mercredi 30 janvier 2019

Pour le plaisir.


Soyons-Suave est heureux de vous offrir une soirée grillade. 

L'Instant Grrr

Et maintenant dansons !



Le monde de la pop ne manque pas de jeunes gens sensibles ayant découvert les vertus de la danse contemporaine mais il semblerait qu'avec des millions de vues sur Youtube, Olly Alexander et son groupe Years & Years aient pris quelques longueur d'avance... 

La photo mystère du mercredi.


































Ne nous demandez pas ce qu'il se passe dans cette image, nous n'en avons pas la moindre idée. 

La question suave du jour : et si on en finissait avec Nana ?


































Nous avons déjà eu l'occasion d'en parler ici et d'y revenir aussi ici, c'est à partir de 1959 que le photographe suédois Christer Stromhölm, qui habite une mignonne chambrette à Paris non loin de Pigalle, commence une formidable série de portraits consacrés aux transsexuelles qu'il croise régulièrement place Blanche et avec lesquelles il discute à l'occasion depuis des années. 

Rassemblés dans un ouvrage intitulé "Les Nuits de la Place Blanche", ces clichés vont presque instantanément devenir des classiques de la photographie contemporaine et particulièrement mettre en lumière une dénommée "Nana" au charme troublant et au regard pénétrant. 

Choisie quasi systématiquement pour illustrer la couverture de l'ouvrage dans la plupart des pays où il est publié et aussitôt épuisé (on le trouve aujourd'hui à des prix variants de 130 à plus de 1000 euros...), Nana est devenue une star, une icone. Illustrations : 
























Vous n'avez pas manqué, nous en sommes certains, de le remarquer, tout comme nous n'avions pas manqué non plus de lever un puis deux sourcils interrogateurs en découvrant ces images : Nana ressemble fort étrangement à une autre créature qui fit les beaux jours du Carrousel de Paris dans les années 50 et fut un temps une amie de Coccinelle et April Ashley, la mystérieuse Peki d'Olso dont certains prétendent que... mais les preuves manquent. 




































Si nous ne saurons sans doute jamais officiellement dans quelles mesures Amanda fut un jour Peki, nous pouvons par contre annoncer que Nana ne fut jamais Peki. 

Puisque Nana se nommait en fait Jeanne et est apparemment décédée en 2014. 



































Ce qui est bien triste, nous en conviendrons tous. 

Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...


C'est mercredi : soyons LGBT !

Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne". 

C'est donc avec fierté que nous vous offrons un roman lesbien, une moustache et un instant transgenre.

 A


Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette neuf cent trente troisième édition, Martine Carol présente le modèle intitulé "A cran". 

lundi 28 janvier 2019

Pour le plaisir.


































Soyons-Suave est heureux de vous offrir un batteur.

Le Quizz de Nina et Chipie IV


































Nous nous sentons d'humeur animalière ce soir et cela tombe bien puisque Nina et Chipie IV ont uni leurs forces pour nous proposer un charmant compagnon à quatre pattes et sa non moins charmante maîtresse. 

Demandons-nous simplement qui s'apprête à faire un câlin à Kiki et comme nous ne sommes pas... chien, nous n'exigerons pas le prénom du ouaf ouaf. Indices mercredi en cas de panne. Un seul nom par proposition. Evidemment nos gagnantes ne jouent pas. A vos cellules grises. 

17 fois Cécile Cassard ?







































Non, 17 fois Cécile Cassard, ce serait trop. Contentons-nous de 7 fois un beau roman, une belle histoire, une romance d'aujourd'hui. 

Ce sera déjà hautement satisfaisant. 


Il aurait été suave qu'on pense à m'inviter...


































Nous dirions même mieux : il eut été suave que l'on pensât à nous inviter !

Et maintenant chantons !



Non mais c'est très bien aussi "Les moulins de mon coeur"...

Pendant ce temps, à Hollywood...

































Roger ne déteste pas quand c'est long... 

La fin du Quizz de Mirabelle.


































Vous ne pouvez pas savoir à quel point nous sommes heureux que le Quizz de lundi dernier soit tombé, qui est plus au bout d'une trentaine de minutes ce qui permit au caniche que nous promettions de dévorer d'avoir la vie sauve. Et nous sommes ravis qu'on se souvienne encore un peu de Marie-Claire Olivia, momentanément sous les feux de l'actualité, certes, sans pour autant qu'on puisse parler de délire médiatique.

Nina étant comme souvent fort joueuse, elle comprendra notre envie de couronner deux gagnantes, elle-même, bien entendu et Chipie IV, qui saluera de notre part les trois premières du nom. Et puis il est savoureux de célébrer un duo de pourfendeuses de photos mystères. Les femmes sont à l'honneur aujourd'hui. Voilà pourquoi vous remportez l'intégrale des oeuvres de Françoise Mallet-Joris et une photo dédicacée de Gertrude Stein. 



































