mardi 30 novembre 2010

Pour le plaisir



Soyons-Suave est heureux de vous offrir beaucoup, mais alors beaucoup de Farrah Fawcett.

Pendant ce temps, à Hollywood...



Deborah Kerr va pouvoir commencer à mettre de l'argent de côté.

Shirley MacLaine présente l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.





C'était l'Instant Fourrure de Soyons-Suave.

La question suave du jour : peut-on être crédible en asiatique quand on est né dans le Wisconsin ?







Absolument. Précisons par contre qu'à la différence de la nonne, l’annamite ne garantie en rien une nomination aux Oscars, et quand bien même, cela n'augure rien de bon pour la suite d'une carrière. Souvenons-nous de Luise Rainer, Oscar 1938 pour "Visages d'Orient" d'après Pearl Buck...

La pause nicotine de Lauren Bacall

Chaque semaine, Lauren Bacall vient suavement nous rappeler tout l'attrait d'une pause nicotine au milieu d'une journée bien chargée.


Ne craignez pas l'addiction, ce n'est qu'une cigarette par semaine !

Le brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette soixante-septième édition, Rita Hayworth nous propose un modèle intitulé "Coiffée Décoiffée".

lundi 29 novembre 2010

Le Quizz de Charlus80.



Charlus veut sans doute nous faire frissonner en proposant cette semaine une jeune demoiselle en très petite tenue, qui succomberait en moins de 5 minutes d'une pneumonie foudroyante si elle s'aventurait à l'extérieur ainsi vêtue. Lorsque les canalisation gèlent et que les dernières pousses se figent dans la terre du jardin devenue dur comme du roc, il ne nous reste plus, parfois, qu'à songer qu'ailleurs, il fait un peu plus chaud.

Ou, autre solution, à faire grimper la température avec ce nouvel hommage rendu à miss Monroe (observons le grain de beauté caractéristique) par quelqu'un qui n'a jamais encore figuré sur nos pages... Il semblerait que sans nous en être aperçus, nous venions de donner un indice. C'est le froid qui nous enivre de ses parfums glacés. Puisque c'est cela nous nous taisons. Vous savez ce qu'il vous reste à faire pour démasquer l'inconnue. A vos Google et vos cellules grises.

Pendant ce temps, à Hollywood...



Maureen O'Hara s'occupe en attendant le Quizz de ce soir. Elle lave donc sa lingerie, heureusement avec Lux...

Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...

Le petit Panthéon du Rire de Soyons-Suave : Nathalie Levy-Lang.



Tout le monde devrait remercier Nathalie Levy-Lang et pas uniquement parce qu'elle prouve, par son entrée au Petit Panthéon de Soyons-Suave, que nos héroïnes ne sont pas toutes mortes et américaines. Elle est la preuve que l'humour féminin n'empêche ni la jeunesse ni la beauté. Nathalie Levy-Lang est belle et drôle, elle est française et vivante et elle restera, pour toujours, Jacqueline Chadek.


Apparue pour la première fois sur France 2 en 1996 dans "Les films qui sortent le lendemain dans les salles de cinéma" puis en roue libre sur Comédie dans "Rayon de soleil", Jacqueline Chadek a été pendant de trop brèves semaines la speakrine absolue, la plus invraisemblable des potiches ayant jamais montré son brushing impeccable à la télévision, capable cependant de proférer les pires horreurs, une création dont, nous l'espérons, Nathalie Levy-Land peut être très fière. On peut sortir du Conservatoire d'Art Dramatique de Paris, jouer Boccace ou Calderon et provoquer des descentes d'organes et rendre suave le fait de mouiller son slip de rire.

Le petit Panthéon de Soyons-Suave est fier de l'accueillir. Il est fait pour les gens irremplaçables à qui nous disons un éternel merci.

Pendant ce temps, à Hollywood...



Liz Taylor n'est pas là, elle est à Moscou avec Eddie. Rien à voir avec le procès Confidential. Une grosse envie de boeuf stroganoff...

La fin du Quizz de l'Anonyme



Moins de deux heures, voilà ce qu'il aura fallu à Charlus80 pour deviner que derrière cette main offensée et ce regard offusqué se cachait bien Maureen O'Hara, notre dernière invitée mystère. Saluons la proposition de notre Maharanée, Claire, qui en suggérant Rondha Fleming dut sans mettre notre gagnant sur la voie de la rousseur. Mais le Baron du Quizz fut le plus rapide : il voit donc, comme il se doit, son nom en noir sur gris, cette semaine, sur Soyons-Suave et reçoit nos sincères félicitations.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le Quizz de l'Anonyme n'était que la seconde apparition de miss O'Hara parmi nous. Nombreuses sont pourtant les raisons qui auraient dû en faire l'une de nos héroïnes récurrentes : un talent inné pour le technicolor, une photogénie remarquable, une carrière exemplaire et un franc parlé savoureux : qui avez-vous par exemple déjà entendu dire des choses négatives sur James Stewart à part elle ?


