mercredi 30 juin 2010

Le string de la semaine

Même si l'idée semble impossible, on peut cependant être suave en string. Chaque semaine la preuve en image.



Et cette semaine, notre ami le string a compris que lorsque les températures dépassent 30 degrés, rien ne vaut la fraicheur de sa chambre où on peut, à loisir, opter pour une tenue légère et même jouer au hockey.

Pour le plaisir



En ces grosses chaleurs, Soyons-Suave est heureux de vous offrir des boissons fraiches et de la neige.

lundi 28 juin 2010

Le quizz de l'Anonyme



Et c'est donc reparti, comme après chaque raté nous direz-vous. Le beau temps remplace toujours la pluie, la douleur suit systématiquement la main au feu, le quizz couleur ne peut que prendre la suite de la photo noir et blanc.

L'Anonyme (Mais est-ce toujours le même ?) vous propose de fêter sa victoire en compagnie d'une ballerine qui, remarquons-le, n'est pas du tout ridicule en pointes. Est-elle pour autant une vraie danseuse ? Ne se serait-elle pas illustrée dans un autre domaine ? D'où vient-elle ? Est-elle encore en vie ? Rassurons-nous, son coeur bat toujours mais c'est tout ce que nous vous dirons. A vos Google et vos cellules grises.

Pendant ce temps, à Hollywood...



Arnold Schwarzenegger n'a toujours pas compris à quel moment il avait loupé l'escalier du plongeoir...

La fin du Quizz


Sous les pavés la plage et sous le chapeau Hildegard Knef s'est peut-être écrié l'Anonyme (Mais est-ce toujours le même ?) qui voit donc, avec retard, son nom en noir sur blanc sur Soyons-Suave cette semaine. Glückwünsche, n'hésitons-nous pas à lancer dans un effort polyglotte car il fallait être capable de reconnaître la deuxième Marlène Dietrich, l'interprète inoubliable de "Mack the Knife", "la plus grande chanteuse sans voix du monde "d'après Ella Fitzgerald (et c'était un compliment) sous le feutre et les grands rebords. Mais Hildegard est tombée. L'Anonyme n'est pas un amateur. Mais au fait : Hildegard ou Hildegarde ? Éclaircissons ce mystère.


Que Kranzler garde son calme, nous parlons bien d'Hildegard Knef, née à Ulm en 1925, qui commença sa carrière sur les écrans dans les années 40 mais dont la popularité grandira après la seconde Guerre Mondiale, l'imposant rapidement comme la première dame du cinéma germanique, comme elle deviendra la grande dame de la chanson d'outre-Rhin à partir des années 60 lorsqu'elle se lancera comme interprète et vendra 3 millions d'albums.

Mais il se trouve que nous parlons également d'Hildegarde Neff, première star allemande à triompher à Broadway en 1954 dans la comédie musicale de Cole Porter "Silk Stockings", adaptation de "Ninotchka" avec Garbo qui deviendra au cinéma "La belle de Moscou" avec Cyd Charisse. Car ces deux femmes sont bien la même, Hildegard et Hildegarde ne font qu'une, et pendant Fraulein Knef faisait scandale en Allemagne en étant la première star à apparaître nue dans "La pècheresse", Miss Neff aiguisait les plumes des commères d'Hollywood en ayant vraisemblablement une aventure avec Gregory Peck sur le tournage des "Neiges du Kilimanjaro".

HildeGard Knef/Hildegarde Neff L'autre Hildegarde

Notre inconnue de la semaine n'était pas schizophrène, elle était simplement allemande, avec un nom allemand, qu'elle transforma légèrement pour plaire aux palais délicats du public anglo-saxon. L'idée ne vint d'ailleurs pas d'elle mais du producteur David O'Selznick, qui dès 1945 voulait faire d'elle une star à Hollywood, à condition qu'elle accepte de se rebaptiser Gilda Christian, ce qu'elle refusa. Elle réfléchit donc à deux fois lorsque Cole Porter lui proposa "Silk Stokings" et décida d'opérer elle-même la transformation. Hildegard devint donc Hildegarde, ce qui ne s'avéra pas une excellente idée puisqu'une autre Hildegarde existait déjà, star de la chanson des années 30 et 40, créatrice de "Darling je vous aime beaucoup" et de "Lili Marlène" aux Etats-Unis.

Quoi qu'il en soit, pour ceux qui maîtrisent mal leur Hildegard, si les films dans lesquels elle a joué restent assez difficilement trouvables en France (ou en français), ses enregistrements sont parfaitement accessibles et, disons-le, assez fascinants. Diseuse peut-être plus que chanteuse, la voix d'Hildegard est, en tout cas, tout ce qu'on peut attendre d'une femme ayant vécu et si ce n'est pas déjà fait, nous vous conseillons de rapidement découvrir quelques unes de ses interprétations. Car vous verrez, alors que vous ne vous en doutiez pas, qu'il peut être suave de vous faire caresser le tympan par un torrent de graviers.

