Il aurait été légitime de vous en inquiéter : nous voici proche de la fin et durant tout cet été, pas un seul Donna Summer ? Cela, effectivement, aurait été une injure pour celle qui demeure la disco queen absolue, de plein gré ou à son insu mais la disco queen tout de même : de 1974 à 1979, 8 albums et rien à jeter, un exploit !
Puisqu'il est impossible de choisir dans le répertoire de Donna, tournons-nous vers ce "Walk away", figurant sur le double album "Bad girls" de 1979 (qui comprenait entre autre "Bad girl", "Hot stuff", "Dim all the light" et "Sunset people", les trois premiers atteignant la première place des charts !!!) et qui sera le chant du cygne de miss Summer qui ne voulait plus être une diva disco au sein de son label mythique, Casablanca Records.
Partie chez David Geffen faire de la pop et du rock, Donna verra la sortie de son premier album post Casablanca parasitée par la mise en rayon d'une compilation intitulée "Walk away, the best of 1977-1980", sortie évidemment par Casablanca à qui Donna fit un gentil procès qu'elle perdit (elle demandait 10 millions de dollars pour l'utilisation de chansons sans son avis) tout en obtenant les droits de tout ce qu'elle avait elle-même écrit pour Casablanca, ce qui représente une fortune en copyright, Donna étant co-signataire avec Giorgio Moroder de 80% de ses tubes ! Nous rappelons aux suaves visiteurs ayant fait allemand première langue que "walk away" veut dire "va-t-en ". Ironie donc.