mardi 31 juillet 2018

Ira de Furstenberg est l'invitée de la semaine...


































Et elle vous dit bonsoir. Et à demain. 

C'est mardi : sortons dîner !

















Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir !

Et maintenant chantons !




Franchement oubliés aujourd'hui, les Six Hits and a Miss (jeu de mots) ont été les voix entendues sur des dizaines et des dizaines d'enregistrements dans les années 40 et 50, la seule chose est qu'ils étaient rarement en avant mais derrière, derrière Bing Crosby, derrière Judy Garland qui les emmena même en tournée, derrière Bob Hope, derrière Frank Sinatra ou Carmen Miranda. 

Vous l'aurez compris, les Six Hits and a Miss ont été pendant plus de 15 ans les choristes les plus demandés d'Hollywood, passant de la Fox à la MGM, sautant d'un show radiophonique à une émission de télévision, et enregistrant occasionnellement des singles sous leur propre nom. 



























Septuor formé à Los Angeles à la fin des années 30, les membres varièrent forcément au gré des années et les Six Hits and a Miss accueillirent même de futures stars qui ne savaient pas encore qu'elles le deviendraient comme Martha Tilton ou Andy Williams. 

Devenus les Four Hits mais toujours avec une Miss puis les Three Hits, la formation se dispersa au début des années 50, mais quelques membres partirent former les Starlighters, qui devint le groupe de choristes le plus demandé des années 50. En tout cas ça swingue, en harmonie. Et c'est très suave. 

Soyons Plastique !


Pendant ce temps, sur une plage...


Le trio du jour.




































Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux sinon mieux, "Soyons-Suave en vacances" est heureux d'étaler (rions) quelques informations sur notre invitée de la semaine : 

1. En épousant en septembre 1955 le prince Alfonso de Hohenlohe-Langenburg, Ira, de son véritable prénom Virginia, devint l'une des plus jeunes mariées du Gotha. Elle avait alors à peine 15 ans, son futur époux 31, elle était issue d'une vieille famille allemande et portait le titre de princesse, il était prince et issu d'une vieille famille allemande, deux enfants plus tard et après 5 ans de mariage, ils divorçaient. Ira avait alors 20 ans !

2. Le jeune frère d'Ira, Egon, qui fit une carrière dans le stylisme et la décoration d'intérieur, devint surtout une des figures de la jet-set internationale lorsqu'il épousa en 1969 celle qui allait devenir Diane de Furstenberg. Couple incontournable des années 70  : je danse au Studio 54, je déjeune avec Andy Warhol, je fais du shopping avec Diana Vreeland, le succès de la robe porte-feuille créée par Diane éclipsa les créations d'Egon. Drogue, virées nocturnes, amants, le couple se sépara en 1973 et Egon décédera en 2004 des suites d'un cancer du foie. 

3. Héritière, princesse, jet-setteuse, Ira fut successivement mannequin, actrice (nous en reparlerons), responsable des relations publiques de Valentino mais voilà des années qu'elle est avant tout créatrice d'objets, des pièces uniques qu'elle vend aux quatre coins du monde, très cher, et qui ne servent pas à grand chose mais tout n'a pas forcément besoin d'avoir une fonction. Si ? 

Voici l'été : partons en safari !


































Parce qu'un peu de brousse est toujours dépaysant. 

Ira de Furstenberg est l'invitée de la semaine...


































Et elle vous dit bonjour ! 

lundi 30 juillet 2018

Ira de Furstenberg est l'invitée de la semaine...


































Et elle vous dit bonsoir. Et à demain.

Le Quizz de l'été volume 4.



















Quatrième épisode (déjà) de notre Quizz estival dont nous rappelons brièvement le principe : identifier un film forcément suave à partir de captures d'écran du dit-film. Au départ il n'y a pas grand monde sur les images mais celles-ci se peuplent au fur et à mesure des jours, à moins évidemment que vous ne démasquiez immédiatement l'inconnu. 

Retour au noir et blanc cette semaine après la couleur de lundi dernier, mais ce qui n'empêche pas de rester bucolique. Un seul titre par proposition, indices mercredi en cas de panne et évidemment tout le monde joue. A vos cellules grises. 


































Quant au Quizz de la semaine dernière, il s'agissait bien entendu de "Call me by your name", démasqué par Kranzler dès lundi ce qui veut dire 3 points pour notre grand gagnant qui est à présent à la tête de 6 points. C'est énorme. 

Quoi qu'on puisse penser de "Call me by your name", que nous évoquions ici même en novembre 2017 soit deux mois avant sa sortie (quel talent), reconnaissons que le film donne des envies de balades à vélo, de couloirs de nage et d'avoir Amira Casar comme maman, ce qui n'est pas si fréquent. 

Il a en tout cas inspiré un Instagram désopilant (non en fait mais rigolo) intitulé "Call me by Monet" qui superpose des images du film à des toiles de Monet. Qui a rarement peint l'Italie mais c'est un détail. 



Et maintenant chantons !




