Pour achever cette saga consacrée à "Spooky", il convient évidemment de se demander si le tube de 1968, chanté par à peu près tout le monde, intéressa également au-delà du territoire US et parvint à trouver sa place dans de lointaines contrées. De toutes les façons, les suaves visiteurs réguliers et attentifs le savent, c'est ainsi que fonctionne la saga : le lundi c'est notre version personnelle, le mardi l'originale, le mercredi les reprises, le jeudi les instrumentaux et le vendredi l'international.
Et vendredi va être un peu pauvre, tant on compte sur les doigts d'une seule main les adaptations de "Spooky". Une tentative italienne avec les Crazy Boys, une version finlandaise et c'est à peu près tout. Mais c'est déjà cela nous direz-vous.
Groupe pop très éphémère, les I Crazy Boys feront pendant trois ans, de 1966 à 1969 des reprises avant de disparaître. Mais c'est une autre histoire avec la finlandaise Lea Laven, qui choisira "Spooky" pour son première album en 1970, avant de devenir la voix (grave) de la variété du pays où on compte plus de forêts que d'habitants, superstar des années 70 et 80 et toujours en activité à 75 ans.
Pour ce qui est de nos derniers invités, François d'Assis et Michel Pagliaro, nous allons devoir compter sur nos visiteurs du Quebec pour nous en dire plus, du moins pour le premier qui a tendance à devenir François D'Assise à chaque tentative d'informations sur Google. C'est plus simple pour le second : figure omniprésente de la variété depuis la fin des années 60, il a fait danser et chanter Montréal, en français et en anglais et semble toujours en activité.
Et signalons en ce jour de fête nationale, qu'il s'agit de la seule version en Français de "Spooky" disponible.
Depuis lundi nous avons tremblé, il est grand temps de rassembler pour votre plus grand plaisir tout ce que nous avons pu entendre cette semaine, que vous téléchargerez, ou pas, 14 covers et un original qui se trouvent juste là :
Et pour posséder une de nos compilations monomaniaques, capables de mettre à mal la patience de vos amis, mêmes les plus débonnaires, vous savez comment faire.
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