vendredi 31 juillet 2020

Diana Dors était l'invitée de la semaine...



































Oui mais voilà, c'est fini. Voilà pourquoi il ne nous reste plus qu'à la remercier du fond du coeur pour cette semaine passée en notre compagnie et la démonstration quotidienne que des racines nettes sont la clefs de la suavitude. 

Elle ne sera remplacée par personne dès lundi puisque nous nous offrons 15 jours de vacances, ouiiiii, de vacances ! Nous nous retrouvons donc normalement aux alentours du 15 août et d'ici là, soyons sages. 

Et soyez suaves, bien entendu. 


Nous sommes vendredi : sortons dîner !

















Et si en plus le restaurant fait hôtel : soyons fous, restons dormir ! 

Et maintenant chantons !























Terminons notre semaine consacrée à "He's my guy" avec deux curiosités doublées de deux mystères : les versions proposées sur l'album "Love is a drag" et par The Jades dans les années 60. 

Sorti en 1962, l'album "Love is a drag" est longtemps resté l'album le plus étrange des dernières décennies puisqu'on ne savait rien de lui : qui chante, qui joue, qui sont les deux messieurs sur la pochette ? Une seule certitude : il s'agissait d'une voix masculine chantant des standards traditionnellement interprétés par des femmes. Autrement dit un album de chansons d'amour pour les messieurs qui aiment les messieurs. Shocking et voilà pourquoi tant de mystères, qui furent résolus il y a peu, voir ici-même l'article du Guardian à ce propos. 

Véritablement mystérieux est le groupe féminin appelé "The Jades" et qui enregistra dans ces mêmes années 60 une version très twist rencontre la Motown de "He's my guy", et si quelqu'un a des informations, nous sommes preneurs. 





Presque inusable, chanson phare des big bands dans les années 40, parcours imposé des chanteuses blondes dans les années 50 puis des soul sisters dans les années 60, on ne selasse pas ou presque de "He's my guy" et si vous souhaitez l'intégrale de ce que nous avons écouté depuis lundi, c'est juste en dessous. 









Et pour télécharger tout ceci au format zip, vous savez comment faire.

C'est l'été : jouons du bâtons !



































Défilons, défilons, il en restera toujours quelque chose...

Le trio du jour.





































Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois entrées fraîcheur proposant des crevettes en apesanteur. 

Soyons Plastique !

Pendant ce temps, sur une plage...


Diana Dors est l'invitée de la semaine...



































Et elle vous dit bonjour !

jeudi 30 juillet 2020

Diana Dors est l'invitée de la semaine...



































Et elle vous dit bonsoir. Et à demain :)

Nous sommes jeudi : sortons dîner !

















Et si en plus le restaurant fait hôtel : soyons fous, restons dormir ! 

Et maintenant chantons !






















Dès sa sortie en 1942, la chanson "He's my guy" est un hit et sera donc enregistrée par absolument tout le monde, comme nous le montrions, avec une pertinence qui n'appartient qu'à nous, pas plus tard qu'hier.  Un tube en chassant un autre, la chanson devient avec les années un peu moins d'actualité et finit pratiquement par disparaître des ondes et des répertoires au cours de la décennie. 

Mais lorsqu'en 1955, Sarah Vaughan (voir lundi) la ressuscite, "He's my guy" revient sur le devant de la scène et se met de nouveau à intéresser de jeunes ou de moins jeunes chanteuses, particulièrement blondes. Entre 1955 et 1960, la liste est assez impressionnante : Peggy Lee, Jennie Smith,  Barbara Russell, Jerry Adams, Barbara Russell, Lola Albright... Et comme vous pouvez l'imaginer en lisant ces différents noms, nous pouvons dire que certaines carrières seront plus prolifiques que d'autres. 



























