samedi 10 novembre 2012

C'est samedi : soyons musical !















Permettez nous de partager avec vous un souvenir personnel. Il y a de cela très longtemps, nous roulions sur une petite route du Massachusetts (vous pouvez rire à ce début si vous le souhaitez), bercé par la FM lorsque soudain, une chanson jaillit, le genre de chose qui ne quitte plus votre esprit et qu'il vous semble sur l'instant absolument vital de posséder. 

Un petit détour par un Tower Records plus tard et après avoir chanté la chose à un vendeur très professionnel, nous faisions la connaissance de Stephanie Mills et de cette petite ritournelle dont nous ignorions qu'elle était déjà certifiée platine. 


Quelques années plus tard, en villégiature bruxelloise, alors que nous entamions notre deuxième heure d'exploration des bacs d'un disquaire de la place de la Bourse, nous stoppions net nos recherches en entendant une chanson que là encore, il nous sembla nécessaire de posséder. Informations prises, il s'agissait encore de Stephanie Mills, dans une reprise de Prince qui deviendra un de ses succès. 

Quoi que l'on fasse, Stephanie Mills revient sans cesse dans notre existence, elle nous retrouve dans les endroits les plus improbables, consacrons-lui donc ces mp3 du weekend. 


































Née en 1957, la petite Stephanie dont la voix puissante tranche toujours avec sa taille qui fait d'elle la parfaite chanteuse de poche erra un temps avant de connaître la consécration à Broadway. En 1975, à l'âge de 18 ans donc, elle héritait du rôle de Dorothy dans la version très funky du Magicien d'oz, "The Wiz", aux côtés d'une quasi inconnue dans le rôle de Glinda la bonne sorcière du sud : Dee Dee Bridgewater. 

Triomphe, en un an Stéphanie devint la jeune femme à suivre, sortit avec Michael Jackson et signa avec 20th Century Fox records qui allait faire d'elle une des reines du disco. Sous les yeux de son public de plus en plus nombreux, Stephanie devenait femme, ce qui entraîne des bouleversements et notamment capillaires. 




















Si en 1995, après un album gospel, Stephanie se retira du show business afin de s'occuper de son fils malade, elle est depuis peu de retour. Elle est, par exemple, ce soir en concert dans le New Jersey. 

Pour ce qui nous intéresse aujourd'hui, revenons en 1975, juste avant "The Wizz". Après un premier album passé totalement inaperçu, Stephanie venait d'intégrer la Motown qui avouait ne pas savoir quoi faire de sa voix si particulière. Idée surprenante, la firme de Detroit confia le nouvel album de la nouvelle venue au tandem Burt Bacharach et Hal David, qui composèrent toutes les chansons que Phil Ramone produisit.

L'objectif était simple : en faire la nouvelle Dionne Warwick, pour preuve cette reprise d'un des rares titres que Dionne n'était pas parvenue à mettre en orbite, "This empty place" mais que Youtube nous interdisant de partager avec vous, nous remplaçons par l'aérien "Please Let go".


















Découvrez donc cette véritable curiosité intitulée "For the first time", qui fit alors un flop, considérée par l'intéressée comme une erreur de A à Z, tant les compositions et arrangements luxueux de Burt semblent à des années lumières de ce qu'elle voulait alors chanter, mais qui, presque 40 ans plus tard, mérite sans doute une seconde chance. C'est indéniablement Burt Bacharach, indubitablement Motown, pas encore Stephanie Mills mais ça pourrait le devenir, selon la liste suivante :

1. I took my strengh from you
2. Living on plastic
3. No one remember my name
4. If I can learn how to cry
5. Loneliness remembers
6. This empty place
7. The way I feel about you
8. I seeyou for the first time
9. All the way to paradise
10. Please let go








Et pour télécharger toute cela au format zip avant qu'éventuellement il nous soit demandé de tout retirer, vous savez comment faire.

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