lundi 30 novembre 2009
Le quizz de Claire
C'est lundi, revoici donc le quizz et cette semaine, Claire a décidé de montrer à l'Anonyme ce que générosité veut dire. Il a proposé un quizz presque impossible, elle offre son tour venu un visage mystérieux qui risque de ne le rester que quelques secondes.
Car tout dans cet adorable minois, à l'inverse de la semaine dernière, rappelle celui que des millions de spectateurs vont adorer. Ajoutons que les plus curieux cinématographiquement connaîtront même les seins de la jolie rieuse mais il faudra pour cela attendre qu'elle s'aventure un peu plus loin dans sa carrière.
C'est facile ? C'est trop facile ? Ce front vraiment très grand, n'est-il pas reconnaissable entre mille ? Sans doute mais à vos Google et petites cellules grises !
dimanche 29 novembre 2009
La science de l'accessoire.
Il y a quelques posts de cela, nous avons vanté les avantages de l'accessoire lors d'une séance photo qui tourne plat. Car dans une situation désespérée, l'accessoire reste l'outil magique. Il transforme, il métamorphose, il propose quelque chose de différent. Voici donc une nouvelle série avec aujourd'hui :
Leslie Caron et une petite grappe de muscat.
Ursula Andress et un gros lapin aux oreilles si tentantes.
Julie Andrews et toute une collection de chevaux en verre, avec, peut-être, un poney.
Le string de la semaine
samedi 28 novembre 2009
La fin du quizz
C'est avec une certaine joie que nous proclamons aujourd'hui la victoire de Claire, dont la persévérance lui a permis de reconnaître dans ce visage enfantin les prémices (et la fossette au menton) de celle qui allait devenir "le plus bel animal du monde" : Ava Gardner. Claire voit donc son nom en noir sur blanc sur Soyons-Suave, proposera le prochain quiz et offre un petit bout de son podium à Woki, que cette énigme énerva et nous nous en excusons. Car il n'est ni suave, ni dans nos habitudes de perturber nos visiteurs.
Que dire d'Ava Gardner ? Qu'elle était somptueuse, sauvage, féline, qu'elle mit à genoux Frank Sinatra et à terre Hemingway ? Que dire de neuf sur Ava Gardner ? Peut-être une chose à laquelle on ne pense pas toujours lorsqu'on évoque son nom : qu'elle était une rivale très sérieuse de Joan Crawford et qu'il s'en est fallu de peu pour que ce soit elle qui chaque semaine, vous apprenne à choisir un couvre-chef.
Alors en hommage très respectueux, voici la leçon d'Ava Gardner.
Charles Boyer et Louis Jourdan : est-il toujours suave d'être un French Lover ?
Le post fort récent et je crois même ci-dessous, montrant le jeune Louis Jourdan offrir son corps au soleil ayant ému certaines de nos suaves lectrices, il nous a semblé important de faire le point sur une profession, qu'on croyait à tort disparue : le French Lover.
Il semblerait qu'on doive à Charles Boyer (1899-1978) les caractéristiques principales qui permirent par la suite de différencier le séducteur hexagonal de son lointain cousin parfois ibérique : le Latin Lover. Car dès son arrivée à Hollywood, ce natif de Figeac dans le Lot, élève au conservatoire de Paris se distingua de trois façons : en n'étant jamais vu mal habillé, sans cigarette et sans une partenaire de premier choix.
C'est ainsi qu'au cours de sa longue carrière, il prit dans ses bras des créatures aussi diverses que Greta Garbo, Ingrid Bergman, Claudette Colbert (à laquelle il ne parlait que par l'intermédiaire de leur réalisateur, généralement pour hurler "qu'on sorte cette femme d'ici"); Irene Dunne, Eddie Lamar ou Bette Davis (qui le découvrant de dos, petit et chauve sur le plateau de leur première collaboration, appela la sécurité pour évacuer l'inconnu).
C'est ainsi qu'au cours de sa longue carrière, il prit dans ses bras des créatures aussi diverses que Greta Garbo, Ingrid Bergman, Claudette Colbert (à laquelle il ne parlait que par l'intermédiaire de leur réalisateur, généralement pour hurler "qu'on sorte cette femme d'ici"); Irene Dunne, Eddie Lamar ou Bette Davis (qui le découvrant de dos, petit et chauve sur le plateau de leur première collaboration, appela la sécurité pour évacuer l'inconnu).
