La question suave du jour : que penser de l'art du tampon et de la serviette ?

Il y a moins de 24h, nous confessions sans gloire ni fierté que nous ignorions presque tout du monde merveilleux du design. Heureusement, il en va tout autrement pour l'univers non moins fascinant de l'Art Brut, du "Folk Art" comme disent nos amis Anglo-Saxons, des loisirs artistiques créatifs comme le susurrent les mères de famille épuisées par trois heures de pâte à sel.

Sans nous étendre davantage sur les raisons d'un tel fait, reconnaissons que nous maîtrisons assez bien les subtilités du bouchon en liège, de la pince à linge et de la boite de camembert et sans être professeur des écoles ou gentil moniteur détenteur d'un BAFA, nous n'ignorons rien du fort potentiel des grains de café et autres macaronis non cuits.

Il se trouve cependant qu'une discipline nous avait échappés : le travail du tampon hygiénique et de la serviette périodique. Passé un "Plait-il ?", que nos amis Anglo-Saxons, encore eux, traduiraient d'un plus direct "WTF ?", nous avons bien été obligé de nous rendre à l'évidence. Le tampon, bien sûr, la serviette, évidemment ! Accessibles par leur prix, sans danger d'utilisation, se prêtant à de nombreuses transformations, le tampon et la serviette ont résolument tout pour eux, en plus d'un contact agréable car ils sont doux. Seule précaution : comme les Gremlins, il est préférable de ne pas leur donner d'eau, à moins que cela ne fasse partie de votre projet.

Lançons-nous donc dans l'aventure, découpons, effilochons, colorons et ouvrons en corolles : le coton n'a pas de limite.

Même si le dernier exemple ci-dessus ne vous permettra pas de vous lancer dans "El Condor pasa", n'est-il pas criant de vérité ? Et donc pour mettre un point final à cette question du jour créative : que devons-nous penser de l'art du tampon et de la serviette ?, affirmons que nous devons n'en penser que du bien, beaucoup de bien !