La question suave du jour : le goût de Barbie pour l'uniforme serait-il suspect ?

Il nous est récemment apparu que Barbie, femme active, moderne et donc endossant les professions de son temps, avait peut-être un goût prononcé pour les métiers impliquant un costume de travail, autrement appelé un uniforme, qu'il soit destiné à voyager dans l'espace, régler la circulation, offrir le choix entre le poulet ou le poisson ou piloter un porte-avions.

Réjouissons-nous de constater que Barbie fait tomber les barrières et s'attaque régulièrement à des bastions à priori masculins. Mais Barbie sait aussi être plus conservatrice : on l'aime en secrétaire et encore plus en maîtresse d'école, avec, bien sûr, la tenue et les accessoires qui correspondent.

Il se trouve cependant que, cédant aux sirènes du lifting, Barbie, tout en continuant d'exercer le même métier, change parfois de garde-robe. Elle est par exemple très versée dans le vintage en ce moment et sa nouvelle tenue de professeur des écoles, malgré la permanence des lunettes strictes, du chignon et de la jupe ajustée, nous a plongé dans une certaine perplexité.

Le sentiment que quelque chose est en train de se produire, ou de se révéler, nous semble manifeste avec la collection "career woman", qui souhaite honorer la femme qui travaille, qui est indépendante et qui tente donc de faire carrière comme soubrette de film pornographique, avec plumeau.

Sommes-nous les seuls à voir dans cette avalanche d'uniformes à fort pouvoir fantasmatique un virage vers le fétichisme franc et avoué ? Et vous savez, suaves visiteurs, que cela ne serait en rien un problème, du moment où la chose est assumée avec suavitude.

Certains trouveront peut-être qu'il manque encore quelque chose, le grand saut qui permettrait d'affirmer que oui, Barbie est un peu cochonne. Figurez-vous qu'il aurait déjà été franchi. Mais nous n'en possédons, pour le moment, que des clichés d'amateurs.