Suaves visiteurs, nous allons passer ce vendredi à l'église pour apporter une touche Gospel House à notre été, tout en saluant quelques divas et même quelques divos.
Ecrire Gospel House suffit sans doute à définir ce sous-genre spirituel de la House, qui consiste à s'élever vers dieu en dansant, et en troquant une voix disco pour un choeur d'église. Et remercions chaleureusement les parents responsables de la venue au monde de Ramona Renea, avec laquelle, c'est bien simple, nous aurions pu passer l'intégralité de l'été.
Née à Brooklyn, apprenant à marcher et à chanter entre les aubes et les encensoirs, c'est sans doute la glotte la plus miraculeuse depuis Ledisi et elle ne quitte plus nos playlists depuis 2019. Allez écouter ses titres plus jazz, c'est un enchantement.
La chose qui se trouve juste au-dessus de nous, alors que nous écrivons, est peut-être le titre House le plus addictif que nous connaissons, le plus pénétrant et finalement le plus transcendantal puisque la première fois que nous avons été happés par ce rythme et ces paroles sur une piste de danse, eh bien oui, nous avons vu la lumière... avant de réaliser que c'était sans doute un effet du show laser alors en pleine puissance.
Mais nous savons ce qui fait la puissance de "Church lady", qui date déjà de 2006, en plus de la production de Dennis Ferrer et de la voix du vocaliste Danil Wright : ce sont les choeurs invraisemblables de Jennifer Renée Morrison, dont nous ne savons pas grand chose, mais dont nous baisons les pieds à chaque écoute.
Et puisque cette journée est définitivement gospel, il n'était pas possible de ne pas vous présenter, si vous n'en aviez jamais entendu parler, les trois frères Winans, membres de la famille royale du gospel, les Winans de Detroit, qui remixés par le génial DJ et producteur Louis Vega, avec l'aide des membres d'une autre dynastie gospel, les soeurs Clark, vous donnent sérieusement de vérifier à quelle heure est l'office dimanche prochain.
Halleloo !
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