Il va falloir que nous restions concentrés car nous sentons que ce billet pourrait nous emmener très loin et potentiellement nous occuper toute la journée, tant notre invitée, Marie-Claire Olivia et le film dont est tiré la capture mystérieuse, "Olivia" de Jacqueline Audry, ouvrent de multiples perspectives. Soyons donc organisés et proposons un développement en trois point : Marie-Claire Olivia, Dorothy Bussy et Jacqueline Audry. 

Le premier point va aller assez vite : née en Suisse, Marie-Claire Olivia tournera trois films entre 1951 et 1952 et disparaîtra littéralement dans la nature. Il semblerait que sa courte carrière ait été poussée par un producteur suisse qui ne lui voulait que du bien mais dut reconnaître le talent relatif de la jeune comédienne dont les rumeurs prétendent que sur le tournage d'"Olivia", elle était surnommée "Olida". 




































Elle était en tout cas l'actrice au patronyme tout indiqué pour incarner la jeune Olivia dans "Olivia", adapté du roman de Dorothy Bussy qui parut en 1948 signé "Olivia", avant que le nom de son auteure ne soit finalement dévoilé. 

Dorothy Bussy mériterait aisément un biopic, en raison de son existence très anticonformiste et du name-dropping qu'il entraînerait : soeur de l'écrivain Lytton Strachey (qui inspira le charmant "Carrington" à Christopher Hampton en 1995), elle était l'amie intime de Gide et du fiancé d'E.M. Foster ("Maurice"). Son seul roman, "Olivia", fut publié par la maison d'édition de Virginia Woolfe et un temps enseignante, elle eut comme élève Eleonor Roosevelt. 

Ce qui nous fascine le plus sont ses années passées en France dans l'institution pour jeunes filles tenue par Marie Souvestre, pionnière du féminisme et de la pédagogie du milieu du XIXe siècle et dont le personnage incarné par Edwige Feuillère dans "Olivia" s'inspire. D'ailleurs voilà les origines d'"Olivia", qui n'est ni plus ni moins qu'une autobiographie déguisée. 





































Film de femmes qui aiment les femmes sorti en 1951, "Olivia" est avant tout une réalisation de Jacqueline Audry, dont on redécouvre qu'elle fut un temps la seule réalisatrice du cinéma français. 

Responsable d'une vingtaine de films entre 1946 et 1973 mais pour l'essentiel tournés dans les années 50, elle manifesta un certain goût pour les amours saphiques ou tout au moins à la marge, en s'intéressant aux adaptations de trois romans de Colette dont "Gigi", à celle de "La garçonne" ou de "Huis-clos" et à une variation autour de l'histoire du Chevalier d'Eon. 

Films au sous-texte résolument lesbien, parfois écrit par sa soeur Colette, amie intime de Simone de Beauvoir, mais jamais revendiqué, les réalisations assez conventionnelles de Jacqueline Audry restent cependant très intrigantes, comme le sont ces clichés, avec caniche, dégageant une grande félicité domestique de la réalisatrice (pourtant mariée au scénariste et journaliste Pierre Laroche) et de l'actrice Gaby Sylvia, qui n'étaient bien entendu que de très bonnes amies. 























Une légende tenace veut que, à l'image de "Femmes" de Cukor, il n'y ait aucun homme dans "Olivia", bien que Philippe Noiret soit mentionné en figurant sur la fiche IMDB du film mais bon courage pour parvenir à le distinguer. 

En fait il y a bien un élément masculin dans ce film, qui vous permettra au passage de recréer chez vous une ambiance bonbonnière lesbienne si vous êtes habile dans la manipulation du chintz et il est même fort poilu. Il fut charmant avec toutes ses partenaires et ravit même Edwige Feuillère qui ne tolérait guère que Jean Marais ou Jean-Claude Pascal à ses côtés. 

Il n'a cependant aucune ligne de dialogue. Jacqueline Audry souffrait peut-être de misandrie, allez savoir. 



Le String de la semaine.

Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image. 


































Et cette semaine, notre ami le string est très heureux de ne pas avoir opté pour la ficelle blanche lors de son stage mécanique parce qu'il faut avouer que c'est un peu salissant. 

Le Brushing du jour.


































Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette neuf cent trente deuxième édition, Anne Baxter présente le modèle intitulé "Blonde ambition". 

C'est lundi !


































Mais avant toute chose : saluons un basset hound !

vendredi 25 janvier 2019

Pour le plaisir.






















Soyons-Suave est heureux de vous annoncer le retour du napperon. 

Connaissez-vous Jean-Michel ?

Impossible d'envisager une fin de semaine sans notre cher ami Jean-Michel, qui chaque vendredi, partage avec nous, et le monde, les plus suaves clichés de son album photos. 






















Jean-Michel, 31 ans, aime aussi les soirées cocooning...