Ce qui nous intéresse aujourd'hui est le virage qui va s'effectuer à partir de 1960, date à laquelle et effet retardé de la prise en main de "He's my guy" par Sarah Vaughan, la chanson passe d'une torch song fort blanche à un hymne soul. Nos héroïnes du jour se nomment Nancy Wilson, Billie Polle, Lorraine Ellison et Dinah Washington. 

Les trois premières ont un énorme point commun : "He's my guy" figure, au choix, sur leur premier ou deuxième album, alors que personne ne les connait mais que leurs noms se susurrent dans les milieux informés comme étant potentiellement the next big thing. 

Ce sera le cas pour Nancy Wilson, diva suave par excellence qui nous quittera en 2008 après 50 ans de carrière, 70 albums et trois Grammys. Ce sera plus compliqué pour Billie Poole et Lorraine Ellison, qui s'évanouiront après trois albums, malgré le bien qu'on pensait d'elles. 














Venons-en à Dinah Washington qui proposera en 1964 sa version de "He's my guy", pratiquement indispensable, mais alors qu'elle est déjà décédée depuis 1 ans. Ne revenons pas sur la combinaison fatale de barbituriques, drogues diverses et autres pilules miracles pour maigrir qui prit la vie de l'Uber Diva dans la nuit du 14 novembre 1963 alors qu'elle dormait aux côtés de son 7e époux.

Évoquons plutôt le fait qu'une fois morte, Dinah continuera à vendre des disques, beaucoup de disques, parfois même plus que lorsqu'elle était encore vaillante, à l'image de "It's magic", tube de 1990 en France grâce à une publicité pour le TGV Atlantique ou "Mad about the boy", succès surprise de 1992, grâce cette fois aux jeans Levis.

En 1964, c'est donc sur une compilation posthume (la première d'une très longue série) sortie par son label Roulette qu'on entend enfin "He's my guy", enregistrée on ne sait pas vraiment quand mais qu'il était temps de sortir des archives.





Peut-on ne pas aimer Dinah ? Sans doute. Mais on peut alors supposer l'existence d'un problème, pas forcément grave mais sur lequel il serait bon de se pencher. Parce que franchement... 

C'est l'été : affûtons nos couteaux !



































Ou tout ce qui coupe, évidemment...

Pendant ce temps, sur une plage...


Le trio du jour.





































Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir, à nouveau, trois œuvres littéraires de notre invitée de la semaine. 

Soyons plastique !


Diana Dors est l'invitée de la semaine...


Et elle vous dit bonjour !

mercredi 29 juillet 2020

Diana Dors est l'invitée de la semaine...



































Et elle vous dit bonsoir. Et à demain :)

Nous sommes mercredi : sortons dîner !



































Et si en plus le restaurant fait hôtel : soyons fous, restons dormir ! 

Et maintenant dansons !



































Dire que dans les années 40, lorsqu'une chanson est populaire, elle est vraiment populaire est encore en dessous de la réalité. Puisque dès qu'un hit surgit, il est aussitôt enregistré par tout le monde, ce qui ne pose de problème à personne. 

Composée en 1942 par le brillant duo Gene DePaul et Don Raye et aussitôt gravé par Harry James et sa chanteuse Helen Forrest, la chanson, potentiellement lente ou rapide "He's my guy" est aussitôt reprise par tous les orchestres et tous les interprètes qui se doivent impérativement de l'avoir à leur répertoire. Et cela est logique puisqu'en 1942, on ne danse pas sur des disques sauf dans son salon. Les discothèques n'ont pas encore été inventées. Lorsqu'on va guincher, c'est un orchestre qui s'occupe de l'accompagnement musical et comme on veut forcément danser sur des tubes, tout le monde, ou presque, joue la même chose. 

On peut répertorier, ne serait-ce que pour l'été 1942, 8 versions de "He's my guy" et nous vous proposons aujourd'hui de nous pencher sur 3 d'entre elles : celles d'Ella Mae Morse, de Betty Bradley et de Dinah Shore.






