Non, la présence d'Helen Reddy dans notre saga estivale et disco n'est pas une erreur, même s'il est vrai que l'australienne la plus célèbre aux USA en son temps n'est pas vraiment connue pour cela. Mais puisqu'elle fut reine de la pop entre 1971 et 1980, il était inévitable qu'elle croisa les dancefloors, ce qui ne fit pas grand chose pour sa carrière mais beaucoup pour l'affection que nous avons pour elle.
Ah la saga Helen Reddy, un véritable film, comment voir les choses autrement en repensant à cette jeune mère célibataire arrivant d'Australie son enfant sous le bras et un contrat avec Mercury Records en poche, pour découvrir finalement que le contrat n'existait pas. Un an plus tard, elle écrivait "I am woman", devenait numéro 1 et vendait des millions de disques... et ne parlons pas de son nouveau statut d'icone féministe.
Avance rapide, en 1979, Helen sentait le souffle glacé du désintérêt du public sur sa nuque, elle se lançait alors avec une énergie toute antipodienne dans le disco et nous adorons ce "Perfect love affair", ne serait-ce que pour ces choeurs à 0mn35, des "no nothin'" un peu épileptiques qui nous ravissent à chaque fois. Cela ne donnera rien dans les charts. La vie est cruelle.
1 commentaire:
Oh, je découvre avec retard, non seulement cet épatant morceau mais l'existence même d'Helen Reddy dont la voix est un bonheur. Puis-je vous le dire sans vous faire rougir ? vous êtes un bienfaiteur de l'humanité !
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