Etant donnée ses paroles, il est assez logique que la chanson "Why don't you do right" ait été avant tout une chanson de femmes mais notre minutieuse enquête préparatoire a mis en évidence que des hommes s'étaient bien emparés du tube de Peggy Lee, en contournant le problème et en en livrant des versions instrumentales.
De toutes les façons nous sommes jeudi et cette journée est généralement sans parole, l'occasion de nous aventurer dans le monde merveilleux des albums purement orchestraux qui furent tant à la mode à la fin des années 50 et au cours des années 60, parfaits pour servir de toile de fond sonore à la moindre garden party. Et la question "Comment différencier un album d'ambiance d'un autre album d'ambiance ?" n'a finalement aucun sens, tant la réponse est évidente : les instruments.
Guitares en folies, cuivres en feu, pianos possédés, congas incontrôlables ou orgues déchaînés, avouons une petite préférence pour les percussions et particulièrement les carillons de Peter Appleyard, se prenant l'espace d'un instant pour Enoch Light et qui apportent, vous en conviendrez, une saveur particulière à la chanson de la semaine.
Il existe pourtant bien des messieurs qui osèrent se frotter à "Why don't you do right", deux en l'occurrence et dans un lapse de temps très court : 1960 et 1962 et avec le même esprit c'est à dire en changeant les pronoms. Ce sont désormais des hommes qui interpellent des femmes. Cela groove au possible et c'est la parfaite transition pour la journée de demain
Cependant des messieurs qui demandent à leur femme : "Fais quelque chose, donne-moi de l'argent, comme le font les autres filles", ça fait un peu proxénètes, non ?
1 commentaire:
Proxénète ou gigolo à succès...
Sinon, vous avez décidément une douce obsession du vibraphone, non ? Avez vous songé à en parler à un professionnel ?
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