Peut-être est-ce son "irlandaisitude" un peu pesante qui nous a empêché d'y penser plus souvent en dehors de la Saint Patrick : d'accord elle est née à Dublin et s'appellait FitzSimons, d'accord elle a trouvé dans "L'homme tranquille" son rôle le plus emblématique, mais était-il pour autant nécessaire d'enregistrer sur disque ses ballades irlandaises favorites, de compiler dans un livre de cuisine ses recettes irlandaises préférées, d'être à vie la marraine de la parade irlandaise de New-York... Maureen O'Hara n'était pas que rousse : une voix lyrique rarement exploitée, un talent pour les affaires redoutable et par ailleurs la première femme à diriger une compagnie d'aviation aux USA, la sténo-dactylographie dans le sang (apprise à Dublin dans ses jeunes années) ce qui en fit la secrétaire officieuse préférée de John Ford.


Toujours bon pied bon oeil à 90 ans passés depuis août dernier, Maureen O'Hara reste cependant dans nos coeur dès que l'on évoque le scandaleux magazine Confidential et le procès qui secoua Hollywood en 1957 et dont elle fut l'unique héroïne. Crée à New York en 1952 par Robert Harrison, Confidential bâtit son éphémère mais fulgurant succès en secouant la capitale du cinéma par des articles résolument crus et disant clairement ce que les journalistes potiniers de Los Angeles ne faisaient qu'insinuer. Aidé en cela par un fabuleux réseau d'informateurs armés de magnétophones miniatures et d'appareils photo infra-rouge, Confidential livra pendant 5 ans les secrets les plus inavouables des stars qui avaient toujours la possibilité d'étouffer dans l'oeuf les articles à venir en payant très chers les originaux. Délation et chantages, cela devait évidemment se finir un jour devant les tribunaux.


Alors que les cibles préférées du magazine (Marilyn Monroe, Ava Gardner, Lana Turner, Frank Sinatra ou Errol Flynn) laissaient dire, en 1957, Dorothy Dandridge décida d'attaquer Confidential, qui se vendait alors à plus de 4 millions d'exemplaires, après un article racontant ses aventures nues dans les bois en compagnie d'un serveur blanc d'un casino du Lake Tahoe. Encouragé par cette audace, Liberace porta plainte à son tour pour diffamation : il aurait harcelé sexuellement un attaché de presse, rapidement rejoint par Maureen après les révélations d'une supposée partie de jambes en l'air au premier étage du cinéma Grauman de Hollywood.


Il suffit parfois d'une petite entaille pour créer une hémorragie : ce furent bientôt plus d'une centaine de stars qui défilèrent chez leurs avocats, jusqu'à ce qu'un procès public soit organisé et que les mêmes stars retirent mystérieusement leurs plaintes. Un procès impliquait des témoignages à la barre devant les journalistes du monde entier et finalement, plus personne ne trouvait judicieux de venir s'expliquer sur des faits pour la plupart véridiques. Hollywood se vida, atteint d'une soudaine envie de vacances hawaiiennes ou de tournages en Europe. Véritable Jeanne d'Arc, Maureen O'Hara, après que Dorothy Dandrige et Liberace aient réglé cette affaire hors tribunal contre quelques grosses poignées de dollars, se retrouva donc seule devant le juge, le 4 septembre 1957. Accompagnée de ses avocats, de ses frères et même de sa soeur religieuse venue expressément d'Irlande, l'actrice n'eut qu'à exposer son passeport prouvant qu'elle était aux dates supposées en Espagne pour que son cas soit réglé. Elle demandait 2 millions de dommages, il n'y avait plus qu'à attendre la verdict.



Le système judiciaire américain imposant qu'un jury prenne ses décisions à l'unanimité ce qui ne fut pas le cas après deux semaine de délibérations dans un hôtel de luxe de Los Angeles, le procès fut ajourné mais Hollywood avait compris que la menace Confidential était réelle. Après de lourdes pressions sur le procureur général, les dirigeants des studios parvinrent à faire condamner le magazine à une amende de 5000 dollars, pour publication d'articles obscènes (ce qui le priva de distribution par la Poste) et à l'interdiction de parler de cinéma dans ses pages. Robert Harrison réorienta son journal vers la politique puis le vendit : l'orage était bien passé et les heures des scandales terminées.

