samedi 29 septembre 2012

C'est samedi : soyons musical !


















S'il est vrai qu'une grande majorité des créatures qui égayent nos pages est décédée, nous tenons généralement à éviter les nécrologies, parce que d'autres le font de façon remarquable et surtout afin d'éviter un trop grand parfum de cimetière qui ne serait pas forcément suave à qui tomberait sur nous par hasard. 

Vous sentez vraisemblablement venir l'exception : le 25 septembre dernier nous quittait Andy Williams, à l'âge vénérable malgré tout de 84 ans. Les mp3 du weekend frémirent. Voilà pourquoi il est parmi nous aujourd'hui. 






















Andy Williams, voix de velours, regard azuréen et des caravanes de disques d'or accrochées à la limousine avait depuis longtemps sa place dans le club très fermé des authentiques crooners américains, entre Frank, Dean et Tony, et sous le regard bienveillant de Bing qui le fit pratiquement débuter. 

La coexistence d'une petite dizaine de chanteurs navigant dans les mêmes eaux ne peut s'expliquer que par le fait qu'ils possédaient leurs particularités, qui permettaient, bien que partageant le même répertoire et souvent le même public, de cependant préférer l'un ou l'autre.

Frank était l'institution, Dean Martin le rigolo, Vic Damone le bon élève, Bobby Darin le surdoué et Mel Tormé celui qui ne sera jamais. Pendant toute sa carrière Andy Williams fut le bon garçon, l'ami fidèle, le père aimant. Rien d'étonnant à ce que l'intégralité du show business ait participé à son show télé qui de 1962 à 1971 fit de lui l'une des personnalités les plus aimées des USA. 















En soixante ans de carrière, Andy Williams a tout chanté, de la pop, du jazz, des musiques de films, de la country. Il sut plaire aux jeunes dans les années 60 et fit même un retour surprenant dans les années 90, couronné roi du lounge. Il sut surtout magnifier Henry Mancini par trois fois, obtenant par là-même certains de ses plus gros succès.




















Célébrons donc notre ami Andy, profitons-en pour saluer au passage Claudine et replongeons en 1965 avec l'album "Dear Heart", aux multiples pochettes, qui restera classé 65 semaines dans les hit-parade et ne mettra que quelques semaines à être certifié "disque d'or". On y pleure, on y rit, on y trouve même l'une de nos chansons préférées, "I'm all smiles". C'est suave. C'est Andy, et cela s'écoute selon les pistes de lecture indiquées sur la pochette. Et donc en plus : c'est pratique. 








Et pour télécharger tout cela au format zip, vous savez comment faire. 

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