Soyons-Suave est très heureux de vous offrir la bague Ben-Hur et son bracelet coordonné.
mercredi 30 novembre 2011
Connaissez-vous Jean-Michel ?
Jean-Michel est l'un de nos plus chers amis. Il adore être pris en photo et aime encore plus partager avec le monde ses plus suaves clichés. Certains disent qu'il est parfois trop suave alors que nous savons que la suavitude n'a pas de limite. Faîtes donc sa connaissance et bientôt vous-aussi direz "Jean Michel ? Bien sûr que je le connais !".
Jean-Michel, 31 ans, découvre Versace.
Et maintenant dansons !
Enfin surtout descendons et montons un escalier grâce à Arlene Dahl qui ne chantait pas mais maniait parfaitement la plume.
La pause nicotine de Lauren Bacall.
Chaque semaine, Lauren Bacall vient suavement nous rappeler tout l'attrait d'une pause nicotine au milieu d'une journée bien chargée.
Ne craignez pas l'addiction, ce n'est qu'une cigarette par semaine.
C'est mercredi : soyons LGBT !
Chaque mercredi, Soyons-suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons : "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne".
C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.
Le Brushing du jour.
lundi 28 novembre 2011
Le Quizz de Jeffrey Lawrence
Ahhhh le retour des dos mystérieux ! Merci Jeffrey Lawrence de nous ramener à nos premières amours. Et merci surtout de nous proposer ce soir un envers qui vaut l'endroit.
Nous ne dirons rien, pas un indice, pas une insinuation, rien. Qui contemple ainsi le paysage en s'accrochant aux branches ? Ce n'est certainement pas Google Image qui vous le dira. Vous êtes seuls. A vos cellules grises.
Entre nous...
A quelques minutes du nouveau Quizz, toute l'équipe de Soyons-Suave tient à présenter ses excuses à Anjelica Huston, Dinah Shore et Ramon Novarro, qui pour de mystérieuses raisons, sont, à un moment donné ou à un autre, apparus sur nos pages le patronyme écorné.
Merci à nos suaves visiteurs vigilants, la mine interrogative devant "Anjelica Houston", "Diana Shore" et "Ramon Navarro" : nous parlions bien des mêmes.
La fin du Quizz de Bruno.
Nous n'avions jamais réalisé jusqu'à ce Quizz que Anna-Frid Lyngstad, plus connue sous le sobriquet de Frida et encore plus connue comme "la charmante rousse d'Abba qui a eu un tube quand elle a quitté le groupe et a même chanté avec Daniel Balavoine" avait un temps partagé une ressemblance troublante avec Anjelica Huston. Nous n'avons par conséquent pas été surpris que cela soit le premier nom suggéré (Claire, nous aurions dit de même) mais reconnaissons à Jeffrey-Lawrence sa victoire sans appel.
JL, si vous permettez le raccourci, voyez votre nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave, recevez notre admiration sans limite et nos voeux de courage dans l'ascension de la route escarpée qui vous mènera peut-être vers les sommets du Quizz, où trône toujours Claire, notre Maharanée, loin devant ses humbles sujets.
Nous ne remercierons jamais assez Bruno de nous avoir aiguillé vers Frida, femme hautement Soyons-Suave comme le démontrent ces clichés de jeunesse qui témoignent d'un goût inné pour le brushing. Née en 1945 en Norvège mais émigrant très tôt en Suède (elle est le fruit des amours interdites entre une norvégienne et un soldat allemand), à 13 ans Frida était déjà une chanteuse confirmée et à 20 une très convaincante chanteuse de jazz.
Et si plus tard elle traversera une phase Anjelica, elle fut, au sortir de l'adolescence, une cousine éloignée d'Ann-Margret ou de Patty Duke, n'ignorant rien des subtilités du vibrato, moins perceptibles dans "Waterloo" ou "Dancing queen".
