Soyons-Suave est heureux de vous offrir une ambiance festive. 115 posts en septembre, qui n'est pas peu fier de devenir le mois le plus dense depuis notre naissance. Ce n'est pas que nous comptons mais nous ne savons toujours pas comment nous faisons. Le principal : soyons suaves ! Champagne !
jeudi 30 septembre 2010
Faisons le point sur nos amis les caniches.
Voilà bien longtemps que nous n'avons pas consacré quelques lignes à l'un de nos sujets favoris : le caniche. Rappelons que le caniche est le compagnon idéal des gens suaves, contrairement à ce que propagent certaines campagnes calomnieuses : il aurait mauvaise haleine, son Q.I. ne dépasserait pas celui du navet, il serait ridicule... Une nouvelle fois, proclamons que le caniche est l'accessoire idéal en toute occasion. Illustrations.
Comme nous le montre Rosalind Russel, même simplement dessiné, un caniche rend élégant. Et à la surprise générale, c'est Joan Crawford, et non Olivia de Havilland, régulièrement punie depuis plus d'un an, qui devra, pendant la prochaine coupure scolaire, suivre le stage de rattrapage : "Je ne tolère pas de chat dans ma cuisine à moins d'aimer ta tarte aux poils (sans sous-entendus)". Un caniche, d'accord, mais l'hygiène d'abord !
Dans la même situation, qu'aurait fait Agnès Moorehead ?
Le principe de cette rubrique est simple : un problème apparaît, pas de solution. Posons-nous donc la question : "Dans la même situation, qu'aurait fait Agnès Moorehead ?"
Et pour ce nouveau cas de conscience, la réponse est : sentant la situation déraper, elle n'aurait pas une seconde hésité à assurer ses arrières.
Les plaisirs coupables de Soyons-Suave
C'est vraiment parce que nous sommes très suaves que nous ne donnerons pas les noms des chorégraphes... ils apparaissent à 1m58s...
La question suave du jour : est-ce mal de voir de l’ambiguïté partout ? (Suite)
6 degrés de Lana Turner.
Il y a peu, notre très estimé visiteur TheDivineFeud nous donnait une leçon en "6 degrés de Lana Turner". Il démontrait en effet, avec une fluidité au-delà du suave qu'il était fort simple de relier Lana Turner à Johnny Hallyday, ce qui ne semblait pas gagné au départ. Le Quizz du lundi étant tombé, au grand dam de nombreux addicts du mystère, qui lundi prochain, devraient frôler la migraine, nous nous y engageons, voilà à nouveau de quoi aiguiser les esprits les plus suaves. Facile ? Essayez donc de relier Lana Turner à notre nouvelle invitée...
La question suave du jour : est-ce mal de voir de l’ambiguïté partout ?
La pause nicotine de Lauren Bacall.
Le Brushing du jour.
lundi 27 septembre 2010
Le Quizz de l'Anonyme.
Ah qu'il est doux d'être lundi soir ! L'angoisse bien légitime du début de semaine a disparu. Les habitudes ont repris leur cours et nous allons filer doucement vers le week-end, source de toutes les promesses. Et si pourtant, pour une fois, quelque chose de différent se produisait. Et si l'ordre des jours était bouleversé. Et si c'était VOUS, qui démasquiez le Quizz ?
A cette fin, l'Anonyme (et cette fois nous sommes certains qu'il s'agit bien du même) vous propose cette jolie lapine, très jolie même, qui du fond des années 60 nous sourit de façon énigmatique. Quel dommage qu'elle n'éclate pas de rire, elle n'en serait que plus suave. Elle est toujours assez somptueuse aujourd'hui, elle ne sert plus de drinks dans des clubs enfumés depuis longtemps et reste pour beaucoup un modèle. Qui est-elle ? A vos Google et vos cellules grises.
Quelque chose n'est pas suave dans cette photo !
La suavitude est une attitude, un état d'esprit mais aussi un effort de tous les instants. Manquez de vigilance et c'est la catastrophe. Sachez donc reconnaître les erreurs à ne pas commettre. Observons cette photo : quelque chose n'est pas suave mais quoi ?
C'est pourtant évident : les livres ne sont pas du tout rangés par ordre alphabétique !
La question suave du jour : comment savoir si l'on a une tête à chapeaux ?
Le Brushing du jour.