Charles Boyer, qui ne décrocha jamais d'oscar mais reçut quantité de prix pour ses prestations à Broadway, fit frissonner ses fans de sa voix grave et son phrasé inimitable, pratiquement jusqu'à son suicide par absorption massive de somnifères, deux jours après la disparition de son épouse avec laquelle il resta marié 44 ans. Heureusement pour les amoureux du septième art et du charme gaulois, depuis 1947, Louis Jourdan avait fait son apparition.
Le French Lover étant par essence natif du sud de la France, c'est à Marseille que Louis Gendre vit le jour en 1919, vite intéressé par le cinéma et la Résistance, dans laquelle il s'engagea dès que les nazis envahirent Paris. A la recherche d'un beau ténébreux, Alfred Hitchcock lança sa carrière américaine en 1947 dans "Le procès Paradine" mais ce n'est pas la seule raison qui explique son succès. Alors d'accord, il se vit rapidement remettre le prix de "l'Homme le plus beau du monde" mais Louis avait surtout étudié son Charles, qui lui transmit le flambeau avec une certaine bienveillance, s'assurant simplement qu'il respecte les incontournables de sa nouvelle condition.
Il fut donc que rarement vu sans cigarette, parfaitement habillé en toute circonstance, comme lors de ce nouvel an en compagnie de son épouse Berthe, qui marqua en 49 son entrée dans le grand monde hollywoodien à la résidence du producteur Sam Speigel.
Et il va sans dire qu'il cultiva également un certain goût pour les partenaires féminines de choix : Alida Valli, Brigitte Bardot, Leslie Caron, Joan Crawford, Jennifer Jones ou Maud Adams, tout en restant d'une fidélité exemplaire à son épouse : ils sont à ce jour mariés depuis plus de 60 ans !
Et ce détail est d'autant plus méritant que s'adaptant à son époque, Louis ajouta à sa panoplie séductrice un élément qui ne vint certainement jamais à l'esprit de son illustre ainé : tomber la chemise. Alors que Charles n'allait jamais sans son smoking ou son costume trois pièces, Louis, également inpeccable, ne rechignait pas à s'exhiber en short, voir en maillot mais avec toujours une bonne excuse : une leçon de natation ou une partie de sa grande passion : le croquet.
Retiré des écrans depuis 1992, Louis Jourdan peut se vanter d'avoir non seulement poursuivi l'oeuvre de Charles mais de l'avoir surtout rendue plus moderne, ce dont peut se féliciter Gilles Marini, dont le nom ne vous évoque peut-être pas grand chose mais qui est en passe de reprendre la charge laissée vacante depuis la tentative assez désastreuse de Gérard Depardieu dans les années 90 d'exporter le charme tricolore. Souvenons-nous "Green Card" ou "Bogus".
Voyons un peu : Gilles Marini est né à Grasse ce qui est un point de départ nécessaire et a servi dans l'armée ce qui, depuis Louis, est un plus. Il est également marié et père de famille ce qui est, là encore un trait caractéristique, vous n'avez pas été sans remarquer que le French Lover est un séducteur fidèle. Il a été un peu mannequin et un peu acteur à la télévision, jusqu'à ce qu'une scène de nu intégral dans le film "Sex and the city" lui permette de se distinguer nettement.
Depuis, après une participation à l'émission "Dancing with the Stars" qui l'amena jusqu'en finale, il s'est vu offrir un rôle dans la série "Brothers and Sisters" : il ne devait intervenir que dans 5 épisodes, il est finalement toujours là. Alors bien sûr on peut regretter qu'il ne fume pas, qu'il porte rarement des costumes trois pièces et qu'il n'ait retenu que l'effeuillage comme marque de fabrique mais sachant qu'il est en train de détrôner les escargot et le camembert dans la tête de nos amis américains lorsqu'on évoque la France, nous nous devons de le saluer. Car c'est une façon tout de même plus suave de représenter aujourd'hui notre beau pays.
jeudi 26 novembre 2009
mercredi 25 novembre 2009
Peut-on suavement utiliser du tissu écossais ?
Ces gros carreaux, que nos amis anglo-saxons nomment "plaid", à ne pas confondre donc avec cette couverture moelleuse dans laquelle il est suave de s'enrouler, et à encore moins confondre avec cette assemblée de mérovingiens qui se réunissait une fois l'an au printemps pour rendre la justice vers 730 après JC, peuvent devenir un atout de poids si vous savez les manier avec subtilité. Car comme en tout, l'utilisation de l'écossais est possible, en décoration et en tissus, à condition de savoir s'arrêter à temps.
Là c'est acceptable et même assez subtil.
Là c'est la forme qui ne va pas.
Et là enfin, c'est Olivia de Havilland, qui devra donc suivre la semaine prochaine notre stage "Je ne me prends pas pour une gitane dès que je mets une jupe à carreaux".
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