samedi 19 novembre 2011

Soyons-Suave vous fait gagner 90 mn.


Dans son immense suavitude, Soyons-Suave vous propose de gagner 90mn (c'est une moyenne) en vous présentant en 5 photos, un film un peu éloigné de nos suaves préoccupations quotidiennes, garanti sans Joan, Bette ou Lauren et que par conséquent vous pourrez vous abstenir de voir. Comme nous vous en présentons les grandes lignes et la fin, vous pourrez cependant en parler. Ne dites rien, cela nous fait plaisir.

Cette semaine, notre choix s'est porté sur "Burlesque", réalisé en 2010 par Steve Antin et qui présente le double intérêt de marquer les premiers pas de Christina Aguilera sur les écrans ainsi que le retour de Cher devant les caméras. Mais de quoi est-il question ? Voyons cela en 5 instants choisis.


Christina est une serveuse dans un bar perdu au milieu de nulle part qui, dès que les clients sont partis, chante le blues à pleins poumons pieds nus sur les tables. Comprenant que son destin est ailleurs, elle quitte tout pour Los Angeles avec une valise vintage sans roulette.


A peine débarquée, elle est irrésistiblement attirée par le "Burlesque Lounge" tenu par Cher, ancienne danseuse reconvertie en meneuse de revue, qui veille sur ses filles comme une mère et sur la tradition du burlesque comme une anthropologue. Emue par Christina, elle l'engage comme serveuse.


Il faut très peu de temps et une panne de courant pour que Christina ne s'empare de la scène et y révèle ses talents vocaux très sonores. Les filles du Burlesque chantaient jusqu'alors en playback, Christina possède ce qu'il faut pour devenir une star. Elle hérite donc de la revue et sauve au passage le "Burlesque Lounge" de la faillite.


Mais la vie n'est jamais simple. Christina, malgré sa nouvelle notoriété, doit affronter un colocataire dont elle est sans doute amoureuse, un entrepreneur prêt à tout pour transformer le "Burlesque Lounge" en résidence de luxe et une rivale s'adonnant aux drogues n'ayant pas supporté de se voir ravir la place de première danseuse. Elle fait également face à des longueurs de cheveux variables mais avec plus d'aisance.


Heureusement, la volonté, le talent et la gentillesse triomphent toujours. Christina sauve définitivement le "Burlesque Lounge" et termine dans les bras de l'homme qu'elle aime. Et elle peut, totalement soulagée, chanter le coeur léger.

Si nous sommes très honnêtes, "Burlesque" est bien moins pire que ce à quoi nous pouvions nous attendre ce qui n'est pourtant pas un compliment. Car si le film avait, sur le papier, tout pour devenir un "Showgirls" ou un "Glitter", il n'est finalement qu'un long clip des Pussy Cat Dolls.



Evidemment il y a Cher, parfaite, une vision en perruque, dont le temps à l'écran et les chansons ont sans doute donné lieu à de longs palabres entre producteurs et agents. Elle traverse "Burlesque" avec un détachement qui ne l'empêcha cependant pas d'être nommée au Razzie de la "Pire actrice dans un second rôle".

Et il y a Christina, dont on peut simplement dire qu'elle est très mince... dans le film... puisque depuis elle semble plus épanouie.





La révélation de "Burlesque" est finalement Cam Gigandet, dont nous n'avions jamais entendu parlé et que nous sommes certains désormais de reconnaître grâce à ses élégants tatouages.

D'ailleurs, en apercevant les photos du prochain film avec Nicole Kidman, c'est cela que nous avons remarqué. Et quand on peut éclipser grâce à un peu d'encre indélébile les métamorphoses de l'ancienne madame Tom Cruise, c'est qu'incontestablement, un grand avenir s'offre à vous.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est drôle, j'ai justement regardé ce film en blu-ray cette semaine ! N'en attendant rien, qu'un peu de "campitude", je n'ai pas été déçu, mais je pensais que Cher jouait une méchante bitch. En fait non, elle est gentille comme tout. Stanley Tucci reprend exactement le même rôle que dans "Le diable s'habille en Prada", un styliste gay (pardon pour la redondance) au bon coeur. Version cheap, cette fois. Ne serions-nous pas passés à côté de Stanley Tucci, au fait ? Au petit serveur/compositeur/musclé/ tatoué, j'ai personnellement préféré le vilain promoteur immobilier au charme ravageur de bad boy, joué par Eric Dane.
http://photos.last-video.com/eric-dane-torse-nu.html
Bref, les nombreux passages musicaux dansés sont plutôt bien filmés, bien chorégraphiés, et il faut absolument regarder ce genre de films entre amis, mauvaises langues si possible, et dire beaucoup de mauvaisetés.
Bruno

soyons-suave a dit…

A propos de Stanley Tucci, nous nous sommes effectivement fait la réflexion Bruno, lors de cette scène au lit vraiment nécessaire qui dévoile une fréquentation des salles de sports insoupçonnée.
Mais pour la campitude, "glitter" et "Showgirls" restent nos références absolues.Et Dieu sait que nous aurions aimé transformer notre duo en trio.

Anonyme a dit…

Bon, alors il me faut les découvrir au plus vite.

Bruno

soyons-suave a dit…

Priorité à "Showgirls", c'est le sommet qu'on n'égalera jamais.