Des trois chanteuses qui s'emparent de "He's my guy" à l'été 42, Ella Mae Morse est de loin notre chouchoute, pas tant pour sa version très larmoyante que pour les autres tubes qu'elle enregistre dans la foulée et qui vont faire d'elle une des premières reines du label Capitol et la première chanteuse blanche à franchir la ligne entre jazz, swing et rhythm and blues et conduire tout droit vers le rock n' roll.

Que ses plus gros succès aient été signés Gene DePaul ajoute évidemment à l'affection que nous avons pour elle, ce qui mérite amplement un petit "Cow Cow boogie" qu'elle crée également en 1942. Elle a alors 17 ans.



Beaucoup plus confidentielle, Betty Bradley fut l'une des ces très nombreuses chanteuses d'orchestre des années 40 qui ne laissèrent pas vraiment leur nom dans l'histoire, d'autant, pour Betty, qu'elle officiait comme canari dans la formation de Bob Chester, orchestre plus ou moins formé par Tommy Dorsey afin de faire de l'ombre à Glenn Miller qui lui devait de l'argent. 

Le Bob Chester and his orchestra ne passionna pas les foules et disparut dès le milieu des années 40. Mais il offrit, enfin, une très belle version up tempo de "He's my guy", dont on se souviendra dans les années 60. 





Elle ouvre le billet du jour, elle est d'une blondeur de crème glacée et nous sommes certains qu'en plus, elle sentait la vanille : Dinah Shore est une icone américaine dont la réputation franchit parfois l'Atlantique mais avec une grande modération, alors que.

Dinah est de plus un cas à part puisqu'en cette période où il était pratiquement impossible pour une jeune chanteuse de faire carrière sans passer par la case orchestre, elle fit route seule, principalement parce qu'elle échoua à toutes ses auditions devant de grandes formations.

Qu'a cela ne tienne, Dinah poussera les portes des stations de radio et en 1942, tout le monde ou presque la connait puisqu'elle est chaque dimanche sur CBS radio, chaque lundi sur NBC et chaque semaine la seule voix féminine du Eddie Cantor Show. A partir de 1946, elle aura sa propre émission.






Ce qui est assez remarquable avec Dinah Shore est sa longévité puisqu'elle dira au revoir à ses fans en 1991, dans l'un des shows télévisés qui vont faire d'elle le visage le plus connu du petit écran, débutant en 1951 le "Dinah Shore Show" qui durera, sous des formats divers, pendant 40 ans.

Nous aimons particulièrement le fait que, très amoureuse d'architecture et de golf, elle se fera construire à Palm Springs un rêve de maison moderniste tout en créant un tournoi de golf féminin, devenu avec les années et par de mystérieux détours qui surprennent encore et n'ont rien à voir avec la très hétérosexuelle Dinah, le plus grand rassemblement lesbien annuel au monde : le Dinah, qui fête en 2020 ses trente années d'existence.























Mais concentrons-nous sur la chanteuse et tout en reconnaissant que sa version de "He's my guy" n'ajouta rien de particulier au tube d'Harry James, célébrons celle qui accueillit avec sourire et gentillesse tout le gratin du show business dans son show tv et parmi ses centaines de duos, sélectionnons ceux en compagnie d'Ella et Frank.



Et nous pouvons tous aller nous coucher maintenant. 

Le trio du jour.




































Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois bijoux un peu culcul, offerts par Frank S. à Mia F. lors de leur mariage, qui durera moins de 2 ans. 

Soyons Plastique !


Le Quizz de l'été volume 4 : le point et les indices.




















Le point sur le Quizz volume 4 va être assez rapide à faire puisqu'il fait face à un désintérêt total : aucune proposition. Bigre ! 

Espérons que ces trois nouvelles captures vont réveiller les pourfendeurs de films mystères, cette fois pour deux points. Et nous vous rappelons que l'été est consacré aux films à forte teneur musicale. 




















Là au moins on ne peut pas dire qu'il n'y a personne. A vos cellules grises :)