vendredi 13 juillet 2018

Et maintenant dansons !




Que pouvons-nous bien dire de Ray Conniff et de ses chanteurs, un groupe de 13 voix masculines et 12 voix féminines, une chorales donc, qui accompagna Ray à partir de 1959 et enregistra en sa compagnie presque 80 albums ? Eh bien que Ray est Ray et que c'est donc à la fois délicieux et insupportable, dépendant de l'humeur du moment mais avec de nombreuses fulgurances comme ce "Honey" ou un "Brazil" d'anthologie. 

"Brazil" justement incarne parfaitement le style Conniff, car oui, il y a bien un style Conniff, qu'il inaugura en demandant à ses choristes de faire lalala sur les instruments, parfois papapapa et occasionnellement palapalapala. Personne ne l'avait jamais fait avant, sur disque en tout cas, quand notre oncle Norbert s'en était fait une spécialité dès lors qu'il était seul dans la cuisine à préparer son plat fétiche : les calmars farcis. 























Si Ray Conniff accepta occasionnellement de prêter ses singers, à Johnny Mathis par exemple pour des rencontres au sommet de la guimauve avec la mélasse, il les promena surtout aux quatre coins du monde, notamment dans les années 80 au cours desquelles, grâce à quelques albums en espagnol, il devint une star en Amérique du Sud et un demi-dieu au  Chili et au Brésil. 

Ce qui nous ramène pratiquement là où nous avons commencé. Vous a-t-on précisé que c'est d'ailleurs le premier morceau de Ray Conniff que nous ayons jamais joué sur le tourne-disque familial, après avoir tiré le disque, intrigué, de la discothèque parentale ? 

1 commentaire:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Paaaa palapapa palapapa papas lalaaa