En bonne catholique, Maureen O'Hara ne pouvait avoir fait ce que Confidential avait révélé et on ne sut jamais combien elle toucha réellement pour le préjudice causé. En bonne catholique elle se maria également 3 fois. Parce que nous sommes suaves nous n'en dirons pas plus. mais parce que nous sommes encore plus suaves que vous ne l'imaginez voici l'article de Confidential. Ne dites rien. Cela nous fait plaisir.

A propos...


Soyons-Suave a une nouvelle amie, c'est même marqué là, à droite, dans "Les liens suaves de Soyons-Suave" : Le Souffle au Coeur, irrésistible blog de captures d'écrans minutieusement et amoureusement réalisées par Mignonette à laquelle nous avons emprunté les errances alcoolisées de Joan Crawford ci-dessous. N'hésitez pas à vous perdre dans ses films en images, ceux de miss Crawford y tiennent une place de choix. Saluez-la de notre part. Et dire que vous pensiez que la vie ne pouvait être plus suave...

La question du jour : Dans "Humoresque", Joan Crawford n'aurait-elle pas un problème de boisson ?






Nous ne sommes pas là pour dénoncer mais nous sommes obligés de reconnaître que, dans "Humoresque" en tout cas, Joan se détend un peu trop souvent en prenant un drink. N'en tirons pas de conclusions hâtives, parlons plutôt avec elle et essayons de la comprendre. Et surtout offrons-lui des dessous de verres : une trace d'humidité sur un guéridon en marqueterie peut avoir des effets bien plus dévastateurs sur un individu qu'un excès occasionnel de Martini Dry !


Le String de la semaine

Même si l'idée semble impossible, on peut cependant être suave en string. Chaque semaine, la preuve en image.


Et cette semaine, notre ami le string, sachant que le froid arrive, a décidé de vérifier toutes les installations de son logis. Il a tout d'abord testé ses canalisations, s'est ensuite penché sur son tableau électrique et s'attaque à présent à d'éventuelles déperditions de chaleur. Mais jusqu'à présent tout va bien : ses colonnes doriques semblent hermétiques...

C'est lundi



Puisque c'est officiel et que cette semaine sera polaire, avant de sortir, songez à coordonner ce que vous voudrez mais mettez un Damart.

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette soixante-sixième édition, Leslie Nielsen (1926-2010) nous propose un modèle intitulé "So Long Farewel AufWiedersehen Good Night".

dimanche 28 novembre 2010

Pour le plaisir



Soyons-Suave est heureux de vous offrir deux châles gypsy, qui peuvent être utile en ces temps un peu frais.

Pendant ce temps, à Hollywood...



Jan-Michael Vincent a encore oublié de mettre une chemise. Il va finir par prendre froid, c'est sûr...

La question du jour : est-il suave de prendre le voile le dimanche ?







Au risque de paraître blasphématoire, prendre le voile n'a rien à voir avec le jour du Seigneur mais avec la volonté, ou non, d'être nominée à l'Oscar. Car jouer une soeur a toujours été payant. Plus d'une dizaine de carmélites, augustines, assomptionnistes et autres bénédictines se sont ainsi retrouvées en piste pour le prix de la meilleure actrice. Parfois la foi atteint même des sommets : en 2009 Meryl Streep et Amy Adams étaient toutes deux présentes pour "Doubt". Mais le cas s'était déjà produit en 1949 avec la double nomination de Loretta Young et Celeste Holm pour "Les soeurs casse-cou".

Devant tant de ferveur, quelqu'un peut-il nous expliquer pourquoi, oui, pourquoi Debbie Reynolds n'a jamais été reconnue pour pour son admirable travail dans "The singing nun" ? Est-ce parce qu'elle chantait ? Est-ce parce qu'elle circulait en Vespa ? Et Sally Field dans "La nonne volante" Est-ce parce que c'était pour la télévision ? Est-ce parce qu'elle volait ? S'il vous plait, ne nous dîtes pas que c'est parce que les voies du seigneur sont impénétrables. L'impénétrable n'est pas suave !

Cache-cache : saurez-vous retrouver Sophia Loren ?



Gagné ! Elle était derrière le volet !

Dans la même situation, qu'aurait fait Agnes Moorehead ?

Le principe de cette rubrique est simple : un problème apparaît, pas de solution. Posons-nous donc la question : "Dans la même situation, qu'aurait fait Agnès Moorehead ?"



Et pour ce nouveau cas de conscience, la réponse est : sachant qu'il faut jamais céder à un mouvement d'humeur, elle se serait solidement amarré au dossier de sa chaise avant de prononcer une parole qu'elle aurait pu regretter.

Le brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette soixante-cinquième édition, Rita Hayworth nous propose un modèle intitulé "Cannellonis".

samedi 27 novembre 2010