vendredi 27 juillet 2018

Et maintenant dansons !



Même si nous sortons un peu des années 50, comment passer à côté des Four Seasons, également The Four Seasons with Frankie Valli ou encore Frankie Valli and the Four seasons (le groupe connut en tout 18 noms différents), seule formation qui rivalisa aux Etats Unis avec les Beatles, au point que les sorties au même moment d'albums des quatre de Liverpool et des quatre du New Jersey étaient annoncées comme le match du siècle. 

Mis en orbite en 1962 avec "Sherry", les Four Seasons enchaînèrent les numéros 1 pendant trois ans, devenant un des premiers groupes de "rock" à réussir un tel exploit tout en proposant un son identifiable entre mille et évidemment copié à outrance : voix de tête de Frankie, harmonie doo wop et tonalité rock 50's.  

Et lorsqu'on les crut finis au début des années 70, les Four Seasons, et Frankie Valli, montèrent au monde qu'il n'en était rien, cumulant deux numéros 1 et vendant des millions d'exemplaires de "My eyes adore you" pour Frankie et de "Who loves you" pour les Seasons en 1975. En 1978 Frankie chantait le générique de "Grease" et redevenait numéro 1. Increvable était le mot alors sur toutes les lèvres. 








































En 2006, l'histoire de Frankie Valli et les Four seasons devenait une comédie musicale à Broadway, à l'initiative de Bob Gaudio, un des membres fondateurs du groupe et propriétaire à 50 % (les autres 50 % étant détenus par Valli) du moindre copyright concernant les Seasons.

Succès, le show montrait surtout l'envers de l'aventure des Four Seasons : bataille d'ego, mafia, prison, violence. En 2014, Clint Eastwood en faisait un film et appuyait l'idée selon laquelle la vie est cruelle et paradoxale. Mais franchement, ce n'est pas comme si nous ne le savions pas déjà. 

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