lundi 26 juillet 2021

Et maintenant chantons !


Pour cette quatrième saga musicale de l'été, nous sommes particulièrement excités à l'idée de partager avec vous une nouvelle et véritablement énorme obsession qui nous agite depuis des années : la chanson "I'm late" / "Je suis en retard", tirée de "Alice au pays des merveilles" de Walt Disney, qui ne dure à l'origine que 47 secondes, prouvant une nouvelle fois que ce n'est pas la durée qui fait la qualité. Enfin pas toujours...

Composée en 1951, "I'm late" peut même ne pas réellement être considérée comme un chanson tant elle est dans le film anecdotique et se compose d'à peine deux phrases, alors que la scène qu'elle accompagne est loin de l'être : Alice rêvasse en compagnie de son chat et sa somnolence est perturbée par l'apparition d'un lapin blanc particulièrement agité. Il est en retard ! D'où le titre, les choses sont bien faites. Elle le suit, tombe dans un trou et le film est lancé. 

























Cependant, ce n'est pas cette version en elle-même qui nous obsède, il nous en faut parfois peu pour être heureux (pour rester chez Disney) mais tout de même mais la version éblouissante qu'en livra en 1965 Barbra Streisand dans son premier "special" pour CBS. 

"I'm late" servait d'intermède entre des séquences dans la première partie du programme et un suave ami (que nous ne connaissons pas mais c'est forcément un ami) a eu la bonne idée de réunir tous ces petits bouts pour en faire une presque chanson complète sur Youtube. C'est divin. D'autant que cela n'est jamais sorti en vinyle. Ni nulle part. 


"I'm late", version Barbra, est peut-être la mélopée que nous chantons le plus souvent sous la douche, en voiture, ou, comme on l'imagine, lorsque nous sommes en retard (C'est très rare). Et comme Barbra est loin d'avoir été la seule à comprendre qu'il y avait dans ces 47 secondes matière à chef-d'œuvre, c'est avec "Je suis en retard" que nous passons la semaine. 

Et pour que cette introduction soit complète, saluons l'interprète original, Bill Thompson, immense doubleur qui fut également la voix de Droopy ou Bugs Bunny. Dans la version française de 74, que vous avez pu écouter en ouverture, c'est Guy Piéraud, alias la voix de Max la Menace ou Woody Woodpecker, qui s'y collait. Vous avez tout intérêt d'être à l'heure sinon ça va chauffer ! 

1 commentaire:

Jérôme moins anonyme a dit…

je crois bien n'avoir jamais entendu la voix si "upper class" d'Alice.
Bien entendu que vous n'êtes jamais en retard. Le timing de la publication de vos billets est juste de l'art.