Nous ne vous ferons pas l'affront, suaves visiteurs, de revenir sur l'histoire d'Abba, qui de 1970 à 1982 dominera le monde et permettra à la Suède de réaliser qu'il n'y a pas que Volvo et Electrolux dans l'existence. Presque 30 ans après la fin de ses activités, Abba vend toujours plus de 3 millions d'albums dans le monde chaque année, 360 millions depuis son apparition. C'est énorme.
Rétrospectivement, le succès phénoménal d'Abba peut tout de même étonner, non pas pour des raisons musicales, après tout Abba a, pendant 10 ans, prouvé qu'il possédait la formule magique des mélodies qui attaquent directement les neurones, mais parce que plus qu'aucun autre groupe, il incarne le fait que les années 70 ont vraiment été une décennie oubliée par le bon goût.
En pleine Abbamania, il était sans doute nécessaire de se positionner, à savoir décider si nous étions plus Frida ou profondément Agnetha. Et le choix était alors fortement révélateur de personnalité, Frida étant un coucher de soleil qui embrase le ciel polaire, Agnetha un matin brumeux sur le banquise.
En tout cas les deux femmes ont survécu, à la popularité invraisemblable, aux vidéos expérimentales de Lasse Hallström, aux salopettes satinées quand elles auraient pu devenir des Norma Desmond scandinaves ou des éleveuses de rennes. Agnetha s'est retirée de la vie publique, sortant très occasionnellement des albums, Frida est devenue princesse, a traversé de nombreuses tragédies mais a tenu bon au lieu de s'effondrer et nous pouvons vous révéler pourquoi : elle est protégée par des forces qui nous dépassent !
Ce halo qui l'entoure sur la quasi totalité de ses clichés n'est pas uniquement un effet de spot, nous pensons sincèrement qu'une puissance divine guide ses pas. Parfois l'aide mystique est maladroite, comme lorsque, en 1984, le halo se fit auréole qui elle-même se fit bandeau mais Frida n'est jamais seule.
A tout ceux qui ont vu une nouvelle fois la lumière planer sur Frida lors de sa dernière apparition télévisée, une aurore boréale magnifique et bleutée, nous demandons d'allumer un cierge. Abba n'est pas arrivé par hasard. Abba avait une mission. Abba serait-il mort pour nous ?
Le String de la semaine.
Même si l'idée semble impossible, on peut cependant être suave en string. Chaque semaine, la preuve en image.
Et pourtant cette semaine, nous sommes bien obligés d'avouer que nous avons un peu perdu notre ami le string. Nous avons beau chercher, nous ne comprenons vraiment pas le sens profond ce qu'il essaye de faire.
Le Brushing du jour.
C'est lundi !
C'est à croire que les semaines se suivent et ressemblent, ce qui n'est heureusement pas le cas de notre héroïne du lundi. Les conditions météorologiques vont encore être rudes, sachez-le, alors autant vous faire une raison et songer immédiatement à coordonner votre rouge à lèvres à votre chapeau de pluie.
dimanche 27 novembre 2011
La promenade du dimanche.
Puisqu'il n'est pas conseillé de rester une journée entière entre quatre murs et que l'air frais est en tout point salutaire, Soyons-Suave vous propose d'aller vous aventurer dans de nouvelles contrées découvrir d'autres suaves horizons.
"Air frais" n'est peut-être pas l'expression la plus adaptée puisque c'est vers "Celeb smokers" que nous vous proposons de diriger vos pas, étonnant site italien qui a entrepris de recenser les femmes célèbres posant avec une cigarette : ils en proposent plus de 36000, pour peu que vous soyez majeur. Ne vous laissez pas troubler par l'accueil vous demandant si vous avez plus de 18 ans et qui peut faire croire à un site pornographique, il n'est bien question ici que de tabac.
Idéal si vous êtes accro à la nicotine puisque vous vous sentirez moins seul, pratique pour ceux qui viennent d'arrêter et peuvent fumer par procuration, ce site ne sera désagréable qu'aux intégristes anti-tabac et encore, puisqu'il est garanti sans fumée ni odeur.
