lundi 28 mars 2011

La fin du Quizz de Céline de la Saga.



Nous le sentions depuis quelques semaines et ne savons pas encore comment le formuler avec précision mais le Quizz du Lundi ne serait-il pas en train de s'ouvrir à de nouveaux horizons ? Pour sa première apparition, Céline de la Saga proposait un athlète au dogue que Dsata démasqua avec une facilité frôlant l'indécence. Une nouvelle Claire, Anne et Woky de retour parmi nous pour notre plus grande joie firent de leur mieux mais quid des piliers du Quizz ? Une nouvelle ère on vous dit ! Ahhh, ça fouette le sang toute cette nouveauté.

En attendant, Dsata en reconnaissant Harold Lloyd sans lunette marque sa seconde victoire en quelques semaines. Elle voit donc son nom en noir sur gris sur Soyons-Suave et reçoit nos félicitations ainsi que notre admiration, sentiment dont elle est depuis longtemps assurée.


Il est toujours amusant de réaliser que sans un accessoire aussi banal que des verres correcteurs, l'un des plus célèbres visages du cinéma peut retourner dans l'anonymat complet. Pionnier du septième art, Harold Lloyd travailla avec Thomas Edison et Hal Roach, produisit plus de 200 films entre 1914 et 1947, lui assurant une place aux côtés de Chaplin et Keaton au Panthéon des génies comiques américains.

Sa gloire pâlissant avec l'arrivée du parlant, il subsista quelques années, devint producteur de dramatiques radiophoniques avant de se retirer à la suite du catastrophique "The Sin of Harold Diddlebock" en 47, produit par Hawks et réalisé par Preston Sturges, étrange film reprenant des images d'anciennes productions de Lloyd mêlées à de nouvelles séquences, projet supposé rendre hommage à la carrière du comique et qui se solda par un échec et un procès que Lloyd intenta à Hawks pour avoir terni à jamais son image.


Désormais éloigné des plateaux, Lloyd consacra la presque totalité de son temps libre à sa passion de l'image, en travaillant par exemple à la mise au point du procédé Technicolor et en réalisant plus de 300 000 clichés photographiques, dont une bonne partie dédiée à la nudité et à la 3D, ce qui semble logique quand on est associé à une paire de lunettes.

On doit à Lloyd quelques séries fort suaves mettant en vedette Betty Page ou Tura Satana et qui parurent dans les magazines spécialisés de l'époque mais sans forcément en divulguer l'auteur. On comprend pourquoi ce n'est qu'en 1992 que sa fille décida d'exposer au grand jour l'intérêt de son défunt papa pour le nu artistique en relief.



Appelons-en pour finir à nos suaves visiteurs : il nous semble bien avoir lu/vu/entendu que les fameuses lunettes d'Harold avaient terminé leur carrière sur le très joli nez de Colette Brosset, épouse de Robert Dhéry, co-créatrice de la troupe de Branquignols et avec laquelle le comique s'était lié lors du triomphe des Branquignols à Broadway. Avons-nous rêvé ? Quelqu'un est-il en mesure de confirmer ce qui n'est peut-être qu'un mirage ? Un suave mirage en tout cas.


1 commentaire:

Josée L a dit…

J'avais déjà vue cette photo sur Google, il y a quelques mois, mais après des recherches infructueuses, j'ai abandonné. Bravo...