Des yeux qui font baisser les miens, une fossette Kirk-Douglassienne et quelques imparables dans sa filmographie : "Une île au soleil", "Les bijoutiers du clair de lune", "le voyage fantastique", "La chute de l'Empire Romain" ou "The best of everything", Stephen Boyd est avant tout et pour l'éternité, le fébrile Messala de "Ben-Hur", qui sous la direction de Gore Vidal, co-scénariste, devint le spécialiste incontesté des oeillades explicites sur char.
Ceci est injuste. Stephen Boyd fut plus qu'un homme qui portait bien la toge et bien plus que l'une des nombreuses personnalités hollywoodiennes, succombant sur un parcours de golf (n'est-il pas à ce propos étonnant de réaliser le nombre de célébrités décédées sur un 18 trous...). Professionnel, courtois, généreux, Stephen Boyd fut surtout un homme apprécié de toutes ses partenaires.
Et ce n'est ni Juliette, ni Brigitte, ni Doris, ni Sophia et encore moins Charlton qui diront le contraire. Bigre : nous sommes totalement passés à côté de Stephen Boyd !
7 commentaires:
Et n'oublions pas "L'Homme qui n'a jamais existé" où il jouait un espion teuton très appliqué mais à côté de qui Sean lui-même des ses James bondieuseries à l'élégance et la distinction d'une vieille charentaise trouée, voire même d'un caton de bière humide au fond d'un vieux bistrot!
Pour l'anecdote, l'espion teuton regagnait ses forêts d'épineux et ses choucroutes après que Gloria Grahame très inspirée l'ait convaincu qu'il faisait fausse route en lui raccontant toute l'affaire en le prenant pour un autre! (ah mais c'est du scénario, ca madame!)
Celine la saga
HAAAAA Stephen Boyd en voilà un à coté de qui j'aurais aimé passer! Bigre quel homme! Dans mon Panthéon un peu en dessous mais pas très loin de Burt.
Pour l'anecdote, il avait été pressenti avant Sean Connery pour le rôle de 007, avec pour partenaire....Françoise Arnoul. A quoi tiennent les mythes cinématographiques....
reconnaissons enfin que le couple qu'il forme avec la Loren dans ''La chute...''est autrement plus sexy que celui qu'elle forme avec C. Heston dans le Cid...
Bravo en tout cas de l'avoir remis en lumière!
Par quel mystère Stephen Boyd est-il plus suave en noir et blanc ?
@Anonyme : vous soulevez là un phénomène qui nous avait échappé... et vous avez entièrement raison. Mmmmm
...et par "Mmmmmm" nous entendons le prolongement de l'interrogation bien sûr.
Bien sûr... Honni soit qui mal y pense.
je dirais même plus: horny soit qui mal y pense!
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