Un bonheur n'arrivant jamais seul, vous pourrez, à partir du menu, accéder à tout moment à "Italien smoking celebs", plus pointu mais tout aussi suave. Étrangement Sophia en est absente. Chercherait-elle à nous cacher des choses ? Aussi dénonçons-la immédiatement, après tout il n'y a pas de raison pour que Gina soit la seule à sentir le cendrier.
Et maintenant dansons !
La touche Brazil sans laquelle un dimanche n'est pas vraiment suave... et une question toute dominicale : a-t-on canonisé Les Etoiles ?
Les très suaves heures de l'histoire contemporaine : le jour où Ethel et Ernest se dirent "oui".
Le 27 juin 1964 eut lieu à Beverly Hills un mariage qui est encore aujourd'hui dans la liste des unions les plus courtes de l'histoire puisqu'il s'acheva 32 jours plus tard : celui d'Ethel Merman et d'Ernest Borgnine. S'il est toujours flatteur de figurer dans un top 10, celui-ci eut de quoi réjouir les intéressés puisqu'il se plaça aussitôt et également dans le classement des mariages les plus improbables car, vraiment ? La star de Broadway qu'on prétendait lesbienne et l'ancien marin de la US Navy oscarisé ? Avaient-ils bu ?
En annonçant à la presse à Noël 63, tout juste un mois après s'être rencontrés, qu'ils avaient l'intention de convoler, Ethel Merman et Ernest Borgnine semblaient pourtant sobres. Ravis, peut-être transfigurés par le bonheur mais sobres.
Née Ethel Zimmermann en 1908 avec un nom très judaïque dans une famille pourtant avec ferveur épiscopalienne, Ethel Merman était en 1963 un monument de Broadway dont la carrière avait débuté dans "Girl Crazy" des Gerschwin en 1930 qui avait fait d'elle une star en une nuit. Tête d'affiche depuis, son curriculum était un résumé de l'histoire de la musique populaire américaine : 5 comédies musicales de Cole Porter, des shows d'Irving Berlin, de Jule Styne et Sondheim.
Si on peut s'étonner que sa voix tonitruante séduisit d'aussi suaves et sophistiqués compositeurs, elle était l'idole des directeurs de théâtre : jamais malade, ponctuelle, capable d'assurer les 8 représentations hebdomadaires d'un spectacle sans faiblir. Jurant comme une charretière et avouant ne jamais avoir lu un seul livre de sa vie, elle s'était déjà mariée 3 fois et avait deux enfants qu'on ne voyait jamais.
Ethel et son mari n° 3 le très chic président de la Continental.
Ernest Borgnine, né en 1917, était devenu acteur suite à la suggestion de sa mama italienne qui le voyait un peu désoeuvré après 10 années passées dans la marine. Il est l'incarnation du fait qu'il faille toujours suivre les conseils de sa mère puisqu'en 1947, il explosait sur scène dans "La ménagerie de verre" de Tennessee Williams et remportait un oscar en 55 pour "Marty".
Séparé de sa première épouse et mère de son premier enfant, il avait épousé en secondes noces l'actrice mexicaine Katy Jurado rencontrée sur le tournage de "L'or du Hollandais", un mariage tumultueux et fortement alcoolisé qui fit les délices de la presse pendant 4 ans.
Un verre ça va...
Ethel et Ernest n'étaient donc pas des perdreaux de l'année lorsqu'ils furent présentés l'un à l'autre au cours d'un dîner fin novembre 1963, une soirée qui, pour Merman, n'aurait certainement pas débouché sur une histoire d'amour si Borgnine n'avait été persuadé, ce soir-là, d'avoir rencontré sa prochaine épouse. Que vit Ernest en Ethel qu'Ethel ne vit pas immédiatement en Ernest : le mystère reste entier. Après trois semaines d'une cour acharnée, il fit sa demande qu'elle accepta, ajoutant plus tard qu'elle fut la première surprise de s'entendre dire "oui".
