jeudi 13 juillet 2023

Et maintenant dansons !


































Avec l'espoir que nos suaves visiteurs les plus fidèles nous pardonnent ces redites et cette impression de lire un chapitre de "Les années 60 pour les nuls", une autre caractéristique de cette décennie, en plus de faire enregistrer un tube par absolument tout le monde jusqu'à l'écœurement, est évidemment de l'accorder à tous les instruments jamais inventés par l'homme. Voici "Spooky" au vibraphone, ce qui est finalement très logique quelque part.  

Les 60's furent peut-être les années les plus instrumentales qui soient et nous reparlerons forcément, un jour, de la vague sitar qui balaya la pop et reste encore aujourd'hui pour nous la preuve que les goûts humains, comme les voies du Seigneur, sont impénétrables. 
























En tout cas, point de "Spooky" à la sauce curry et puisque l'original est déjà une ode au saxophone et que nous débutons ce billet par un monsieur qui frappe délicatement des lames de métal, permettez-nous de vous dispenser de "Spooky" à la guitare, à la flute, aux percussions. Tout ceci existe et nous vous laissons la liberté d'aller découvrir tout cela par vous-mêmes. 

Faisons plutôt un bon dans le temps afin d'observer ce qui relève toujours pour nous du miracle : la persistance à travers les âges d'une composition pourtant très marquée temporellement. Car si, afin sans doute de souffler un peu, on enregistra assez peu de "Spooky" dans les années 70, le titre revint en force dans les années 80 et continue depuis de résonner en studio. 

Quand en 1986, Martha Reeves réenregistre ses succès passés, sans les Vandellas, "Spooky" est là. Même chose lorsque les Puppini Sisters décident en 2007 de changer légèrement de style. En fait ça ne s'arrête jamais. 
























Terminons cet élan dans le futur avec finalement la reprise la plus logique de toutes celles, et elles sont nombreuses, que vous pourrez trouver : celle de Sharon Needles, gagnante surprise de RuPaul's Drag Race saison 4 en 2012 qui allait montrer au monde que le drag n'était pas que paillettes et glamour mais aussi sang et cauchemars.  

Que doit-on penser des individus connaissant soudain la célébrité et qui songent alors qu'ils doivent offrir à la planète un album ? Pas grand chose. Grand bien leur fasse finalement, du moment que personne ne nous oblige à acheter le dit-album. Dans le cas de Sharon, ce n'était plutôt pas mal. Elle en a tout de même sorti 4. De là à commencer une suave collection...




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