Les très suaves heures de l'histoire contemporaine : le jour où Eartha Kitt apprit à danser à James Dean !



Au début de l'année 1952, James Dean revit. Sur les conseils de son mentor et amant, le producteur de radio Roger Brackett, il a quitté Los Angeles et l'université de UCLA pour venir s'installer à New York. Et pas une seconde il ne regrette d'avoir quitté la Californie. Arrivé dans la cité des Anges plein d'espoir, il a rapidement du se rendre à l'évidence : personne ne l'attendait, lui, pourtant ancienne vedette du lycée de Fairmont dans l'Indiana et ce ne sont pas ces trois rôles muets et non crédités aux génériques qui allaient faire de lui la nouvelle coqueluche d'Hollywood. Le cinéma n'était peut-être pas pour lui. Pas plus que le soleil et l'océan pacifique.

New-York est indubitablement une métropole plus consistante et on y trouve surtout l'Actor Studio où Lee Strasberg enseigne La Méthode à des élèves pas encore illustres parmi lesquels Marlon Brando ou Julie Harris. Après quelques apparitions dans des dramatiques télé, James Dean y entre à son tour, assez fier d'y être l'un des plus jeune élèves, il a à peine 21 ans et il va totalement s'immerger dans Stanislavski. On imagine aisément les conversations d'après cours où il devait être question d'investissement émotionnel et de recherche de vérité mais James Dean a un problème : il n'est pas à l'aise dans son corps.



Au cours de ses soirées, le jeune comédien a sympathisé avec Eartha Kitt, qui après avoir tourné quelques années en Europe et notamment en France, s'est installée à New-York où elle tente de lancer sa carrière sur les planches. A l'affiche de différents cabarets, elle attend pour le moment de savoir si elle fera partie de la nouvelle revue que montent Leonard Sillmann et Mel Brooks. Eartha Kitt est avant tout danseuse et c'est à ce titre qu'elle va proposer à James Dean de l'aider à résoudre ses petits problèmes de motricité.


Pendant quelques mois, James Dean va donc rejoindre chaque semaine celle qui le considère comme son petit frère aux cours de danse qu'elle donne à Manhattan et découvrir les joies des entrechats et de l'arabesque, du jeté-battu et du pas de bourré. Et bouger devient alors presque agréable. James Dean découvre surtout que son corps peut exprimer une certaine sensualité, qu'il admire particulièrement chez Eartha. Elle devient en fait son modèle et il calque sa marche sur ses ondulations.


Rapidement les habitudes s'installent : après avoir sainement transpiré, Eartha et James se retrouvent devant un café et discutent pendant des heures. Ils évoquent leur enfance, leurs rêves, leurs doutes. Elle lui explique qu'elle n'a jamais connu son père, il lui avoue qu'il aime qu'on écrase sur ton torse des mégots de cigarettes. Une amitié est née mais qui sera de courte durée puisque trois ans plus tard, James Dean, au volant de sa Porsche, percute un autre véhicule et meurt sur le coup.

Si finalement l'acteur appliqua à la lettre sa devise "Il faut vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre", Eartha Kitt vivra, elle, de nombreuses vies qui ne prirent fin qu'en 2008, prouvant, ce qui est tout aussi suave, qu'on peut aussi vivre vieux et faire une très spectaculaire octogénaire.

Cache-cache : saurez-vous retrouver Brigitte Bardot ?



Gagné ! Elle était derrière Zoltan !

Le Brushing du jour.



Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons chaque semaine les plus suaves créations capillaires. Et pour cette sixième édition, française s'il vous plait, Jacqueline François nous propose un modèle intitulé "La coupole".

Raquel Welch présente l'Instant Maillot de Soyons-Suave.



C'était l'Instant Maillot de Soyons-Suave.

De l'utilisation de la couleur : le fond vert.







Et rendez-vous prochainement pour notre nouvelle série à la découverte de la gamme chromatique : le fond aubergine.

C'est lundi



Puisque nous avons officiellement quitté le printemps, avant de sortir, avez-vous pensé à coordonner votre fichu aux couleurs de l'été ?

mercredi 23 juin 2010

Pour le plaisir.



Soyons-Suave est heureux de vous offrir l'un des rares lieux où il a été possible de ne pas entendre une seule note de musique lundi dernier. L'année prochaine, vous aussi, pensez à un séjour en clinique pour le 21 juin.

