lundi 26 octobre 2009

Quelques suaves propositions cinématographiques en ces vacances de la Toussaint.

Etre suave, c'est une philosophie de vie, une sorte d'élégance, une façon d'exister. Mais c'est également être à l'écoute des autres et répondre présent quand on nous le demande. Il se trouve donc que sur l'un de ses sites, notre amie BBJane a proposé à quelques uns de ses correspondants de livrer une liste, forcément arbitraire, forcément frustrante, des sept films qui leur venaient à l'esprit s'ils devaient s'enfermer devant leur écran pour un marathon d'Halloween cinématographique et télévisuel.

Soyons-Suave sait être suave, Soyons-Suave sait répondre présent, voici donc, sans ordre aucun, les sept petits péchés qui nous viennent à l'esprit et pourquoi nous les trouvons suaves.

1. Le Fantôme de Milburn, John Irving, 1981.



Parce qu'il est au-delà du suave de contempler, pour leur dernier film et le premier les réunissant, il était temps, Fred Astaire, Douglas Fairbanks Jr et Melvyn Douglas combattre un fantôme à la dentition assez exemplaire.

2. Le démon dans l'île, Francis Leroy, 1983.



Parce que tout d'abord on compte sur les doigts d'une main les projets fantastiques français, parce qu'ensuite Anny Duperey y combat de l'électroménager possédé (Ehhh oui !) et parce qu'enfin, le film propose une recette toute bête mais délicieuse : la main rôtie au micro-onde.

3. La petite boutique des horreurs, Frank Oz, 1986.


Parce qu'Audrey II, la star du film, est une plante carnivore venue de l'espace mais qu'elle a le bon goût de chanter avec la voix de Levi Stubbs, le leader des For Tops.

4. Hocus Pocus, Kenny Ortega, 1993.



Parce qu'il est bon de se souvenir que tout le monde a le droit de commettre un faux pas et qu'en ce qui concerne Sarah Jessica Parker, elle s'est dit un jour qu'il serait avisé pour sa carrière, pré-Sex and the City, de jouer une sorcière aux côté de Bette Midler pour Walt Disney.

5. Will and Grace, saison 5 épisode 5; "It's the gay pumpkin, Charlie Brown"



Parce qu'on fait la connaissance, dans cet épisode consacré à la recherche de la citrouille parfaite, d'un accessoire méconnu : le gay de poche, c'est à dire l'homosexuel d'1m50 qui a l'avantage de pouvoir être emmené partout dans un sac de voyage.

6. Sleepy Hollow, Tim Burton, 1999.


Parce qu'on y voit de magnifiques citrouilles, Miranda Richardson et que Casper Van Dien, à peine sorti vivant de Starship Troopers, s'y fait fendre en deux.

7. Tout ce que le ciel permet, Douglas Sirk, 1955.




Parce que les automnes ne sont jamais aussi somptueux que dans les films de Sirk.

Mais si finalement, notre film halloweenien préféré n'était autre que "L'aventure de Madame Muir" ? Ahhhhhh, nous sommes sûrement trop romantiques... ou trop amoureux de Gene Tierney !

4 commentaires:

bbjane a dit…

Un grand, très grand merci d'avoir eu la gentillesse de relever le défi -- et avec quel panache !... "Le Fantôme de Milburn" est l'un de mes films fantastiques favoris depuis... sa sortie. Une rencontre au sommet, et une magnifique ambiance hivernale -- le roman de Straub est absolument délicieux, lui aussi... Et vos captures d'écran de "Tout ce que le ciel permet" sont enchanteresses !... Un post suivra sur mon site, renvoyant à celles et ceux qui ont répondu présent... Merci encore...

fugitive a dit…

Douglas Sirk et Madame Muir ! Merci, Suave ! Mille mercis ! Du pur bonheur ! Pour moi, deux films à coeur ouvert...

Audrey a dit…

Tout ce que j'aime, hormis "Will and Grace", car je ne connais pas. Que de bons souvenirs cinéphiliques, surtout avec le terrifiant "Milburn" et le romantique "Madame Muir".

soyons-suave a dit…

Quel délice de lire ces commentaires et qu'il est suave de découvrir de nouveaux liens virtuels et des goûts partagés. Merci BBJane de nous avoir réuni.