Le string de la semaine
C'est lundi
dimanche 26 septembre 2010
Les très suaves heures de l'histoire contemporaine : le jour où Vanity Fair eut une fausse bonne idée de couverture.
En mars 2005, le magazine Vanity Fair se réjouit d'avoir demandé, quelques semaines plus tôt, aux 5 actrices de la série Desperate Housewives de poser pour la couverture de leur numéro de mai. Le show du dimanche soir de la chaîne ABC est un véritable succès, ses actrices sont devenues des stars et il n'est pas une semaine sans que l'une d'elles ne fasse la une de la presse populaire : quand ce n'est pas les rumeurs de chirurgie esthétique pour Nicolette Sheridan, ce sont les amours déçus de Teri Hatcher, et depuis peu, les rumeurs persistantes de lesbianisme de Marcia Cross, qui a plus de 40 ans, n'est toujours pas mariée ni fiancée.
Du côté d'ABC on est plutôt très heureux de cette proposition. Vanity Fair c'est le glamour incarné, la classe absolue, les meilleurs photographes et des journalistes qui connaissent leur travail. On a d'ailleurs choisi Mark Seliger pour réaliser les photos de l'article et de la couverture. Après plus d'une centaine de unes de Rolling Stone, il travaille en exclusivité pour le groupe Condé Nast et a déjà à son actif plus d'une dizaine de Vanity Fair, Harper's Bazaar et GQ. Tout va bien. On peut espérer que ce qui ressortira de ce shooting sera plus haut de gamme que les dernières paparazzades.
Sauf que depuis quelques semaines, l'humeur au sein de Desperate Housewives n'est pas au beau fixe. Le show a été vendu aux actrices comme un "ensemble", pas une tête d'affiche mais 5 rôles à l'importance équivalente et il semblerait que la réalité soit un peu différente. Teri Hatcher est en fait le noeud du problème, se considérant comme la star de la série, ce que son Golden Globe tout juste récolté semble prouver. Hic : elle était nominée face à ses collègues de travail. Marcia Cross serait de loin la plus touchée par cette trahison, après tout elle incarne Bree, calquée sur la propre mère de l'auteur. Si quelqu'un doit régner sur le show, c'est bien elle.
Voilà pourquoi, parmi les demandes d'usage d'avant le jour J, ABC trouve plus sage d'envoyer à Vanity Fair quelques recommandations fort strictes. En aucun cas les actrices ne doivent poser en maillots de bain, cela nuirait à l'image sophistiquée de la série. Teri Hatcher ne doit jamais figurer au centre des clichés de groupe. Et surtout : elle a l'interdiction d'entrer la première dans la loge costume : l'usage, même à Hollywood, est de respecter le "premier arrivé, premier servi". Teri Hatcher ne doit donc pas se retrouver en position de choisir ses vêtements avant les autres.
Pour cette séance, Vanity Fair a loué l'ancienne propriété de Bing Crosby à l'extérieur de Los Angeles, on a prévu une photo réunissant tout le casting féminin devant la piscine du crooner puis des portraits individuels des actrices avec leurs maris dans la série. Tout devant être bouclé pour 16h. Tout le monde respire, le jour de la photo, en voyant arriver en première position Eva Longoria, avant de réaliser qu'il est 7h du matin et que les actrices ne sont pas conviées avant 9h. Eva s'est trompée, elle part donc aussitôt dormir dans sa loge. Et on arrête de respirer en voyant à son tour Teri Hatcher faire son entrée. Il est 8h45, elle salue tout le monde et file vers le camion costume retrouver le styliste qu'elle a pris soin de voir quelques jour avant afin de lui expliquer ce qu'elle espérait trouver en arrivant. On est en apnée chez Vanity Fair et cramoisi chez les attachés de presse d'ABC qui somment le photographe d'arrêter miss Hatcher. Mais les autres comédiennes arrivent, elles se précipitent vers le même camion pour y disparaître, alors qu'Eva enfin réveillée s'y rue également. Au bout de 30 minutes, 4 des actrices ont choisi un maillot de bain, seule Felicity Huffman est en robe. On sera donc en maillot !