La question du jour : peut-on être suave au bloc opératoire ?



Depuis l'invasion des séries télé médicalisées, personne ne peut ignorer le fort potentiel de suavitude du monde soignant. Mais puisqu'on évoque rarement la possibilité de rester suave aux urgences, au bloc et en salle de réveil, nous avons testé ces trois lieux depuis lundi (sans l'avoir vu venir) et le constat est amer : depuis la radicalisation de la blouse transparente en papier biodégradable pour les patients, il est impossible, malgré la meilleure volonté du monde, d'arriver ne serait-ce qu'à la hauteur du chic de la bandelette droite de Jane Wyman dans "L'obsession magnifique". C'est désespérant mais la réponse est non : dans une chambre d'hôpital, sous perfusion, il est impossible d'être suave.

lundi 21 juin 2010

Malheureusement c'est bien le jour de la fête de la musique.

Comme chaque année, avant de nous adonner au solstice d'été, il nous faut traverser ce qui peut s'avérer une torture, en fonction de l'endroit où vous résidez : la fête de la musique. Comme l'année dernière, nous vous rappelons que ce n'est pas parce que cette manifestation est légale qu'il vous fait faire, ce soir, n'importe quoi. Que vous décidiez de participer en simple badaud ou d'intégrer, l'espace d'un instant, un steelband ou un quartet de musique de chambre, vous avez l'obligation, quelque soit l'instrument choisi, d'être suave, comme par exemple :


Paul Newman au trombone à coulisse,



Ann Miller à la trompette,


Sal Mineo à la batterie,



Abbe Lane aux maracas,



Michèle Mercier au piano,


ou Jayne Mansfield au violon.


Notre conseil : comme Lana Turner, ne faites rien, sympathisez simplement avec une chanteuse, c'est plus sûr.

C'est lundi



Et puisque voici l'arrivée de l'été, avant de vous exposer au soleil, avez-vous pensé à coordonner votre transat à la couleur de l'eau?

vendredi 18 juin 2010

jeudi 17 juin 2010

Et maintenant rions ?

Et maintenant pleurons !

Et maintenant dansons !

Le cadeau suave du jour !

Comme il est difficile d'imaginer un anniversaire sans cadeau et encore moins sans gâteau, nous avons pensé qu'il pouvait être amusant de vous mettre à contribution en cette festive journée. Non, ce qui suit n'est pas une hallucination : pour fêter son premier anniversaire, Soyons-Suave vous offre l'un de ses livres les plus chers, "Dans la cuisine avec les Chippendales", sous-titré "70 recettes romantiques pour tenter, titiller et rendre fou (de désir)".


Il s'agit bien évidemment d'une édition originale, fort rare, dans laquelle le désir se lit à chaque page et qui vous permettra, comme il nous l'a permis, d'explorer les très mystérieux territoires de l'art culinaire aphrodisiaque, en 70 recettes illustrées avec chic et bon goût. Et s'il faut un exemple pour vous convaincre qu'il est, certes, possible de vivre sans cet ouvrage, mais qu'avec, cuisiner est bien plus suave, agrandissez l'image de droite et enivrez-vous de ce "Embrasse mon Kebab" qui vous fera complètement revoir vos idées sur les hors-d'oeuvre.


Ce livre est beau, ce livre est pour vous : mais comment faire pour en devenir propriétaire ? La chose est on ne peut plus simple. Vous avez jusqu'à dimanche soir pour nous envoyer le plus suave gâteau qui soit, à notre adresse email : soyons-suave@hotmail.fr ou par l'intermédiaire de notre page Facebook. Après quoi toute la rédaction se réunira pour élire l'heureux élu. En espérant ne pas être maladroit, nous précisions tout de même qu'il est inutile de nous envoyer de véritables pâtisseries par courrier électronique, de toutes les façons nous surveillons notre alimentation.


Nous avons dores et déjà reçu deux merveilleuses créations pâtissières qui nous permettent de vous rappeler que si une génoise en forme de coccinelle est toujours plaisante, nous ne savons résister à la gelée.

Nous salivons d'avance et envions presque l'heureux(se) élu(e) qui aura, sous peu, des Chppendales et de nouvelles recettes entre ses mains. Ne dîtes rien, c'est nous qui vous disons merci.

Le string de la semaine



Nous savons que le string de la semaine s'est déjà dévoilé mais ces quatre nouvelles ficelles étaient impatientes de se joindre aux célébrations. Et, on ne le répétera jamais assez, il n'est pas suave de réprimer l'enthousiasme de la jeunesse.

Pendant ce temps, à Hollywood...











De toute évidence, on se prépare pour notre grande soirée...