Finalement, il aura suffi de quelques dossiers ("files" en anglais) et d'un appel à la différence capillaire (je suis rousse et alors ?) pour que Gillian Anderson retrouve son identité ce qui nous fait bien plaisir. Et pour être exact, précisons que la capture était tirée de la série "American gods", oui, une fois encore, nous n'étions pas au cinéma.
Cela n'a pas vraiment dérangé Anatis qui signe là sa... mais combien déjà de victoires, cela doit être énorme, non ? en tout cas qui voit son nom en noir sur gris cette semaine sur nos page et reçoit une salve méritée et sincère d'applaudissements nourris et de bises admiratives. Non vraiment, bravo. Vous êtes forte !
C'était donc il y a 15 jours, au détour d'un épisode de la très hype série "American Gods" qu'apparaissait Gillian en Lucille Ball, démultipliée sur les écrans de télévision d'un supermarché et parlant directement au héros étonné parce qu'en fait, elle se trouve être une déesse, la déesse média.
Ce qui nous amène brièvement à dire deux mots de cette nouvelle aventure télévisuelle, adaptée d'un roman de Neil Gaiman, paru en 2001. "American gods", donc, raconte comment à peine sa sortie de prison, Shadow, c'est son nom, est embauché comme homme de main par un inconnu qui se révèle être le dieu Odin, tentant de rassembler aux Etats-Unis de vieux dieux et de vieilles déesses oubliées afin de lutter contre les nouvelles divinités que sont la voiture, la technologie, la globalisation ou les médias.
Vous l'aurez compris, voilà une série à message.
Cela n'engage évidemment que nous mais il nous semble que "American gods" fait partie de ces nouvelles séries telles que "Outcast" ou "Legion" dont on devine après à peine 3 minutes de visionnage que tout est fait pour que le téléspectateur devant son écran fasse "Wow".
"Wow c'est visuellement magnifique" ? "Wow c'est terriblement bien écrit" ? "Wow mais quels acteurs" ? En fait nous pensions plutôt, en plus de tout cela, à "Wow, ça doit être vraiment très intelligent puisque je ne comprends rien". Parce nous aurions bien été incapable de fournir le petit résumé ci-dessus de "American gods" par exemple, sans l'aide d'internet, alors que nous avons suivi religieusement les 3 premiers épisodes. Avons-nous cependant passé un bon moment ? Absolument ! Une sorte de trip en fait.
Il faut dire aussi que le personnage principal de "American Gods", le naïf mais ex détenu Shadow est interprété par Ricky Whitte, déjà aperçu sans chemise dans la série "The 100" et qui ici, a souvent très chaud ou se salit beaucoup, ce qui occasionne douches en cascade et changements de tenues au dépoté.
Ricky Whitte possède l’honnêteté d'avoir passé beaucoup de temps au Gymnase Club et de le montrer, et de cela nous le remercions, tout comme de posséder cette incroyable faculté d'être impeccable en couleurs, en noir et blanc et même surexposé. C'est assez rare, notons-le.
Signalons pour finir que ce n'est pas la première fois que Gillian Anderson endosse les traits si caractéristiques de Lucille Ball. Il y a des années, en pleine folie "Xfiles", le magazine Rolling Stone lui avait demandé de revisiter quelques personnages iconiques du cinéma et de la télévision.
Cela donnait ceci et c'était charmant.
Pour de plus mystérieuses raisons, on lui demanda aussi de poser ainsi :
Il faut savoir dire non parfois Gillian, c'est important.