La plus facile à placer est Eva Longoria qui, sans doute encore dans les brumes de la nuit, opte aussitôt pour une chaise longue autour de laquelle les autres actrices vont s'organiser. Marcia Cross s'installe derrière Eva tandis que Felicity, toujours pas revenue de se retrouver en maillot rejoint Eva sur la gauche. Nicolette Sheridan repère une chaise qui pourrait lui permettre un joli jeu de jambes sur la droite, Terri s'avance donc là où il y a de la place, au centre, à côté de Marcia, pâle dans un maillot vert quand Teri éclabousse dans un une-pièce écarlate. Chez ABC on s'étrangle, chez Vanity Fair on est sous assistance respiratoire. Voilà pourquoi personne n'a le temps de voir Marcia Cross quitter la piscine en empoignant un peignoir et se ruer vers son attaché de presse, lui ordonnant de faire son travail. Teri Hatcher est immobile, sans expression, Eva a commencé une nouvelle sieste et Felicity ne comprend toujours pas où est passée sa robe. Seule Nicolette s'exprime : elle ne bougera pas d'un centimètre ! Marcia intervient : plutôt mourir que d'être assise. Tous les regards se portent vers Teri. Elle ne dit rien puis secoue la tête : la chaise ? Bien sûr ! Très bonne idée la chaise.
Personne ne s'adressera plus la parole pendant l'heure que durera la séance et chacune des actrices partira s'enfermer dans sa loge en attendant son tour de poser individuellement. Seule Teri Hatcher sortira afin de donner un coup de téléphone, pas très joyeux visiblement puisqu'elle raccrochera en larmes et pleurera pendant une heure, dans les bras des maquilleurs. Le photographe, pendant ce temps, se battra avec Marcia Cross, supposée poser, sécateur en main, devant un if taillé en David de Michel-Ange, ce qu'elle refusera de faire tant qu'on n'aura pas ôté le branche faisant office de pénis.
Faire poser les 5 actrices en couverture du numéro de mai de Vanity Fair fut une fausse bonne idée, un cauchemar pour le photographe comme l'équipe mais une révélation pour le journaliste qui accompagna les clichés d'un article sur les coulisses de la séance au lieu d'une enquête sur le phénomène Desperate Housewives. Il fut à la suite de cela décidé à ABC que plus aucune photo réunissant les 5 actrices ne serait prise, préférant nettement la tranquillité d'un bon montage photoshop, jusqu'en 2008 où on renouvela l'expérience. Mais c'est à cela que servent les drames, à tirer des leçons. Observez Teri. Observez Marcia. Tout est rentré dans l'ordre. C'est si suave, des femmes qui s'aiment...
Et maintenant un peu de chaleur.
Sans être l'institution qu'est son rival "Playboy" aux Etats-Unis, le magazine "Playgirl", lancé en 1973 en pleine vague féministe, ravit son lectorat depuis presque 40 ans grâce à une formule simple : des hommes, dénudés, offerts, en posters, chaque mois, à un public ciblé : les femmes. Et que 67 % des abonnés soient en en fait des hommes n'est en rien un problème.
Feuilleter "Playgirl", c'est évidemment un acte politique, qui peut se doubler d'une visée historique. On peut en effet considérer qu'on en apprend autant en réalisant que ce n'est qu'en 1980 que la première érection fit son apparition en page centrale qu'en parcourant un manuel de sociologie. Au fil des pages et des années nous percevons l'évolution de la société américaine, qui se remit bien mieux de la guerre du Vietnam que du poster montrant le premier pénis non circoncis.
Comme "Playboy", "Playgirl" n'hésite pas à demander régulièrement à des personnalités de se dévêtir. Avouons que le magazine obtient rarement de réponse, à l'exception d'une poignée de tête brûlées qui tombèrent le slip pour la postérité comme Greg Louganis, Scott bakula ou Rocco Siffredi. Méfiance : les couvertures sont donc souvent mensongères, laissant les lectrices, et les lecteurs, dans un doux rêve. Ahhh, qu'il aurait pourtant été suave de le voir nu...
Une préférence ?
A propos...
Soyons-Suave a de nouveaux amis, c'est même marqué là, à droite, dans "Les liens suaves de Soyons-Suave" : Du Guingois, délicieusement franco-italien aux scans originaux et I'm not Patty, qui vous prouve de façon définitive que tout dans la vie renvoie à Joan Crawford. Saluez-les de notre part. Et dire que vous pensiez que la vie ne pouvait pas être plus suave...
L'autre question suave du jour : peut-on passer sa vie dans les tabloïds ?
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