mercredi 8 février 2012

La question suave du jour : peut-on tomber amoureux d'un tourne-disque ?


S'il ne viendrait, aujourd'hui, à l'idée de personne de caresser son lecteur mp3, il fut un temps où la simple vision d'une platine pouvait plonger n'importe quel individu dans des ravissements potentiellement inquiétants.

Se souvient-on seulement en 2012 à quel point un plateau mû par une courroie pouvait être désirable, un bras muni d'un saphir excitant, une paire de baffles orgasmique ? S'habille-t-on encore avant d'appuyer sur "on", prend-on le temps d'enfiler son plus beau body avant de se jeter sur une télécommande, réprime-t-on un gémissement en poussant un curseur de "45" vers "33" ? Bien sûr que non.






Nous qui avons la chance de posséder encore un système de son complet avec tuner et amplificateur, nous ne saurions que trop vous conseiller le plaisir d'une main indolente passée sur le placage bois ou la froideur apparente de l'acier. Et le plus suave est, qu'en plus, cela fait de la musique. Ahhhh c'est divin ! Pour un peu on se mettrait nu...

2 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Nous attendons la photo...

Anonyme a dit…

Je suis d'accord sur la sensualité d'un tourne-disques, d'un pick-up, d'un Teppaz. J'ai passé des heures entières dans mon enfance à regarder tourner 45 et 33 tours. Oui, on tourne-disques fut mon premier sex-toy !