De nombreux courriers nous arrivent quotidiennement afin de nous demander comment rester suave en telle ou telle occasion. Chaque situation possède évidemment sa solution mais vous comprendrez qu'il serait fastidieux d'énumérer ici les comportements à adopter devant les milliers de cas de figure qui peuvent se présenter à vous.
Nous pouvons cependant vous donner un conseil, que nous tentons chaque jour d'appliquer et qui consiste à anticiper, même le plus improbable des désagréments. "Que ferais-je si Roberto loupe ma couleur ?", "Que vais-je dire aux enfants si Poupette décède pendant que je la garde ?", " Dois-je servir ma goulash bien que le pot de paprika m'ait échappé des mains ?". Ainsi vous êtes certain de conserver votre suavitude le moment venu. Prenons toutefois un exemple concret.
Noël approchant, anticipons le plus inimaginable, sauf si des proches travaillent chez Boeing et songeons à ce que nous ferions si nous avions la surprise de trouver un 747 au pied du sapin.
1. J'en tire profit.
Pendant 35 ans plus gros avion de ligne, le 747 possède une taille (entre 70 et 80m de long pour une envergure allant de 60 à 69m selon les modèles) qui se prête à de nombreuses utilisations. Vous pouvez transformer votre avion en hôtel, en restaurant ou en parc aquatique.
2. Je le détourne.
Un 747, c'est très gros. Mais vous n'êtes pas obligé de l'utiliser tel quel. Cela vous prendra peut-être un peu de temps mais armé d'un chalumeau, même amateur, vous saurez découper les ailes afin d'en faire un toit solide et original pour votre futur logis, ou, équipé cette fois d'un bon tournevis, détacher les fauteuils et reconstruire dans votre garage la première classe... le seconde n'ayant vraiment aucun intérêt.
3. Je sélectionne.
Vous n'avez pas l'intention de vous lancer dans la restauration ou l'hôtellerie et surtout vous n'êtes pas bricoleur, sachez que certaines pièces d'un 747 (qui en compte plus de 6 millions) peuvent être utilisées sans grande transformation. Au diable le cockpit, les ailes et le fuselage, que vous déposerez au coin de votre rue un soir de passage des Encombrants : un simple chariot devient un rangement charmant, ne parlons pas de la turbine qui se métamorphose en bar, pour peu que vous ayez fait découper un verre assez épais dans votre magasin de bricolage favori.
Normalement, vous voilà prêt pour l'impossible. Et quand on se sent suffisamment suave pour recevoir un 747, il n'y a plus rien à craindre de la yaourtière dont on annonce le grand retour.
2 commentaires:
Même découpé, ce gros engin demeure terrifiant pour qui a vu trop de films-catastrophe ( et je ne parle pas du Prometheus de Scott !).
Pruneauxyz.
Voyez-y un post thérapeutique.
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