Et c'est ainsi que 6 mois plus tard en raison d'agendas chargés et surtout d'un divorce d'avec Katy Jurado un peu compliqué, le couple pouvait enfin se lancer dans la vie maritale, une cérémonie qui eut lieu dans le jardin de la propriété d'Ernest en Californie en compagnie d'amis fidèles, d'un photographe de Life magazine et d'une robe jaune avec bibi coordonné.
Selon ses biographes officiels, des nuages noirs obscurcirent les rapports entre le mari et sa femme dès la cérémonie lorsque, pressée par ses invités de pousser la chansonnette, Ethel grimaça en entendant son époux surenchérir à la demande en ajoutant "Vas-y mon bébé, en plus je ne t'ai jamais entendu chanter". Elle venait d'épouser le seul américain ne connaissant pas sa voix, ce qui aurait pu être flatteur, après tout il l'aimait pour elle et non son organe.
Bizarrement, cela ne le fut pas pour Ethel qui commença à se demander à qui elle venait de s'unir. Si les versions divergent sur ce qui suivit, une chose est certaine : partant quelques jours plus tard pour Hawaï puis Tokyo en lune de miel, Ethel et Ernest furent de retour 10 jours plus tard. Il ne s'adressaient plus la parole, cohabitèrent cependant une semaine puis se rendirent chez le juge. Le divorce, annoncé dès août, fut prononcé en décembre pour incompatibilité d'humeurs. Entre temps ils avaient pu renvoyer les cadeaux de mariage.
Si la séparation d'Ethel et Ernest fit autant parler que leur mariage, c'est en partie en raison du silence absolu des deux intéressés sur le sujet qui donna naissance à de nombreuses suppositions afin d'expliquer l'échec de la relation. Les documents officiels mentionnaient le refus par Ernest de se séparer d'une femme de ménage qui déplaisait à Ethel, on parla rapidement d'une bataille d’ego, Ethel ayant plutôt mal vécu son anonymat au Japon quand son mari était reçu comme une star.
Le personnage d'Helen Lawson interprété par Susan Hayward dans "La vallée des poupées" ayant été calqué par Jacqueline Susann sur la personnalité de Merman, on comprend aisément que celle-ci n'ait pas apprécié de n'être soudain plus en tête d'affiche. On évoqua d'impossibles problèmes de flatulences pour Ernest, peut-être doublés d'une mollesse ne favorisant pas la consommation du mariage. Ethel, de son côté fut prétendue incapable de faire quoi que ce soit sans téléphoner d'abord à ses parents. Pas très suave, à la différence de ce que fit Ethel dans son autobiographie pour le chapitre consacré à son mariage avec Ernest : une page blanche.
Ethel Merman ne se remaria jamais plus, avouant quelques années plus tard lors d'une interview que son dernier mariage l'avait vacciné des hommes pour toujours. Elle consacra la fin de sa carrière à promouvoir sa propre légende, reprenant "Annie get your gun", "Gypsy" ou "Call me madam" et acceptant enfin d'être Dolly Levy dans "Hello Dolly", show qu'elle avait refusé alors qu'il avait été écrit pour elle. En 1979 elle enregistra un légendaire album disco. Elle disparut en 1984 des suites d'une tumeur au cerveau.
Toujours vif à plus de 94 ans, Ernest Borgnine trouva enfin la félicité en épousant en 1973 la créatrice d'une ligne de produits cosmétiques avec laquelle il coule toujours des jours heureux. En 2008, lors de la parution de son autobiographie pour laquelle il accorda de nombreuses interviews, on l'interrogea évidemment sur sa courte union avec Ethel. Il répéta ce qu'il avait déjà laissé entendre à savoir que, marié précipitamment, il n'avait réalisé que trop tard qu'il avait épousé un monstre d'égocentrisme.
Il ajouta cependant qu'il survécut à cet échec et aux nombreux déboires de sa vie sentimentale en s'adonnant régulièrement à la masturbation. Et c'est une trop parfaite phrase de conclusion pour que nous imaginions ajouter autre chose. Quelle leçon !
Inscription à :
Articles (Atom)