mercredi 1 avril 2015

La question suave du jour : Lauren Bacall nous aurait-elle caché quelque chose ?

































Vous le savez peut-être, sinon il n'est pas trop tard ; depuis hier et jusqu'à ce soir, la maison Bonhams met aux enchères une partie des biens de la regrettée Lauren Bacall, décédée en août 2014 à l'âge de 89 ans. Depuis les années 60, Lauren habitait un fastueux appartement à New-York dans l'immeuble Dakota, d'une valeur aujourd'hui de 26 millions de dollars et qu'il avait bien fallu meubler. 

Les photos de l'actrice, chez elle, "au naturel", montraient un certain goût pour l'accumulation, les bibelots divers, occasionnellement les oeuvres de Henry Moore, quelques petites choses de Picasso, Miro ou Calder et la certitude que ce n'était pas elle qui faisait la poussière. 





















Pour des raisons que nous ne connaîtrons sans doute jamais, les enfants Bogart et Robards ont donc décidé de ne rien garder de cette gigantesque caverne d'Ali Baba et il est en dessous de la réalité de dire que la consultation du catalogue de la vente est un grand moment. 

L'appartement de Lauren était immense, certes, mais nous supputons un garde-meuble car comment, sinon, caser 25 armoires, 60 commodes, une centaine de guéridons, même dans 400 mètres carrés. D'autant que tout cela devait être rempli jusqu'à l’écœurement, si l'on en juge par l'abondance de services de table 80 pièces. Et les lampadaires ? Dieu que Lauren aimait la lumière indirecte ! Et les porte-manteaux ! Et les trophées Forêt Noire ! Voilà pourquoi la vente dure deux jours. 














Précisons également que Lauren conservait visiblement, aussi, toutes ses chaises de tournage. Ce qui finalement ne prend pas tant de place que cela puisqu'elles sont à priori pliantes. 

Pour revenir à l'intitulé de ce billet, il nous a semblé que, bien que s'étant dévoilée à deux reprises dans des autobiographies assez complètes, Lauren avait caché au monde, et à nous-mêmes par la même occasion, ce qui ne peut se qualifier que de passion : la barbotine ! 




















Nous avons tenté notre chance ce matin pour les coupelles écureuils. Nous connaissons quelqu'un qui aime beaucoup les noix. Elles sont malheureusement parties à 2000 dollars la paire et c'était un peu hors budget. 

Il nous reste cependant encore un espoir : la cape Saint Laurent en tweed. Elle est estimée, prix de départ, à 460 euros. Peut-être serons-nous très chics l'hiver prochain... A l'aise en tout cas. 


10 commentaires:

Anonyme a dit…

460 euros, c'est un peu cher pour une serpillière, même grand format. En tout cas sur les photos, Lauren ne faisait pas ses 89 ans : j'aimerais être encore dans cet état à cet âge

Anonyme a dit…

Je partage assez l'avis d'Anonyme :)

Anonyme a dit…

Et le catalogue de ma caravane sera assez vite fait à mon décès :)

★Bruno Lucas☆ a dit…

Nous aurait-elle caché quelque chose ? Un "s" en trop, par exemple ? ;-)

soyons-suave a dit…

Elle est coquine...

Anonyme a dit…

vous voyez, moi c'est la vanne de Bruno Lucas que je ne comprends pas, et vous, vous la comprenez immédiatement, alors que mes vannes à moi vous ne les comprenez jamais. Nous devons être de deux espèces totalement différentes, à jamais séparées par l'incommunicabilité.

Nina a dit…

En effet, c'est pas 'zuste'. c'est quoi ce S ?

soyons-suave a dit…

:) un "s" en trop se promenait dans l'intitulé du billet, enlevé lâchement depuis l'observation de Bruno qui veille aux accords.

Nina a dit…

C'est vous le coquin !

★Bruno Lucas☆ a dit…

Très à cheval sur l'orthographe (déformation professionnelle) c'est devenu un petit jeu entre M. So-Su et moi.