jeudi 29 juillet 2021

Et maintenant chantons !


N'étant pas naturellement une encyclopédie du disque (non non), nos recherches concernant l'aventure de "I'm late" nous ont menés dans des territoires jusqu'à présent inexplorés et nous ont fait faire la découverte de gens fort sympathiques dont nous n'avions jamais entendu parler. Nouvelle preuve, donc, que la vie mérite d'être vécue et qu'il y a toujours une surprise au détour du chemin, comme nous l'expliquait d'ailleurs pas plus tard qu'hier le garde-champêtre de notre village après sa découverte d'une petite exploitation artisanale de cannabis. 

Et vous allez pouvoir découvrir aujourd'hui la subtile ligne qui sépare la reprise de l'hommage, en commençant par Alun Davies, timide guitariste gallois qui préférait rester dans l'ombre à composer, jouer de son instrument (ce n'est pas une métaphore salace) ou faire les choeurs jusqu'à sa rencontre avec Cat Stevens. 

Parce que c'était moi et parce que c'était lui, Cat et Alun, en plus de porter des prénoms intéressants, vont composer et se produire avec un certain sentiment d'évidence qui mènera à l'écriture de "My lady d'Arbanville". Cat est lancé, Alun est heureux mais Cat sent un appel venu de l'Orient. Alun se retrouve seul et consent à se lancer seul. Ce sera l'album "Daydo" en 1972 et cet hommage à Alice des plus folk. 





 


















Au même moment, enfin presque, disons 12-14 ans plus tôt mais qu'est-ce que 12 ou 14 ans de différence, franchement, à Liverpool, de gentils jeunes gens décidaient de monter un groupe et de se lancer dans l'aventure trépidante du rock n'roll. Un club local, le "Cavern club", était heureux de les accueillir, ils étaient 5 et s'appelait "The Dominoes". 

Sachant qu'au même moment, un autre groupe de gentils jeunes gens de Liverpool s'appelant eux "The Beatles" se lançait aussi dans l'aventure, il est inutile de vous préciser qui rencontra le succès et qui resta plongé dans un certain anonymat. Les "Dominoes", rapidement rebaptisés "King size Taylor and the Dominoes" (et non Dominos comme il est indiqué sur la pochette allemande ci-dessus) avaient pourtant des qualités : une chanteuse, Cilla White, qui deviendra LA chanteuse yéyé britannique après qu'un journaliste daltonien parle d'elle en l'appelant "Cilla Black" et une place de batteur proposée à un certain Ringo Starr qui préfèrera car le salaire était plus intéressant aller travailler pour des Scarabées. 

Après quelques 45 tours et un contrat d'enregistrement en Allemagne, King Size Taylor quittera les Dominoes, montera les "Shakers" puis tentera une carrière solo. Il semble être toujours au pays de la bière à gratter une guitare. En tout cas, leur version de 1964 est à ce jour la plus rock des chansons Disney. A notre connaissance, évidemment. 

2 commentaires:

Jérôme moins anonyme a dit…

Ce n'est plus un parcours sur des chemins inexplorés, c'est un treck !

soyons-suave a dit…

Si vous parlez de Cilla Black, très belle carrière pourtant, jusqu'à cette chute stupide en 2015. ET ce décès donc...