Puisque nous passons cette première semaine de "Soyons-Suave en été" en compagnie de Jean-Claude Pascal, il était inimaginable de ne pas le retrouver en tête d'affiche de notre saga musicale hebdomadaire, et avec quoi d'autre que "Nous, les amoureux", l'hymne crypto-gay qui lui permit en 1961 de remporter l'Eurovision (Yeahhh) mais pour le Luxembourg (Bouhhh).
Définitivement suave dans sa vie de tous les jours, Jean-Claude savait-il exactement ce qu'il chantait en évoquant ces amoureux qu'on voudrait séparer, qu'on menace de l'enfer et qui espèrent que l'heure sonnera des jours moins difficiles où ils pourront enfin s'aimer ? La réponse est oui ! C'est du moins ce qu'il confiera dans son autobiographie en 1986, "Nous les amoureux" allant aussitôt rejoindre la cohorte des chansons arc en ciel à message caché, juste à côté du "Jardin extraordinaire" de Trénet et son ode aux rencontres entre messieurs dans le jardin des Tuileries.
Grâce à cette composition et à ce succès, Jean-Claude verra s'ouvrir les portes d'une carrière discographique juste au moment où celles de sa carrière cinématographiques commençaient à se refermer. Merci donc aux créateurs, Jacques Datin pour la musique et Maurice Vidalin pour les paroles et dont nous allons parler jusqu'à vendredi. Mais en version studio, cela donne quoi déjà ?
2 commentaires:
En version studio, il y a quelques dizaines de violons en bonus, non ?
Une bonne centaine vous voulez dire ?
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