mardi 14 juin 2011

La question suave du jour : est-ce difficile de traumatiser ses enfants à vie ?



Certains de nos suaves visiteurs le savent déjà, être parents implique non seulement une impunité mais surtout une légitimité à saccager psychologiquement ses enfants. Inconsciemment, vous avez sans doute déjà posé les bases de névroses qui plus tard entraîneront prises massives d’anxiolytiques et troubles importants du comportement de votre progéniture mais cela se fait naturellement, sans réelle réflexion ce qui est toujours frustrant.

Ne serait-il pas plus enrichissant de créer chez vos bambins de vrais traumas indélébiles en toute connaissance de cause ? Mais cela demande sans doute beaucoup d'efforts vous dîtes-vous... Que nenni, on peut assez facilement ruiner les chances d'épanouissement futur de la chair de sa chair, et de plus à moindre coût. Une fois encore Soyons-Suave est là et vos propose sa sélection d'objets propres à cultiver les peurs, perturber les repères et créer les angoisses futures de vos enfants.

1. Le véhicule prouvant que le monde est laid.


2. Le distributeur de billets qui initie au découvert, à l'interdiction bancaire et aux huissiers.


3. La touche déco empêchant toute nuit sereine.


4. L'objet usuel transformant une corvée en terreur.


5. Le jeu montrant que le diable existe et attend son heure.


6. La peluche prouvant qu'un enfant connait d'atroces souffrances lorsqu'il est attaqué par un animal féroce.



6. La poupée amenant à une confusion totale.



Il ne vous est évidemment pas nécessaire de vous procurer la liste complète de ces quelques propositions mais un ou deux objets bien choisis devraient permettre assez rapidement de parvenir au premier rendez-vous chez le pédopsychiatre, qui est généralement la preuve du travail accompli.

Traumatiser son enfant est finalement très simple mais demande qu'en aucun cas vous ne relâchiez vos efforts. N'oubliez jamais, surtout lorsqu'il est entre les mains de professionnels, qu'un enfant perturbé est potentiellement sur la voie de la guérison. Soyez donc vigilants et un jour peut-être, un cauchemar, un trouble évident du comportement ou un simple dessin vous permettra de connaître la sérénité contenue dans ces quelques mots : j'ai bien fait mon travail !


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