lundi 19 décembre 2011

La fin du Quizz de Charlus.




Il serait amusant, ce que nous nous promettons d'ailleurs de faire depuis des mois, de retracer le parcours de tous les grands vainqueurs du Quizz du lundi. Nous sommes en effet certains que les victoires de chacun ne sont pas fortuites et qu'on en apprendrait beaucoup sur vous, suaves visiteurs dont le nom est gravé sur LA liste, en réunissant les noms des visages que vous avez identifiés.

Connaissant Claire, nous nous doutions que Cary Grant lui était destinée. Et avouons que chaque succès de notre Maharanée nous rassure. Claire faisant partie des suaves visiteurs historiques de Soyons-Suave, cela nous prouve que non, nous n'avons pas changé. Enfin pas trop. Elle voit donc son nom en noir sur gris, reçoit... mais que peut-on offrir à une femme qui a déjà tout... elle reçoit donc encore plus de Cary Grant. Êtes-vous heureuse, Claire ?



Cary est un habitué de Soyons-Suave, aussi nous ne reviendrons pas sur son véritable patronyme pas forcément glamour, sa découverte par Mae West, sa fossette, ses mariages, son enfant tardif et ses dernières années comme directeur de Fabergé. Nous n'évoquerons pas non plus sa cohabitation avec Randolph Scott, les divins clichés qu'elle occasionna et les rumeurs : un livre, à paraître en février 2012 promet de remettre tout cela dans l'actualité : "Mémoires d'un gigolo d'Hollywood", titre français provisoire. Voilà en tout cas qui s'annonce bien.

Ce n'est par contre que très récemment que nous avons réalisé que, avec peut-être Fred Astaire, Cary Grant fait partie de ces très rares acteurs dont la période la plus faste se situe entre la quarantaine et la cinquantaine, voire plus. Cela ne veut pas dire qu'avant cela, sa filmographie est inconséquente, loin de là, mais nous n'avions pas conscience qu'il avait exactement 40 ans lorsqu'il tourna "Arsenic et vieilles dentelles", 50 tout rond au moment de "La main au collet" et 60 pour "Charade". Douce façon de fêter son anniversaire nous répondrez-vous. Cary Grant est en fait une ode permanente à la maturité.







Considéré comme le plus grand séducteur d'Hollywood derrière Clark Gable, Cary Grant fut tout simplement nommé le sexagénaire le plus sexy du monde en 1964 par Photoplay, ce qui, d'après nos recherches, ne fut pas le cas pour Gable... plus belle moustache peut-être ?



La liste de ses partenaires à l'écran, à partir des années 50, est d'ailleurs un who's who de la suavitude féminine, allant de la classe incarnée par Deborah Kerr au sex-appeal moins subtil de Jayne Mansfield, en passant par l'exotisme de Sophia Loren ou Audrey Hepburn.

Nous présentons d'ailleurs nos excuses à Eva Marie Saint, Doris Day, Leslie Caron, Ingrid Bergman, Ginger Rogers, Jeanne Crain ou Marilyn : n'y voyez, mesdames, rien de personnel mais simplement une insuffisance de stockage.







Aimons-nous le jeune Cary ? Bien sûr. Préférons-nous le Grant aux tempes argentées ? Sans l'ombre d'un doute... ou sans un soupçon pour rester dans le sujet et les références hitchcockiennes.

Parmi nos clichés préférés de l'acteur se trouvent ce portrait d'Avedon, datant de 1963 et cette photo en couleurs de, probablement, la fin des années 50.




En fait c'est exactement à cela que nous voulons ressembler lorsque nous aurons 50 ans. Il y a sans doute peu de chances pour que cela arrive, ou alors dans une autre vie, mais ce serait suave. Très suave.

2 commentaires:

Claire a dit…

Je suis heureuse, cher Soyons suave, et cette dernière photo me conduit au bord de l'extase. J'irai même plus loin : moi aussi je voudrais ressembler à cela quand j'aurai 50 ans !!

Dr Ogudugu Solution Temple a dit…
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