samedi 29 septembre 2012

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave Weekend" vous suggère de temps à autre de nouvelles idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et éblouir vos amis tout en restant suave. 






















Imaginons un instant que vous aimiez la musique, la France et la coiffure. Cela fait peut-être de vous l'heureux détenteur d'un brevet professionnel et l'homme le plus demandé du salon "L'envie de pl'hair" ou peut-être "R créations" mais cela peut également dire que vous êtes mûrs pour collectionner du Caravelli. 


















De son vrai nom Claude Vasori, Caravelli, pseudonyme apparu comme une évidence après le lancement par Air France de la caravelle, n'en finit pas depuis presque 50 ans de démontrer qu'il n'est pas le Franck Pourcel du pauvre ou le Paul Mauriat des sous-préfectures. Armé de son orchestre et de ses violons magiques, il revisite avec une méticulosité qui force le respect tout ce qui a l'honneur, un jour de passer à la radio. 

Evidemment on peut se moquer, on peut rire à gorge déployée mais ce serait négliger ce qui fait, aussi, l'intérêt de Caravelli (le "aussi" suggère une autre raison que nous n'avons pas trouvé) : le remarquable travail du cheveux sur la moindre de ses pochettes. Illustrations :
























Il n'est pas impossible que Caravelli soit en fait le seul homme au monde, qui sans s'appeler Franck Provost ou Jacques Dessange, ait fait autant pour le carré flou, le nuque dégradée, le chignon "Belle des champs" et le crêpage volumisateur.  

Collectionnons donc du Caravelli, c'est l'histoire du cheveu hexagonal qui défile sous nos yeux et en plus cela s'écoute. Et quand bien même cette idée vous semblerait mal venue en raison d'un petit souci d'alopécie, réjouissons-nous de découvrir que Caravelli fait aussi des casquettes. 





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