La vidéo ci-dessus est une sorte de document historique puisque cet extrait du film "Sun Valley serenade" de 1941 fixe sur images et pour l'éternité l'une des plus formidables machines à danser ayant jamais existé : l'orchestre de Glenn Miller, accompagné des Modernaires, aidés par la chanteuse Paula Kelly et l'organe souple et suave de Tex Beneke, saxophoniste de l'orchestre de Miller, avec la participation exceptionnelle de Dorothy Dandridge et des Nicholas Brothers dans une séquence facilement escamotable dans les états du Sud des Etats Unis. Et que ce titre devint officiellement le premier disque d'or de l'Histoire ajoute un petit quelque chose à la légende. 

Trois ans plus tard, Glenn Miller disparaissait dans un accident d'avion, laissant orphelins des millions de fans et l'ensemble des membres de son orchestre qui se demandaient bien ce qu'ils allaient bien pouvoir faire désormais. 

Pour les Modernaires, quatuor vocal qui accompagnait Miller depuis seulement un an mais chantait pour des orchestres depuis 1936, la réponse fut simple : on continue. Et puisque Paula Kelly harmonisait parfaitement avec le groupe (et venait accessoirement d'épouser un des membres), le quatuor devint un quintet et les Modernaires devinrent The Modernaires with Paula Kelly. 






















Jusqu'au départ de Kelly au début des années 70, les Modernaires, enregistrant sous leur nom propre, vont cependant continuer de faire vivre l'esprit de Glenn Miller en tournant constamment avec le Glenn Miller Orchestra désormais sans son leader mais toujours aussi populaire. Entre 1950 et 1990, ils vont être omniprésents à la télévision, à la radio (surtout jusqu'aux années 60) et vont enregistrer une quinzaine d'albums dont les trois-quart d'hommage à leur mentor mais avec parfois des choix acrobatiques, comme cet album jeune pour lequel ils se feront appeler les "Mods" et sur lequel ils reprendront du Herb Alpert !!! 

En tout cas, Les Modernaires vont être les premiers "chanteurs d'orchestre" à prendre, un peu forcés, leur indépendance et à entamer une carrière "solo", ce que vont se mettre à faire la plupart des groupes vocaux affiliés à une formation lors de la dissolution de la majorité des big bands à partir des années 50. 

C'est avec ces groupes que nous allons passer la semaine. Yeah ! Et c'est encore mieux lorsqu'ils se mettent à chanter des choses un peu éloignées de leur répertoire. 

Pendant ce temps, sur une plage...


Le trio du jour.

















Parce qu'à troi, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, "Soyons-Suave en vacances" est heureux de vous offrir trois grandes rues québécoises. 

Soyons plastique !


Ira de Furstenberg est l'invitée de la semaine...


Et elle vous dit bonjour.

C'est lundi !


Mais avant toute chose : admirons un canevas !

vendredi 27 juillet 2018

Merle Oberon était l'invitée de la semaine...

































Mais voilà, c'est fini, en tout cas c'était très sympathique de sa part de nous accompagner toute une semaine et elle est ravie en apprenant qu'elle serait remplacée dès lundi par...


































Ira de Furstenberg. Autant dire qu'on va continuer dans la jet-set, le glamour et le superficiel. 

C'est vendredi : sortons dîner !

















Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !



Même si nous sortons un peu des années 50, comment passer à côté des Four Seasons, également The Four Seasons with Frankie Valli ou encore Frankie Valli and the Four seasons (le groupe connut en tout 18 noms différents), seule formation qui rivalisa aux Etats Unis avec les Beatles, au point que les sorties au même moment d'albums des quatre de Liverpool et des quatre du New Jersey étaient annoncées comme le match du siècle. 

Mis en orbite en 1962 avec "Sherry", les Four Seasons enchaînèrent les numéros 1 pendant trois ans, devenant un des premiers groupes de "rock" à réussir un tel exploit tout en proposant un son identifiable entre mille et évidemment copié à outrance : voix de tête de Frankie, harmonie doo wop et tonalité rock 50's.  

Et lorsqu'on les crut finis au début des années 70, les Four Seasons, et Frankie Valli, montèrent au monde qu'il n'en était rien, cumulant deux numéros 1 et vendant des millions d'exemplaires de "My eyes adore you" pour Frankie et de "Who loves you" pour les Seasons en 1975. En 1978 Frankie chantait le générique de "Grease" et redevenait numéro 1. Increvable était le mot alors sur toutes les lèvres. 








































En 2006, l'histoire de Frankie Valli et les Four seasons devenait une comédie musicale à Broadway, à l'initiative de Bob Gaudio, un des membres fondateurs du groupe et propriétaire à 50 % (les autres 50 % étant détenus par Valli) du moindre copyright concernant les Seasons.

Succès, le show montrait surtout l'envers de l'aventure des Four Seasons : bataille d'ego, mafia, prison, violence. En 2014, Clint Eastwood en faisait un film et appuyait l'idée selon laquelle la vie est cruelle et paradoxale. Mais franchement, ce n'est pas comme si nous ne le savions pas déjà. 

Vous prendrez bien un peu d'ananas ?






















Même pas une tranche ? Une rondelle alors...

Soyons Plastique !


Le trio du jour.




















Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, "Soyons-Suave en vacances" est heureux de vous offrir trois femmes aux bijoux. 

Pendant ce temps, sur une plage...


Merle Oberon est l'invitée de la semaine...


















Et elle vous dit bonjour !