Elle est invraisemblablement belle, elle est italienne, elle porte divinement la casquette : notre inconnue de la semaine dernière était bien Elsa Martinelli dans "The Vips", et c'était un Quizz pour Céline de la Saga qui lui voue, si notre mémoire est bonne, n'allons pas jusqu'au culte mais en tout cas une profonde admiration.
Céline, ô combien nous vous comprenons et c'est avec délice que nous écrivons votre nom en noir sur gris cette semaine sur Soyons-Suave. C'est toujours un plaisir de retrouver de suaves ami(e)s, dont nous savons qu'ils ne sont jamais très loin. Céline : bravo. Et encore !
"The Vips", alias "Hôtel international" pour pratiquement tous les pays européens, fut en 1963 la curiosité qui fit se déplacer les foules dans les cinémas afin de revoir, après "Cléopâtre", Liz et Richard mais cette fois dans leur "première histoire d'amour contemporaine", et nous venons de citer le dossier de presse.
Evidemment, "The Vips', ce n'est pas que Liz et Richard, c'est aussi Louis Jourdan, Margaret Rutherford, Maggie Smith, Rod Taylor ou Linda Christian, c'est aussi un scénario très inspiré par l'histoire de Vivien Leigh, bloquée par le fog alors qu'elle souhaitait quitter Londres et Laurence Olivier en compagnie de Peter Finch. Mais c'est évidemment, quand même, Liz et Richard, et surtout Liz en fait.
Traitement glamour ultime, Liz portait dans le films des bijoux (les siens), des fourrures, des robes incroyables et de charmants accessoires nommés, entre autre, Charles Jourdan.
Il était forcément un peu compliqué d'exister à côté d'une telle machinerie, à moins d'être britannique et septuagénaire comme Margaret Rutherford qui remporta un Oscar, un Golden Globe et des brouettes d'autres récompenses pour sa prestation. Elsa Martinelli avait, elle, pour se défendre, une casquette, un turban et Orson Welles. C'était un peu perdu d'avance.
Malgré cela, Elsa Martinelli qui se retira progressivement du cinéma dans les années 70, marqua, non seulement les esprits cinéphiles, mais aussi les amateurs éclairés de mode, par une garde-robe qui ne s'explique pas uniquement par son passé de mannequin.
Elsa était aventurière, sans limite, allons jusqu'à casse-cou. Et vus les derniers clichés d'elle à presque 80 ans, nous ne comprenons plus pourquoi nous employons le passé.
Suave, non ?
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