mardi 16 juillet 2019

Et maintenant dansons !




L'obsession de la semaine fait partie de ces chansons qui n'auraient pas dû et qui pourtant l'ont fait, c'est à dire, si nous traduisons cette entrée en matière un peu sibylline en langage compréhensible, ces airs, un peu perdus au sein d'un spectacle de Broadway, qui vont devenir instantanément des succès alors que ce n'était pas du tout prévu. 

A l'origine, "You'd better love me" n'est donc qu'une chanson qu'on peut entendre dans la comédie musicale "High Spirits", qui en 1964, faisait le pari un rien risqué de transformer l'énorme succès de Noel Coward "Blithe Spirit" en show où l'on chante. Et, détail intéressant, aucun air n'était signé du maître mais de Timothy Gray et surtout Hugh Martin, auteur de l'immortel "Trolley song" du "Chant du Missouri". 

Ce qui nous confirme donc que mis à part "Mad about the boy", nous ne sommes jamais parvenus à mémoriser la moindre composition de Noel Coward.  




































Celle qui eut la joie, et la surprise, d'interpréter un tube sans s'en douter, Tammy Grimes, a disparu en 2016, causant certainement une certaine tristesse à son ancien époux Christopher Plummer mais plus vraisemblablement une immense peine à leur fille unique Amanda Plummer. 

Grande personnalité de Broadway à la voix si reconnaissable qu'au début de sa carrière, elle était comparée à une scie circulaire, Tammy Grimes va connaitre d'immenses succès sur scène mais aussi le sort cruel de celles qui ne sont jamais choisie pour les adaptations cinématographiques de leurs triomphes à Broadway : c'est Debbie Reynolds qui incarnera "The unsinkable Molly Brown" à l'écran et Maggie Smith le rôle de l'actrice sans oscar de "California suite"... qui lui vaudra un oscar. 

Une des erreurs regrettables de Tammy Grimes fut certainement de refuser le rôle principal de la série "Ma Sorcière bien aimée" puisqu'on venait de lui proposer son propre show à la télévision... qu'on supprima au bout d'un mois. Belle vie et magnifique carrière cependant. Et lorsqu'on est l'une des héroïnes des publicités pour les fourrures Blackglama, c'est qu'on est définitivement suave. 


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