dans cette réalisation de Jean Negulesco ? Non, il n'en existe pas, du générique interprété par Johnny Mathis au plus petit second rôle, nous aimons tout en reconnaissant que c'est un peu irrationnel mais ce qui est finalement le cas de tout sentiment un poil excessif. Nous traversons par exemple en ce moment une phase "tête à coiffer" que nous ne sommes pas en mesure d'expliquer. Et malgré cela, nous pensons aller plutôt bien.
La suavitude de "The Best of everything" tient sans doute dans le fait qu'en plus du casting imparable, la production soit signée Jerry Wald, qui livra au monde en quelques vingt années de carrière des films aussi divers que "Elle et lui", "Peyton Place", "Key Largo" ou "Le Milliardaire" et une bonne dizaine de projets pour Miss Crawford parmi lesquels "Mildred Pierce" sur lequel nous ne vous ferons pas l'affront d'écrire une seule ligne.
En juin 2009, alors que nous venions tout juste de naître, nous consacrions un billet à Joan et à "The Best of everything". C'était un samedi, "Soyons-Suave Weekend" n'était pas encore en vue et nous écrivions ceci :
"JOAN CRAWFORD ou comment être suave en restant assise"
27 juin 2009
Imaginons que vous soyez une grande actrice à la carrière légèrement derrière vous, que vous vous soyez tenue éloignée des plateaux pendant deux ans au profit d'une boisson gazeuse dont vous avez décidé de devenir la porte parole après en avoir épousé le pdg et que tout cela s'arrête parce que votre époux à la sotte idée de mourir sans prévenir. Vous devez alors envisager de reprendre le travail pour lequel vous êtes faite, de toutes les façons vous ne savez pas vraiment faire autre chose, mais les rôles ne viennent pas.
Qu'à cela ne tienne, en bon petit soldat que vous êtes, vous retroussez vos manches, bien décidée à tirer le meilleur parti de la première chose qui se présentera à vous. C'est un second rôle ? Soit, ce sera le premier depuis 1927 et nous sommes en 1959 mais vous savez qu'il n'y a pas de petits rôles à condition de savoir y faire. Vous êtes supposée être assise à chacune de vos apparitions ? Ce n'est pas un problème, votre buste est aussi expressif que vos jambes et qui dit buste, dit bras et qui dit bras dit mains, votre meilleur atout pour saisir le moindre accessoire qui se présentera. Cela semble anecdotique, ça ne l'est pas : un téléphone, une cigarette ou même une valisette sont les meilleures alliés d'une actrice qui n'a pas grand chose à faire dans une scène. Heureusement vous devez incarner une puissante éditrice et cela veut dire : une garde-robe en conséquence. Finalement vous vous dîtes donc que c'est jouable.
Cela donne "The Best of Everything", réalisé pour la Fox par Jean Negulesco, avec occasionnellement Louis Jourdan, Bob Evans, Hope Lange, Suzy Parker et Diane Baker. De toutes les façons le reste de la distribution n'a aucune importance puisque vous avez négocié d'être bien à part au générique.
A vous de montrer tout ce qu'une femme assise derrière un bureau peut faire pour attirer l'attention !
La première apparition est importante : souriez, montrez que vous êtes occupée, par exemple manipulez un livre.
Vous devez téléphoner : pensez à jouer avec le cordon, cela apportera de la vie à la scène, et au cas où ça ne soit pas suffisant, pensez à demander à la costumière une broche qu'on peut voir au minimum depuis San Francisco.
Le simple fait de fumer une cigarette ne doit pas mobiliser que vos mains : fumez avec votre torse en trouvant une position adéquate.
Même si vous ne fumez pas, le torse ! Toujours le torse ! Aidez-vous pour cela du décor !
Pourquoi une valise, on ne le sait pas mais une valise possède des boutons à ouvrir et vous avez justement la plus divine des manucures et un assez joli bracelet de perles.
Et juste au cas où : vérifiez que la bande annonce reflète bien votre travail dans le film : vous êtes assise, occupée, vous triturez le cordon et il est bien indiqué que vous n'êtes pas n'importe qui mais AMANDA FARROW.
Finalement, vous vous dîtes que vous ne vous en êtes pas mal sortie !
..........
Nous étions déjà très suave, non ? Et dire que 9 ans plus tard nous sommes toujours là...
Le String de la semaine.
Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image.
Et cette semaine, notre ami le string nous propose de revivre le mariage de Meghan et Harry à travers une série de quatre photos dont voici le premier volet : something blue !
Le Brushing du jour.
Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette huit cent quatre vingt sixième édition, Juliette Binoche présente le modèle intitulé "En arrière toute", un classique.
mercredi 23 mai 2018
Entre nous...
Suaves visiteurs, en fait nous avons totalement oublié que nous étions aujourd'hui mercredi.
Notre Alzheimer vous dit donc à vendredi.
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