L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave weekend" vous suggère de temps à autre de nouvelles idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et éblouir vos amis tout en restant suave. 

Lorsqu'à l'âge de 21 ans, Mary Shelley écrivit "Frankenstein", elle était amoureuse, sous opium et sur les berges du lac Léman. Elle était surtout à des années lumière d'imaginer que pratiquement deux cents ans plus tard, la créature de son héros, autrement dit la créature de sa créature, serait identifiable et identifiée aux quatre coins de la planète. 

Il est, d'une certaine façon, rassurant de découvrir qu'on peut être vert, assez grossièrement fini et surtout décédé et cependant apprécié par les petits et les grands. La créature de Frankenstein, conçue comme l'incarnation de l'abomination absolue, joue aujourd'hui dans la même catégorie que les chatons mignons ou les dauphins : tout le monde l'aime. Et qu'on en fasse même des cake pops en est la preuve absolue.  

Les innombrables déclinaisons de la créature sont finalement une aubaine pour le collectionneur qui ne lèverait pas un sourcil pour une série de chouettes ou une veilleuse Vallauris mais se trouve soudainement attiré par l'appel de la chair morte. 

Collectionner du Frankenstein, c'est évidemment s'aventurer dans de mystérieux territoires mais c'est surtout l'occasion de réaliser que la création n'a pas de limite. Oui, Frankenstein peut vous accompagner du lever au coucher. Oui, Frankenstein pour s'immiscer dans chaque seconde de votre existence. Illustrations : 

Saluons dans cette avalanche de vert l'hommage rendu à l'auteure par l'admirateur qui comprit qu'il manquait sur cette planète une pipe à eau Frankenstein.

Une seule conclusion possible à ce bref aperçu de ce qui bientôt ornera vos étagères, vos murs et votre salon : Frankenstein président !