dimanche 26 septembre 2010

Et maintenant un peu de chaleur.


Sans être l'institution qu'est son rival "Playboy" aux Etats-Unis, le magazine "Playgirl", lancé en 1973 en pleine vague féministe, ravit son lectorat depuis presque 40 ans grâce à une formule simple : des hommes, dénudés, offerts, en posters, chaque mois, à un public ciblé : les femmes. Et que 67 % des abonnés soient en en fait des hommes n'est en rien un problème.

Feuilleter "Playgirl", c'est évidemment un acte politique, qui peut se doubler d'une visée historique. On peut en effet considérer qu'on en apprend autant en réalisant que ce n'est qu'en 1980 que la première érection fit son apparition en page centrale qu'en parcourant un manuel de sociologie. Au fil des pages et des années nous percevons l'évolution de la société américaine, qui se remit bien mieux de la guerre du Vietnam que du poster montrant le premier pénis non circoncis.

Comme "Playboy", "Playgirl" n'hésite pas à demander régulièrement à des personnalités de se dévêtir. Avouons que le magazine obtient rarement de réponse, à l'exception d'une poignée de tête brûlées qui tombèrent le slip pour la postérité comme Greg Louganis, Scott bakula ou Rocco Siffredi. Méfiance : les couvertures sont donc souvent mensongères, laissant les lectrices, et les lecteurs, dans un doux rêve. Ahhh, qu'il aurait pourtant été suave de le voir nu...






Une préférence ?

4 commentaires:

Calyste a dit…

Une préférence? Non, trois! mais peut-être est-ce trop?

soyons-suave a dit…

Tout est permis aux gens suaves...

Mister Superglider a dit…

très nettement pour richard :)

Anonyme a dit…

Brad sans aucun doute.