vendredi 23 octobre 2009

Est-il suave d'être la Jayne Mansfield du cinéma allemand ?

C'est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Barbara Valentin, alias "La Jayne Mansfield allemande", survenue le 22 février 2002 à l'âge de 61 ans. Nous vous accordons que Soyons-Suave n'est pas l'agence Reuter pour la fraîcheur de ses informations mais arrêtons-nous tout de même quelques instants pour lui rendre un dernier hommage tardif, certes, mais un hommage mérité, on ne pertétue pas la légende de Jayne au pays des Knödels et de la Currywurst sans mériter la plus grande considération.









Si Barbara dût une grande partie de sa célébrité aux clichés que fit d'elle l'inénarrable Bernard of Hollywood, elle n'en fut pas moins une des interprètes préférées de Fassbinder, c'est notamment elle qui déclenchait l'histoire d'amour impossible entre la veuve solitaire et celui que tous les autres appellaient Ali dans le film du presque même nom.

Mais Barbara fut surtout celle qui offrit à Freddie Mercury d'heureuses années hétérosexuelles et qui resta à ses côtés, malgré leur passion consummée, dans les moins heureux derniers instants de sa vie.




Gardons donc en mémoire ses boucles blondes, ses grands yeux clairs, son profil époustouflant et le souvenir d'un bonheur partagé avec un grand homme à moustache. Les deux clichés ci-dessus témoignent de cette affection, l'un des deux a été pris à Munich, sauras-tu deviner lequel suave visiteur ?

Et prochainement dans Soyons-Suave : les sombres années de la Sophia Loren maltaise.

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