mercredi 7 novembre 2012

La question suave du jour : n'est-il pas temps de réhabiliter Piper Laurie ?





















Dans une certaine indifférence, Piper Laurie a fêté en début d'année ses 80 ans. Nous en avons été ravis pour elle mais rapidement un peu chagrin, réalisant au cours d'une conversation badine en compagnie de connaissances, que non seulement certains la pensaient déjà décédée, mais qu'un plus grand nombre encore ne voyait pas du tout de qui il s'agissait.

Ravivons donc les mémoires et rappelons aux suaves étourdis que Piper Laurie fut une rousse incendiaire doublée d'une charmante starlette, qu'elle partagea l'écran et des idylles avec de charmants jeunes hommes que bientôt tout le monde allait vouloir embrasser et qu'elle fut même Cléopâtre. Illustrations :






































Si nous ne pouvons pas au cinéma parler de carrière éblouissante, quoi que, patientons encore quelques instants, souvenons-nous également que Piper Laurie, plus près de nous, fut remarquable dans "Les oiseaux se cachent pour mourir" mais un peu éclipsée par la soutane torturée de Richard Chamberlain et qu'elle fut également la délicieuse (c'est une antithèse) Catherine Martell dans la série "Twin Peaks", ce qui suffirait déjà à lui baiser les pieds.































"Twin Peaks" lui permettra d'empocher deux Golden Globes, mais ce n'est rien finalement quand on a été l'une des mères les plus épouvantables de l'histoire du cinéma. Car ça, par contre, n'a pas pu vous échapper. Piper Laurie est et restera à jamais Margaret White, la très dérangée génitrice de Carrie dans le film de Brian de Palma du même nom.














Il est donc finalement assez peu nécessaire de vouloir réhabiliter, et surtout aujourd'hui, une femme entrée dans la légende... êtes-vous en train de vous dire... Eh bien détrompez-vous. Au printemps prochain sortira une nouvelle "Carrie" et les premières images sont édifiantes.



















Une chemise de nuit virginale... une rousse un peu lasse et visiblement habitée... Nous ne pensions jusqu'alors que du bien de Julianne Moore mais s'attaquer à une octogénaire n'est pas suave.

Aussi n'oublions jamais : Piper Laurie est son nom ! 

9 commentaires:

Anonyme a dit…

on doit à Piper Laurie d'avoir montré le vrai visage de la religion chrétienne dans Carrie, et il n'était pas beau à voir

soyons-suave a dit…

Ah comme il est suave de lire des propos mesurés...

Anonyme a dit…

Mais le monde l'est-il, mesuré ?

soyons-suave a dit…

Soyons-Suave serait le monde ? Parlez-nous tricot, caniches et desserts à la gelée, ce qui peut, évidemment, ne pas vous intéresser mais auquel cas indiquer que vous vous êtes un peu égaré. La toile est si vaste...

Anonyme a dit…

me serais-je égaré ? Vous ne me verrez jamais médire d'un dessert à la gelée !

soyons-suave a dit…

Bien bien bien.

charlus80 a dit…

Vous ne méritiez pas ça...
Si je puis me permettre : laissez pisser !!!

soyons-suave a dit…

Et nous n'oublierons pas, bien entendu, de nous laver les mains Baron :)

Anonyme a dit…

En ce qui concerne Julianne Moore, quelqu'un pourrait-il expliquer pourquoi elle semble abonnée aux reprises de rôles dans les suites de succès commerciaux ? Y-a-t-il une école qui privilégie ce genre de carrière ? Ce rôle-là, même si ce n'est qu'un remake, contribue à la " calcifier" - si je puis me permettre pareil extrême !- dans cet usage...
Pruneauxyz