lundi 3 décembre 2012

La fin du Quizz de Claire.


















Rarement le tour de taille d'une invitée mystère avait été autant discuté ici même. Et concluant à un effet d'optique ou de matière, balayons les soupçons de surcharge pondérale. La femme à la porte était bien Julie Andrews et l'homme qui s'en va Richard Crenna, dans "Star!" de Robert Wise, film dont l'échec poussera Julie Andrews à prendre un peu de recul par rapport à sa carrière. 

Marianne, vous fûtes impériale. Cinq mots et une citation suffirent. Avez-vous remarqué d'ailleurs comme vous laissèrent les autres concurrentes et concurrents coi ? Soyons-Suave vous félicite et élève une petite statue à votre effigie. C'est en effet notre projet pour Noël 2012 : une crèche composée des pourfendeurs de Quizz. Naturellement nous laisserons de côté l'âne et le boeuf. Rappelez-vous, nous sommes suaves. 



















"Star !" est un cas à part, ou un cas symptomatique, c'est selon, dans la carrière de Julie et l'histoire de la comédie musicale hollywoodienne puisque son échec est considéré par beaucoup comme le signe irréfutable d'un changement d'époque.

Malgré un studio puissant, une actrice oscarisée et immensément populaire, un réalisateur qui avait offert au monde "La mélodie du bonheur" et "West Side Story", rien n'y fit. On accusa la longueur du produit fini, le sujet relativement inconnu (une biographie de Gertrude Lawrence qui en 1968 ne disait plus grand chose au public américain) et la concurrence de "Funny Girl". On ressortit même le film, remonté, sous un nouveau titre. Nouvel échec. Les spectateurs ne voulaient visiblement plus de ce genre de production. 

















Une chose est cependant certaine : jamais Julie n'avait semblé aussi fine (comme quoi...), aussi élégante, aussi à l'aise. 




















"Star !" est aujourd'hui considéré comme une sorte de film maudit, adoré par certains qui tentent de le réhabiliter. Il détient en tout cas un record pas près d'être battu : il est le seul film sorti deux fois sous deux titres différents et ayant connu le même échec. Suave ? Pas sûr... 

4 commentaires:

Jérôme (moins anonyme) a dit…

Mais l'âne et le bœuf peuvent être suaves... au moins en métaphore...

★Bruno Lucas☆ a dit…

STAR est un film à voir.
Inégal,mais c'est un festival pour qui aime Ms Andrews.

Fabrice a dit…

Je suis donc privé de crèche ?... C'est pas suave !

Anonyme a dit…

... Et si ce n'était pas seulement le genre du film, mais bien la " star" mise en vedette la véritable raison des deux échecs ?!
Pruneauxyz.